Vous l'aviez peut-être remarqué: la disparition d'Alain Delon le 18 août dernier m'avait laissé sans réaction "bloguesque". Je dois reconnaître qu'en général, l'image publique renvoyée par l'acteur me déplaisait. N'empêche qu'il aura indéniablement fait une belle et longue carrière ! C'est cette conviction qui m'a motivé pour regarder deux de ses films.
Les félins
Film français de René Clément (1964)
Un homme... et deux femmes. Marc, jeune homme fringant, s'attire de gros ennuis en étant l'amant de la femme d'un gangster américain. Il trouve alors refuge dans une institution religieuse de la Côte d'Azur et croise le chemin d'une donatrice, en compagnie de son assistante supposée. Bientôt, il deviendra le chauffeur attitré de ces dames. L'idéal pour gagner sa vie à l'abri des emmerdements ? Pas sûr. Maintenant, c'est à vous de découvrir les ressorts de cette histoire rocambolesque, mais plutôt efficace pour un scénario divertissant. Delon ? Il incarne le personnage central, mais il partage la lumière avec Jane Fonda et Lola Albright - leurs rôles sont aussi importants que le sien. Techniquement impeccable et joliment mis en musique par un Lalo Schifrin encore peu entendu au cinéma, le film m'a régalé. Un détail amusant: soutenu par la MGM, il a été tourné en langue anglaise. Résultat: Jane et Alain ont dû assurer leur propre doublage !
Les félins
Film français de René Clément (1964)
Un homme... et deux femmes. Marc, jeune homme fringant, s'attire de gros ennuis en étant l'amant de la femme d'un gangster américain. Il trouve alors refuge dans une institution religieuse de la Côte d'Azur et croise le chemin d'une donatrice, en compagnie de son assistante supposée. Bientôt, il deviendra le chauffeur attitré de ces dames. L'idéal pour gagner sa vie à l'abri des emmerdements ? Pas sûr. Maintenant, c'est à vous de découvrir les ressorts de cette histoire rocambolesque, mais plutôt efficace pour un scénario divertissant. Delon ? Il incarne le personnage central, mais il partage la lumière avec Jane Fonda et Lola Albright - leurs rôles sont aussi importants que le sien. Techniquement impeccable et joliment mis en musique par un Lalo Schifrin encore peu entendu au cinéma, le film m'a régalé. Un détail amusant: soutenu par la MGM, il a été tourné en langue anglaise. Résultat: Jane et Alain ont dû assurer leur propre doublage !
→ Ce que vous pouvez lire ailleurs :
C'est "L'oeil sur l'écran" qui m'a appris cette anecdote sur le doublage. Vincent, lui, a aussi évoqué l'intéressant parcours de René Clément...
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Le samouraï
Film français de Jean-Pierre Melville (1967)
Cette fois, on peut véritablement parler d'un film écrit pour Delon. Introduit par une (fausse ?) citation du Bushido, un guide moral destiné aux guerriers japonais, ce long-métrage est souvent présenté comme l'un des plus grands films noirs jamais tournés en France. Notre Alain national y interprète un homme de son âge - 30 ans. Solitaire, il est chargé par Dieu-sait-qui d'abattre le patron d'une boîte de nuit parisienne. Ce qu'il fait, avant d'être surpris par une femme. Vite arrêté par la police comme des dizaines d'autres hommes correspondant à son signalement, il est alors couvert par ce témoin direct. Ce qui veut tout dire... sauf qu'il n'a plus de souci à se faire ! Que dire si ce n'est que j'ai adoré ce classique ? C'est un pur film d'ambiance, aux dialogues minimalistes, mais au suspense haletant. Mise en scène virtuose et musique parfaite de François de Roubaix. Avec, aussi, des pépiements d'oiseau en bonus: un détail important...
→ Ce que vous pouvez lire ailleurs :
Des chroniques et avis signés Princécranoir, Eeguab et Benjamin. Sans oublier la publication du duo de "L'oeil sur l'écran" (Elle et Lui)...
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Au fait... j'avais déjà évoqué plusieurs autres films avec Alain Delon. J'en compte sept, classés par date de sortie dans leur pays d'origine :
- Rocco et ses frères (Italie / Luchino Visconti / 1960),
- L'éclipse (Italie / Michelangelo Antonioni / 1962),
- Mélodie en sous-sol (France / Henri Verneuil / 1963),
- Le guépard (Italie / Luchino Visconti / 1963),
- Carambolages (France / Marcel Bluwal / 1963),
- Les aventuriers (France / Robert Enrico / 1967),
- Le guépard (Italie / Luchino Visconti / 1963),
- Carambolages (France / Marcel Bluwal / 1963),
- Les aventuriers (France / Robert Enrico / 1967),
- Le cercle rouge (France / Jean-Pierre Melville / 1970).
Autant d'occasions de vérifier que l'acteur tient souvent des rôles importants, mais pas toujours les premiers. Cela ne m'a pas empêché d'apprécier son jeu dans la plupart de ces longs-métrages, sachez-le !
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