C'est l'un de mes paradoxes: alors que je saisis toutes les occasions d'éviter de conduire, j'aimais regarder les Grands Prix F1 à la télé. Bon... j'ai arrêté depuis des années, mais, à cette époque, je me dis que je ne serais pas allé voir Le Mans 66 - et sans le moindre regret. C'est une chose curieuse, parfois, que l'évolution des envies cinéma...
Je vous l'avoue d'emblée: c'est essentiellement la présence conjuguée de Matt Damon et Christian Bale qui m'a encouragé à venir découvrir cette histoire d'amitié virile dans le milieu des courses d'endurance. Comme celui de nombreux films US aujourd'hui, le scénario s'inspire d'une histoire vraie, dont l'argument principal tiendrait sur une feuille de papier à cigarette. Carroll Shelby (Damon) est un brillant pilote automobile, mais son coeur est devenu trop fragile pour qu'il continue à courir. Il s'entend alors avec le groupe Ford pour construire une auto capable de mettre un terme à l'hégémonie des Ferrari sur le circuit manceau (où il a lui-même triomphé quelques années auparavant). Pour cela, il a aussi besoin d'un chien fou au volant... et il le trouve en la personne de Ken Miles (Bale), un mécanicien britannique émigré aux États-Unis, aussi doué sur la piste qu'il est irascible en dehors ! Reste à imposer ce choix au big boss de l'écurie. Et c'est pas gagné...
La suite, vous la devinez sûrement... ou au moins pour une partie. Objectivement, Le Mans 66 n'est pas le film le plus original qui soit. Côté mécanique, on est servi: sans toutefois entrer dans des détails inutiles sur la conception d'un bolide de course, le récit nous offre quelques jolis moments dans les labos et bien plus encore en course. Tout s'avère bien évidemment taillé pour le grand écran: les images sont spectaculaires et c'est aussi par le son que l'on est vite immergé dans ce milieu de compétition intense. Il ne manque que les odeurs. Une chose est sûre: la mayonnaise prend vraiment tout son temps pour monter, l'histoire complète durant deux belles heures et demie. Personnellement, je ne les ai guère vu passer, mais je comprends aisément que cela puisse paraître longuet à certain(e)s d'entre vous. Cela aura peut-être très légèrement influé sur ma note, finalement. Bref... n'en tenez aucun compte et ma foi, si cela vous tente, foncez !
Le Mans 66
Film américain de James Mangold (2019)
Trois étoiles et demie pour sanctionner un moment plutôt plaisant. L'une des grandes qualités du film est qu'il a du rythme, bien utile pour nous intéresser sur la durée. J'ai aussi apprécié quelques pointes d'humour, savamment distillées. Je ne suis pas sûr qu'il soit facile d'écrire un film sur le sport. Il me faudrait voir Le Mans (tout court) pour oser une comparaison. L'opportunité de revoir Steve McQueen...
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Encore un peu d'huile dans le moteur ?
Très bien: vous aurez peut-être envie de lire aussi l'avis de Pascale.
Je vous l'avoue d'emblée: c'est essentiellement la présence conjuguée de Matt Damon et Christian Bale qui m'a encouragé à venir découvrir cette histoire d'amitié virile dans le milieu des courses d'endurance. Comme celui de nombreux films US aujourd'hui, le scénario s'inspire d'une histoire vraie, dont l'argument principal tiendrait sur une feuille de papier à cigarette. Carroll Shelby (Damon) est un brillant pilote automobile, mais son coeur est devenu trop fragile pour qu'il continue à courir. Il s'entend alors avec le groupe Ford pour construire une auto capable de mettre un terme à l'hégémonie des Ferrari sur le circuit manceau (où il a lui-même triomphé quelques années auparavant). Pour cela, il a aussi besoin d'un chien fou au volant... et il le trouve en la personne de Ken Miles (Bale), un mécanicien britannique émigré aux États-Unis, aussi doué sur la piste qu'il est irascible en dehors ! Reste à imposer ce choix au big boss de l'écurie. Et c'est pas gagné...
La suite, vous la devinez sûrement... ou au moins pour une partie. Objectivement, Le Mans 66 n'est pas le film le plus original qui soit. Côté mécanique, on est servi: sans toutefois entrer dans des détails inutiles sur la conception d'un bolide de course, le récit nous offre quelques jolis moments dans les labos et bien plus encore en course. Tout s'avère bien évidemment taillé pour le grand écran: les images sont spectaculaires et c'est aussi par le son que l'on est vite immergé dans ce milieu de compétition intense. Il ne manque que les odeurs. Une chose est sûre: la mayonnaise prend vraiment tout son temps pour monter, l'histoire complète durant deux belles heures et demie. Personnellement, je ne les ai guère vu passer, mais je comprends aisément que cela puisse paraître longuet à certain(e)s d'entre vous. Cela aura peut-être très légèrement influé sur ma note, finalement. Bref... n'en tenez aucun compte et ma foi, si cela vous tente, foncez !
Le Mans 66
Film américain de James Mangold (2019)
Trois étoiles et demie pour sanctionner un moment plutôt plaisant. L'une des grandes qualités du film est qu'il a du rythme, bien utile pour nous intéresser sur la durée. J'ai aussi apprécié quelques pointes d'humour, savamment distillées. Je ne suis pas sûr qu'il soit facile d'écrire un film sur le sport. Il me faudrait voir Le Mans (tout court) pour oser une comparaison. L'opportunité de revoir Steve McQueen...
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Encore un peu d'huile dans le moteur ?
Très bien: vous aurez peut-être envie de lire aussi l'avis de Pascale.
6 commentaires:
Matt et Christian, 2 raisons suffisantes pour foncer.
Il y a aussi Virages avec MON Paul au jeu tellement outrancier...
Hé ! Je n'ai pas dit ça pour tous les films de Paulo !
Bon, on est d'accord pour Matt et Christian. C'est déjà ça.
Ah ben j'espère bien. Mais je ne suis pas près de l'oublier.
Tu es rancunière, toi ? Je n'y crois qu'à moitié.
Un film assez classique mais possédant une mise en scène efficace, suffisamment universel pour intéresser, porté par de très belles interprétations. Je n'aurais jamais cru qu'un film sur des courses automobiles m'intéresseraient autant.
J'en profite pour te souhaiter un bon Noël (en retard) et de très bonnes fêtes !
Moi non plus, je n'aurais pas pu imaginer qu'un tel film me plairait autant.
C'est bien ficelé et, avec leur capital sympathie, Matt et Christian tirent le tout vers le haut.
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