Un petit mot ce jour, simplement pour signaler que j'ai revu Cure. Mon impression est un peu meilleure qu'à la première vision. Il faut dire que c'est sur un vrai écran cinéma que je l'ai apprécié cette fois. Si vous voulez tout savoir, cette redécouverte précoce est dû au fait que j'ai présenté le film pour une soirée de mon association cinéphile. C'était pour moi une première et tout s'est plutôt bien déroulé. Ouf !
Il faut dire que j'ai été chanceux: plutôt que d'agir en solo, j'ai eu l'occasion de faire équipe avec Maxime, un étudiant qui prépare justement une thèse sur le cinéma nippon. J'ai donc pu me contenter de présenter Kiyoshi Kurosawa avant le film, mon comparse assurant pour sa part le gros de l'animation du débat qui a suivi la projection. Possible d'ailleurs que nous puissions très prochainement récidiver ! J'espère honnêtement que ce sera autour d'un film plus "accessible" pour moi. Si cela se confirme, il est probable que je vous en reparle.
En attendant, j'ai vaguement cherché quelques infos complémentaires relatives à Kiyoshi Kurosawa. Le Monde a publié il y a presque un mois un article évoquant sa possible venue au prochain Festival de Cannes. Isabelle Regnier, la signataire du papier, s'avançait même à affirmer que d'autres cinéastes japonais pourraient être de la partie, à l'image de Naomi Kawase ou de Hirokazu Kore-eda (et je vote pour, moi !). C'est dans les colonnes du journal québécois La Presse que j'ai trouvé l'anecdote la plus étonnante: pour un film à venir, notre star du jour aurait fait appel à... Tahar Rahim ! Son scénario "parle de la France d'aujourd'hui de manière symbolique et avec des éléments d'horreur". Fait inédit, le cinéaste aurait été contraint de chercher des subsides hors de son pays. "Au Japon, dit-il, c'est presque devenu impossible d'obtenir de l'argent pour un film qui n'est pas basé sur une franchise ou un manga". Une bonne raison de plus pour le soutenir, peut-être...
En attendant, j'ai vaguement cherché quelques infos complémentaires relatives à Kiyoshi Kurosawa. Le Monde a publié il y a presque un mois un article évoquant sa possible venue au prochain Festival de Cannes. Isabelle Regnier, la signataire du papier, s'avançait même à affirmer que d'autres cinéastes japonais pourraient être de la partie, à l'image de Naomi Kawase ou de Hirokazu Kore-eda (et je vote pour, moi !). C'est dans les colonnes du journal québécois La Presse que j'ai trouvé l'anecdote la plus étonnante: pour un film à venir, notre star du jour aurait fait appel à... Tahar Rahim ! Son scénario "parle de la France d'aujourd'hui de manière symbolique et avec des éléments d'horreur". Fait inédit, le cinéaste aurait été contraint de chercher des subsides hors de son pays. "Au Japon, dit-il, c'est presque devenu impossible d'obtenir de l'argent pour un film qui n'est pas basé sur une franchise ou un manga". Une bonne raison de plus pour le soutenir, peut-être...
8 commentaires:
Il est beau.
Ne me remercie pas pour ce commentaire hautement cinéphile.
Kyoshi Kurosawa est un cinéaste que j'aime beaucoup aujourd'hui après avoir eu une première expérience mitigée. Même si je ne suis pas sorti emballé par son récent "Real", je reste marqué par mon dernier visionnage de "Kairo". "Cure" est un bon souvenir mais il faudrait que je le revois pour mieux l'apprécier.
"revoie" pardon, mon subjonctif a des hoquets parfois :)
@Pascale:
L'avantage, c'est que tu le reconnaîtras, la prochaine fois que tu le croiseras dans la rue. Ne me remercie pas non plus.
@Princécranoir 1:
Je dois reconnaître que j'en verrais volontiers un autre, "Kairo" ou "Shokuzai" par exemple, pour me faire une idée plus juste du personnage. Je serais également curieux de lire ta chronique de "Cure".
@Princécranoir 2:
Tout est pardonné. C'est tendance, je crois.
Comme quoi, le cinéma Japonais a également ses propres problèmes - même si l'hégémonie du manga dans la production cinématographique nippon ne date pas d'aujourd'hui.
Toutes mes félicitations concernant tes premiers pas dans l'animation de ton ciné club :)
Oui, j'ai trouvé intéressant de relever cette petite phrase du cinéaste japonais.
Et merci, 2 flics !
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