Je suppose que nous sommes nombreux à rêver d'un jumeau ou sosie acceptant d'assumer nos activités les plus ingrates à notre place. Dans le bien nommé La gueule de l'autre, un homme politique véreux se sent menacé par une relation ancienne. Pour mener une campagne électorale, l'un de ses collaborateurs décide d'en appeler à son cousin !
Scénariste et producteur, Jean Poiret se tourne vers Pierre Tchernia pour réaliser cette comédie bouffonne et confie à l'ami Michel Serrault le double rôle du leader des Conservateurs indépendants progressistes et de son parent, un acteur à la petite semaine. C'est drôle ? Oui. C'est désopilant ? Euh... non. Au temps de Giscard, je peux admettre que l'histoire avait un petit quelque chose de corrosif, mais sa force semble bien effacée désormais, 45 ans après la sortie dans les salles obscures. Vous noterez que, même en 1979, La gueule de l'autre n'avait rencontré qu'un succès d'estime, avec à peine plus d'un million de spectateurs (32ème rang du box-office / 19ème film français). Aujourd'hui, reste tout de même le plaisir de revoir des acteurs familiers dans leurs oeuvres, parmi lesquels Roger Carel, Michel Blanc ou, du côté de ces dames, Bernadette Lafont et Dominique Lavanant. Très décent, ce casting élève un peu le niveau du film: c'est déjà ça !
La gueule de l'autre
Film français de Pierre Tchernia (1979)
Du même réalisateur, très franchement, je préfère Le viager (1972). Le film d'aujourd'hui - son troisième (sur quatre) - est un bonbon nostalgique, au goût quelque peu passé. Bon, il y a pire comédie ! C'est le thème du double qui vous a intéressé ? Je vous recommande de (re)découvrir deux films: Président d'un jour et Second tour. Sérieux ou pas, je suggère aussi Le dictateur, Kagemusha, Enemy...
----------
Scénariste et producteur, Jean Poiret se tourne vers Pierre Tchernia pour réaliser cette comédie bouffonne et confie à l'ami Michel Serrault le double rôle du leader des Conservateurs indépendants progressistes et de son parent, un acteur à la petite semaine. C'est drôle ? Oui. C'est désopilant ? Euh... non. Au temps de Giscard, je peux admettre que l'histoire avait un petit quelque chose de corrosif, mais sa force semble bien effacée désormais, 45 ans après la sortie dans les salles obscures. Vous noterez que, même en 1979, La gueule de l'autre n'avait rencontré qu'un succès d'estime, avec à peine plus d'un million de spectateurs (32ème rang du box-office / 19ème film français). Aujourd'hui, reste tout de même le plaisir de revoir des acteurs familiers dans leurs oeuvres, parmi lesquels Roger Carel, Michel Blanc ou, du côté de ces dames, Bernadette Lafont et Dominique Lavanant. Très décent, ce casting élève un peu le niveau du film: c'est déjà ça !
La gueule de l'autre
Film français de Pierre Tchernia (1979)
Du même réalisateur, très franchement, je préfère Le viager (1972). Le film d'aujourd'hui - son troisième (sur quatre) - est un bonbon nostalgique, au goût quelque peu passé. Bon, il y a pire comédie ! C'est le thème du double qui vous a intéressé ? Je vous recommande de (re)découvrir deux films: Président d'un jour et Second tour. Sérieux ou pas, je suggère aussi Le dictateur, Kagemusha, Enemy...
----------
Et pour prolonger le plaisir...
Vous pouvez toujours accorder un peu de temps à "L'oeil sur l'écran".
Vous pouvez toujours accorder un peu de temps à "L'oeil sur l'écran".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire