Une chronique de Martin
Aujourd'hui, une analyse de film que je veux bien admettre largement subjective: quand je parle d'Abyss, je fais abstraction d'une partie de ses défauts. Des films de James Cameron que j'ai découverts jusqu'à aujourd'hui, il reste mon préféré. J'aime beaucoup ce qu'il raconte et, surtout, j'aime aussi la manière dont il le raconte.

L'histoire en deux mots ? Un sous-marin américain fait naufrage après avoir poursuivi un écho radar non identifié, qui pourrait bien venir d'un submersible soviétique. L'état-major veut comprendre. Pour cela, il envoie une section militaire à bord d'une plateforme pétrolière sous-marine, conçue par une femme ingénieur et gérée jusqu'alors par une poignée de civils. Le scénario d'Abbys repose donc d'abord la confrontation de deux mondes. Il va bien plus loin dans l'exploration du caractère humain, mais je ne vous dirais pas comment. Aucune envie de vous gâcher les surprises d'un récit épique et touchant à la fois. J'y suis moi-même très sensible.


Film américain de James Cameron (1989)
Un film sur la coexistence pacifique sorti l'année de la chute du mur de Berlin: j'y vois plus qu'un message d'espoir. Je crois avoir découvert James Cameron avec ce long-métrage: je le préfère largement à Avatar et même un peu à Titanic. Je crois honnête d'ajouter qu'il ne fera pas forcément l'unanimité. Le propos reste consensuel et les développements (assez) prévisibles. J'aime pourtant le message du film: on peut se respecter sans être semblables. Désormais, à vous de voir si vous accrochez ou pas...
----------
Juste pour vous donner deux avis complémentaires...
Je vous invite à aller lire la double analyse de "L'oeil sur l'écran". J'ajoute que les opinions divergent parfois selon la version du film considérée, courte ou longue. Le même DVD permet de voir les deux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire