Né de la tradition orale, il ne serait devenu un personnage d'oeuvres écrites qu'au 14ème siècle. Robin des Bois n'a jamais existé, dit-on. Nul n'ignore pourtant le nom de cet Anglais, chef d'un petit groupe bataillant contre les puissants pour restituer aux pauvres l'argent qu'on leur aurait volé. Une belle âme et un vrai modèle chevaleresque.
Dans La rose et la flèche, Robin a déjà passé vingt ans de sa vie derrière Richard Coeur de Lion, son roi, en croisade. Le monarque étant devenu sanguinaire, il refuse de lui obéir et est alors condamné pour cela à la mort par pendaison. Contre toute attente, le souverain accorde finalement son pardon - je passe allégrement sur les détails - et c'est ainsi que Robin peut ENFIN rentrer en Angleterre, accompagné par Petit Jean, le plus fidèle de ses anciens compagnons de jeunesse. L'important pour lui ? Reconquérir Marianne, son amoureuse de jadis !
Oups ! Ce ne sera pas facile, vu que la belle est devenue... abbesse. L'intérêt du récit tient justement à ce que le principal protagoniste, qu'on imagine invulnérable, est loin d'avoir la partie gagnée d'avance. Il se débat dans un monde dont les codes semblent lui échapper. Même lui juge bien naïfs ceux qui croient aux chansons à sa gloire. D'autres veulent sa peau, à commencer par le shérif de Nottingham. J'avoue: au début du film, j'ai eu peur, car le ton comique adopté m'apparaissait peu en adéquation avec ce que j'attendais du film. Heureusement, petit à petit, Robin change de visage: son altruisme s'efface et laisse place à une forme d'orgueil plutôt dévastatrice. Marianne, elle, ne supporte que très difficilement cette évolution. Conséquence: plutôt léger au début, le long-métrage adopte un ton bien plus grave par la suite. Le résultat ? Imparfait, mais intéressant. Le must ? Retrouver Audrey Hepburn et Sean Connery, im-pec-cables !
La rose et la flèche
Film américano-britannique de Richard Lester (1976)
Il y a quelque chose d'assez magique dans ce film, qui paraît capable de renforcer le mythe de Robin des Bois en commençant par l'affaiblir. Résultat: je le trouve modeste et plus beau que le Robin des Bois revisité par ce bon vieux Ridley Scott (un peu trop lisse à mon goût). Bon... il est vrai que je n'ai pas revu cette version depuis quinze ans. Prochaines étapes: Errol Flynn et Disney. Mais non, pas tout de suite !
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Envie de lire d'autres avis sur le film du jour ?
Parfait ! Je vous suggère de faire un petit tour chez Benjamin et Lui.
Dans La rose et la flèche, Robin a déjà passé vingt ans de sa vie derrière Richard Coeur de Lion, son roi, en croisade. Le monarque étant devenu sanguinaire, il refuse de lui obéir et est alors condamné pour cela à la mort par pendaison. Contre toute attente, le souverain accorde finalement son pardon - je passe allégrement sur les détails - et c'est ainsi que Robin peut ENFIN rentrer en Angleterre, accompagné par Petit Jean, le plus fidèle de ses anciens compagnons de jeunesse. L'important pour lui ? Reconquérir Marianne, son amoureuse de jadis !
Oups ! Ce ne sera pas facile, vu que la belle est devenue... abbesse. L'intérêt du récit tient justement à ce que le principal protagoniste, qu'on imagine invulnérable, est loin d'avoir la partie gagnée d'avance. Il se débat dans un monde dont les codes semblent lui échapper. Même lui juge bien naïfs ceux qui croient aux chansons à sa gloire. D'autres veulent sa peau, à commencer par le shérif de Nottingham. J'avoue: au début du film, j'ai eu peur, car le ton comique adopté m'apparaissait peu en adéquation avec ce que j'attendais du film. Heureusement, petit à petit, Robin change de visage: son altruisme s'efface et laisse place à une forme d'orgueil plutôt dévastatrice. Marianne, elle, ne supporte que très difficilement cette évolution. Conséquence: plutôt léger au début, le long-métrage adopte un ton bien plus grave par la suite. Le résultat ? Imparfait, mais intéressant. Le must ? Retrouver Audrey Hepburn et Sean Connery, im-pec-cables !
La rose et la flèche
Film américano-britannique de Richard Lester (1976)
Il y a quelque chose d'assez magique dans ce film, qui paraît capable de renforcer le mythe de Robin des Bois en commençant par l'affaiblir. Résultat: je le trouve modeste et plus beau que le Robin des Bois revisité par ce bon vieux Ridley Scott (un peu trop lisse à mon goût). Bon... il est vrai que je n'ai pas revu cette version depuis quinze ans. Prochaines étapes: Errol Flynn et Disney. Mais non, pas tout de suite !
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