Une chronique de Martin
Je me pose la question: est-ce que ma connaissance du cinéma mondial est désormais trop exhaustive pour que j'apprécie les films de James Bond ? Je constate en tout cas que je n'ai pas pris un plaisir démesuré en regardant une nouvelle fois Le monde ne suffit pas, opus numéro 19 de la série mythique. Avec l'Irlandais Pierce Brosnan dans le rôle principal, le long-métrage livre la marchandise attendue, mais sans paquet cadeau. Il y a là tout ce qui fait la franchise habituellement: des courses poursuites, des gadgets, des jolies filles et de la vodka martini au shaker. Rien de franchement nouveau.
L'action du film débute en Espagne, quand 007 récupère une mallette de billets en vue de la rendre à son propriétaire. C'est ce qui se passe après quelques échanges de coup de feu, et sitôt l'espion de retour sur le sol anglais. Problème: à peine l'argent remis au riche industriel auquel il avait été volé, la valise explose et éparpille façon puzzle ladite grosse fortune. Malgré une épaule en vrac, James fait alors rapidement ce qu'il fait le mieux: il couche avec la femme médecin censée juger de son aptitude au service et s'envole dans la foulée vers l'Europe de l'est pour protéger la fille unique du regretté défunt. Le monde ne suffit pas s'offre une nouvelle James Bond girl française: Miss Sophie Marceau herself, pour ne pas la nommer. Comme la photo vous le montre, il y a aussi Denise Richards.
Quant au méchant de cette histoire, c'est Robert Carlyle qui lui prête son visage, la boule à zéro et les cicatrices tenant lieu de passeport pour la crédibilité. Sans trop vous en dire, j'ai juste envie de signaler qu'ici, la bonne idée est que le vilain garçon est condamné à mort avant d'avoir croisé la route du citoyen de sa gracieuse majesté. Renard - c'est son nom, en français dans le texte - a pris une balle dans la tête et, curieusement, c'est ce qui fait sa force, le miraculé étant devenu provisoirement insensible à toute douleur. Faute d'adrénaline pure, Le monde ne suffit pas vous offrira un petit tour de la planète et quelques jolies scènes de cascade. Pas si mal. Les "bondophiles" pourront aussi applaudir des deux mains la 17ème et dernière participation de Desmond Llewelyn dans le rôle de Q.
Le monde ne suffit pas
Film britannique de Michael Apted (1999)
Un smiley un peu gêné: dire du mal de James Bond n'est pas chose facile. J'ai tout de même l'impression que ce 19ème épisode carbure à l'ordinaire. Cela dit, pour être honnête, je me suis moins ennuyé que devant Quantum of solace, sa dernière mission en date. Reste désormais à espérer que le 23ème numéro de 007, dont le tournage vient de commencer, sache quelque peu relever le niveau...
L'action du film débute en Espagne, quand 007 récupère une mallette de billets en vue de la rendre à son propriétaire. C'est ce qui se passe après quelques échanges de coup de feu, et sitôt l'espion de retour sur le sol anglais. Problème: à peine l'argent remis au riche industriel auquel il avait été volé, la valise explose et éparpille façon puzzle ladite grosse fortune. Malgré une épaule en vrac, James fait alors rapidement ce qu'il fait le mieux: il couche avec la femme médecin censée juger de son aptitude au service et s'envole dans la foulée vers l'Europe de l'est pour protéger la fille unique du regretté défunt. Le monde ne suffit pas s'offre une nouvelle James Bond girl française: Miss Sophie Marceau herself, pour ne pas la nommer. Comme la photo vous le montre, il y a aussi Denise Richards.
Quant au méchant de cette histoire, c'est Robert Carlyle qui lui prête son visage, la boule à zéro et les cicatrices tenant lieu de passeport pour la crédibilité. Sans trop vous en dire, j'ai juste envie de signaler qu'ici, la bonne idée est que le vilain garçon est condamné à mort avant d'avoir croisé la route du citoyen de sa gracieuse majesté. Renard - c'est son nom, en français dans le texte - a pris une balle dans la tête et, curieusement, c'est ce qui fait sa force, le miraculé étant devenu provisoirement insensible à toute douleur. Faute d'adrénaline pure, Le monde ne suffit pas vous offrira un petit tour de la planète et quelques jolies scènes de cascade. Pas si mal. Les "bondophiles" pourront aussi applaudir des deux mains la 17ème et dernière participation de Desmond Llewelyn dans le rôle de Q.
Le monde ne suffit pas
Film britannique de Michael Apted (1999)
Un smiley un peu gêné: dire du mal de James Bond n'est pas chose facile. J'ai tout de même l'impression que ce 19ème épisode carbure à l'ordinaire. Cela dit, pour être honnête, je me suis moins ennuyé que devant Quantum of solace, sa dernière mission en date. Reste désormais à espérer que le 23ème numéro de 007, dont le tournage vient de commencer, sache quelque peu relever le niveau...
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