Est-ce la faute de la bande dessinée ? La figure du Gaulois revient régulièrement dans le débat public comme le symbole du Français moyen fier de ses traditions et, de facto, hostile au changement. J'avoue franchement que je n'y ai pas réfléchi en découvrant Astérix et Cléopâtre, dessin animé sorti en 1968 et tiré de l'album de 1965...
Cette histoire, je pense que nous sommes nombreux à la connaître aussi grâce à Astérix & Obélix: Mission Cléopâtre, son adaptation filmée, signée Alain Chabat et carton du box-office français en 2002. Sans surprise véritable, on retrouve donc ici nos braves amis gaulois du côté de l'Égypte, venus en aide à un architecte local assez nul, mais désigné en haut lieu pour construire un palais à vitesse grand V. L'objectif de la pharaonne est en réalité de prouver à César himself que le peuple égyptien est supérieur à son voisin et occupant romain. Vous imaginez sans doute la suite (bagarreuse) et la fin (heureuse). Je ne vais rien démentir, mais je n'en dirai pas plus sur le scénario...
Sur le plan formel, cet Astérix et Cléopâtre, parce que de facture "classique", pâtit évidemment de la comparaison avec les productions animées d'aujourd'hui. Techniquement dépassé, il reste regardable comme un plaisir d'enfance, d'autant plus proche de l'oeuvre originelle qu'Albert Uderzo, dessinateur, et René Goscinny, scénariste, signent eux-mêmes cette modeste adaptation de leurs travaux. Un doublage talentueux et l'ajout de scènes chantées (!) apportent quelque chose de neuf pour l'époque, qu'on a bien le droit d'apprécier encore aujourd'hui, cinquante ans plus tard. Le duo des méchants m'a plu. Objectivement, je préfère le film, mais bon... on ne va pas chipoter !
Astérix et Cléopâtre
Film français d'Albert Uderzo et René Goscinny (1968)
Bon... si vous aimez les Gaulois animés, en dessins ou images réelles, mon index des films vous permettra d'en retrouver d'autres. L'opus d'aujourd'hui est assez brut de décoffrage, mais se montre vraiment respectueux de la tradition "astérixienne"... et pour cause ! Cela ne doit pas vous décourager de voir les autres, avec une mention pour celui d'Alexandre Astier: Astérix - Le domaine des dieux (2014).
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Et un pas de plus pour le Movie Challenge...
Hop, case n°15: "Le réalisateur du film n'est ni acteur, ni cinéaste" !
Et, tant qu'à faire, un petit clin d'oeil à rebondissement...
L'occasion de vous signaler que Vincent nous initie aux joies du bain.
Cette histoire, je pense que nous sommes nombreux à la connaître aussi grâce à Astérix & Obélix: Mission Cléopâtre, son adaptation filmée, signée Alain Chabat et carton du box-office français en 2002. Sans surprise véritable, on retrouve donc ici nos braves amis gaulois du côté de l'Égypte, venus en aide à un architecte local assez nul, mais désigné en haut lieu pour construire un palais à vitesse grand V. L'objectif de la pharaonne est en réalité de prouver à César himself que le peuple égyptien est supérieur à son voisin et occupant romain. Vous imaginez sans doute la suite (bagarreuse) et la fin (heureuse). Je ne vais rien démentir, mais je n'en dirai pas plus sur le scénario...
Sur le plan formel, cet Astérix et Cléopâtre, parce que de facture "classique", pâtit évidemment de la comparaison avec les productions animées d'aujourd'hui. Techniquement dépassé, il reste regardable comme un plaisir d'enfance, d'autant plus proche de l'oeuvre originelle qu'Albert Uderzo, dessinateur, et René Goscinny, scénariste, signent eux-mêmes cette modeste adaptation de leurs travaux. Un doublage talentueux et l'ajout de scènes chantées (!) apportent quelque chose de neuf pour l'époque, qu'on a bien le droit d'apprécier encore aujourd'hui, cinquante ans plus tard. Le duo des méchants m'a plu. Objectivement, je préfère le film, mais bon... on ne va pas chipoter !
Astérix et Cléopâtre
Film français d'Albert Uderzo et René Goscinny (1968)
Bon... si vous aimez les Gaulois animés, en dessins ou images réelles, mon index des films vous permettra d'en retrouver d'autres. L'opus d'aujourd'hui est assez brut de décoffrage, mais se montre vraiment respectueux de la tradition "astérixienne"... et pour cause ! Cela ne doit pas vous décourager de voir les autres, avec une mention pour celui d'Alexandre Astier: Astérix - Le domaine des dieux (2014).
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Et un pas de plus pour le Movie Challenge...
Hop, case n°15: "Le réalisateur du film n'est ni acteur, ni cinéaste" !
Et, tant qu'à faire, un petit clin d'oeil à rebondissement...
L'occasion de vous signaler que Vincent nous initie aux joies du bain.
2 commentaires:
Les adaptations animées ne sont pas terribles mais par rapport aux irregardables Tintin les Astérix font office de chef doeuvres.
Elle est bien jolie Cleo avec son petit nez pointu dans son bain de lait d'ânesse j'imagine.
J'avais oublié qu'ils y avaient eu des longs-métrages animés Tintin...
Le plus surprenant dans Cléopâtre, ici, ce n'est pas son nez, mais sa voix de crécelle !
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