Restons un peu en Asie, voulez-vous ? J'aurais tout aussi bien pu reparler de Basquiat, biopic consacré à l'artiste américain que j'ai découvert l'année dernière. Je préfère toutefois ne pas revenir immédiatement sur mes films de peintre et dire plutôt quelques mots de Chen Kaige. Palme d'or en 1993 avec Adieu ma concubine, oeuvre sur la vie de deux artistes lyriques de Pékin, le réalisateur chinois a aussi réalisé... un opéra ! Avant-hier soir, j'ai ainsi eu l'honneur de découvrir sa version de la Turandot de Giacomo Puccini. Un enchantement pour les oreilles, mais aussi un vrai émerveillement pour les yeux. Pour moi, la cerise sur le gâteau, après avoir également pu faire une interview (à distance) du maître asiatique !
Pour ce que j'en connais donc, sur scène comme à l'écran, ce dernier se caractérise notamment par l'ampleur de ses productions. Un autre de ses films que j'ai vu s'appelle L'empereur et l'assassin. Fresque magistrale sur la Chine féodale, c'est une oeuvre pour le moins fascinante, visuellement magnifique: une débauche de costumes dans une profusion de décors. D'aucuns jugeront le rythme trop lent pour parvenir à s'intéresser à cette histoire. Ce n'est pas mon cas. Comme j'ai déjà eu plusieurs fois l'occasion de le signaler ici, j'aime les longs métrages de ce genre et me réjouis dès lors que d'autres soient créés aujourd'hui, plusieurs décennies après les péplums hollywoodiens. Je vais essayer de suivre l'actualité de Chen Kaige. Peut-être aussi, un jour prochain, reverrai-je Adieu ma concubine.
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