Aujourd'hui, j'offre deux films pour le prix d'un ! Deux longs-métrages français sortis l'année dernière m'ont semblé pouvoir être regroupés dans une même chronique, sachant qu'ils sont l'un et l'autre d'un genre que notre très cher cinéma en bleu-blanc-rouge a longtemps snobé. Libre à vous ensuite de considérer que c'est bien dommage... ou pas !
Le dernier voyage
Film français de Romain Quirot (2021)
Romain Quirot a 36 ans et c'est son premier long - il reprend l'intrigue d'un court sorti en 2015. Le personnage principal est un astronaute engagé pour détruire une immense lune rouge qui se rapproche dangereusement de la Terre et pourrait entraîner la fin du monde. Encore un héros de ce genre ? Oui, sauf qu'il renonce à sa mission spatiale et doit alors fuir pour échapper à des autorités hargneuses face au constat qu'il n'y a probablement plus d'espoir pour l'humanité. Seule une adolescente rebelle pourrait changer la donne. C'est à vous d'envisager la chose en découvrant ce joli film qui, sous les oripeaux d'un blockbuster ordinaire, s'approche de la fable écolo et sensible. Tout n'est pas parfait, mais cet opus possède bien assez de qualités graphiques pour nous embarquer illico dans son monde à la dérive. Jamais tape à l'oeil et toujours pertinent, il dispose d'atouts certains pour convaincre les amateurs d'une science-fiction exigeante. Bravo !
Méandre
Film français de Mathieu Turi (2021)
J'aurais aimé être aussi enthousiaste pour le film de Mathieu Turi. L'auteur, 35 ans, signe ici son deuxième long, mais son CV de cinéma impressionne par le nombre de collaborations avec des cinéastes majeurs comme Quentin Tarantino, Clint Eastwood ou Woody Allen. Cette fois bel et bien crédité pour son travail, le jeune réalisateur s'appuie sur ses influences geek pour nous proposer d'accompagner une femme éprouvée par un deuil qui se réveille... dans un labyrinthe faits de tuyaux, où elle doit ramper pour (peut-être) s'en sortir. Qu'est-ce que cela signifie donc ? À nouveau, je vous laisse en juger par vous-mêmes. Mon regret à moi, c'est en fait que le scénario s'avère faiblard, alors que la forme, elle, est plutôt intéressante. Honnêtement, je ne suis pas entré en empathie avec le personnage principal de ce qui aurait pu être un thriller autrement plus intense. Oui, je reste ici un peu frustré - mais pas au moins d'être en colère...
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Et vous, tout cela vous parle-t-il ?
Bon... mes blogs de référence n'ont évoqué aucun de ces deux films. J'aimerais bien savoir ce que vous pensez, les un(e)s et les autres. D'une manière générale, je me réjouis de l'émergence d'un cinéma français de genre. Et il n'est pas interdit d'avoir d'autres références...
Le dernier voyage
Film français de Romain Quirot (2021)
Romain Quirot a 36 ans et c'est son premier long - il reprend l'intrigue d'un court sorti en 2015. Le personnage principal est un astronaute engagé pour détruire une immense lune rouge qui se rapproche dangereusement de la Terre et pourrait entraîner la fin du monde. Encore un héros de ce genre ? Oui, sauf qu'il renonce à sa mission spatiale et doit alors fuir pour échapper à des autorités hargneuses face au constat qu'il n'y a probablement plus d'espoir pour l'humanité. Seule une adolescente rebelle pourrait changer la donne. C'est à vous d'envisager la chose en découvrant ce joli film qui, sous les oripeaux d'un blockbuster ordinaire, s'approche de la fable écolo et sensible. Tout n'est pas parfait, mais cet opus possède bien assez de qualités graphiques pour nous embarquer illico dans son monde à la dérive. Jamais tape à l'oeil et toujours pertinent, il dispose d'atouts certains pour convaincre les amateurs d'une science-fiction exigeante. Bravo !
Méandre
Film français de Mathieu Turi (2021)
J'aurais aimé être aussi enthousiaste pour le film de Mathieu Turi. L'auteur, 35 ans, signe ici son deuxième long, mais son CV de cinéma impressionne par le nombre de collaborations avec des cinéastes majeurs comme Quentin Tarantino, Clint Eastwood ou Woody Allen. Cette fois bel et bien crédité pour son travail, le jeune réalisateur s'appuie sur ses influences geek pour nous proposer d'accompagner une femme éprouvée par un deuil qui se réveille... dans un labyrinthe faits de tuyaux, où elle doit ramper pour (peut-être) s'en sortir. Qu'est-ce que cela signifie donc ? À nouveau, je vous laisse en juger par vous-mêmes. Mon regret à moi, c'est en fait que le scénario s'avère faiblard, alors que la forme, elle, est plutôt intéressante. Honnêtement, je ne suis pas entré en empathie avec le personnage principal de ce qui aurait pu être un thriller autrement plus intense. Oui, je reste ici un peu frustré - mais pas au moins d'être en colère...
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Et vous, tout cela vous parle-t-il ?
Bon... mes blogs de référence n'ont évoqué aucun de ces deux films. J'aimerais bien savoir ce que vous pensez, les un(e)s et les autres. D'une manière générale, je me réjouis de l'émergence d'un cinéma français de genre. Et il n'est pas interdit d'avoir d'autres références...
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