Peut-être l'avez-vous compris en me lisant: la violence me révulse. Aujourd'hui, on parle beaucoup de celle qui est faite aux femmes. C'est à la nécessité de la combattre que je pensais dernièrement devant Lola Montès, un film qui approche doucement de ses 70 ans. Autre temps, autres moeurs ? Oui, peut-être. Cela mérite réflexion...
Lola Montès ? C'est le nom d'une artiste de cirque que le long-métrage présente comme une ancienne comtesse déchue. J'aurais pu parler d'une bête de foire, puisque ce qu'en dit Monsieur Loyal est vrai. Vrai et complété de légendes, bien entendu, pour l'effet spectaculaire. Concrètement, sous le chapiteau d'une troupe de la Nouvelle-Orléans, Lola rejoue sa vie, que d'autres réinventent pour elle en la présentant comme une ex-aristocrate dépravée - et sans considération réelle pour la femme qu'elle est encore dans sa robe devenue costume. Techniquement, le montage du film alterne ainsi entre situations circassiennes au temps présent et retours sur la réalité des faits "montessiens", distillés par des flashbacks successifs. Ce découpage semble avoir déplu au public de l'époque, le film créant un scandale. C'est triste, d'autant qu'il fut en réalité charcuté par ses producteurs et ne sortit sous sa forme actuelle, jugée fidèle aux réelles intentions de son auteur, qu'en 2008 (51 ans, donc, après la mort de ce dernier). Ce XIXème siècle - revisité - arbore désormais ses plus beaux atours !
Lola Montès
Film français de Max Ophuls (1955)
Cherchez donc sur Internet si vous voulez: ce personnage a existé. L'impression que me laisse le film est qu'il vient pour sa défense. Martine Carol, dans le rôle-titre, est une femme libre et le paye cher. Je n'en ai pas trop dit pour vous laisser en juger et/ou en débattre. Pour un autre portrait de femme, je suggère... Portrait de femme. Plan B éventuel: une chronologie - avec Loulou, Plenty et Aquarius...
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Pour aller plus loin...
Je vous laisse lire l'avis (mitigé) du rédacteur de "L'oeil sur l'écran". Bien sûr, j'espère recueillir également l'opinion de quelques femmes...
Lola Montès ? C'est le nom d'une artiste de cirque que le long-métrage présente comme une ancienne comtesse déchue. J'aurais pu parler d'une bête de foire, puisque ce qu'en dit Monsieur Loyal est vrai. Vrai et complété de légendes, bien entendu, pour l'effet spectaculaire. Concrètement, sous le chapiteau d'une troupe de la Nouvelle-Orléans, Lola rejoue sa vie, que d'autres réinventent pour elle en la présentant comme une ex-aristocrate dépravée - et sans considération réelle pour la femme qu'elle est encore dans sa robe devenue costume. Techniquement, le montage du film alterne ainsi entre situations circassiennes au temps présent et retours sur la réalité des faits "montessiens", distillés par des flashbacks successifs. Ce découpage semble avoir déplu au public de l'époque, le film créant un scandale. C'est triste, d'autant qu'il fut en réalité charcuté par ses producteurs et ne sortit sous sa forme actuelle, jugée fidèle aux réelles intentions de son auteur, qu'en 2008 (51 ans, donc, après la mort de ce dernier). Ce XIXème siècle - revisité - arbore désormais ses plus beaux atours !
Lola Montès
Film français de Max Ophuls (1955)
Cherchez donc sur Internet si vous voulez: ce personnage a existé. L'impression que me laisse le film est qu'il vient pour sa défense. Martine Carol, dans le rôle-titre, est une femme libre et le paye cher. Je n'en ai pas trop dit pour vous laisser en juger et/ou en débattre. Pour un autre portrait de femme, je suggère... Portrait de femme. Plan B éventuel: une chronologie - avec Loulou, Plenty et Aquarius...
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Pour aller plus loin...
Je vous laisse lire l'avis (mitigé) du rédacteur de "L'oeil sur l'écran". Bien sûr, j'espère recueillir également l'opinion de quelques femmes...
2 commentaires:
Hello Martin. J'aime énormément Lola Montes et Max Ophuls a su si bien cerner son personnage.Je sais que le film a été un échec, mal reçu par les admirateurs de Martine Carol. Un peu moins abouti que Madame de... mais quel beau spectacle, de hats et de bas.A bientôt l'ami.
Je ne suis pas étonné, mon cher ! C'est un film gourmant et éblouissant, qui fait du bien au coeur, aux yeux et au cerveau. Et l'hommage rendu à cette femme me paraît sincère, même si le cinéma ajoute toujours une touche de beauté là où, parfois, il n'y a que de la noirceur.
Je préfère aussi "Madame de..." et c'est peut-être un effet de la sobriété relative qu'apporte le noir et blanc. Impossible toutefois de résister à la force émotionnelle du trio Danielle Darrieux / Charles Boyer / Vittorio De Sica.
C'est aussi un peu grâce à toi que j'aime ce genre de films. Merci, donc ! Et au plaisir du prochain !
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