Il n'est pas rare de voir Cube cité comme l'un des films de référence du (bon) cinéma de genre. En 1999, le festival international du film fantastique de Gérardmer l'a honoré du Grand Prix, du Prix du public et du Prix de la critique - ce que j'ignorais encore en le regardant. Résultat honorable en France: près de 915.000 curieux dans les salles.
Ce chiffre lui vaut la 45ème place de notre box-office national 1999 et, sauf erreur, le tout premier rang des films canadiens anglophones les plus vus "chez nous". Tout cela est relativement impressionnant pour un long-métrage qui enferme ses personnages dans un labyrinthe truffé de pièges en tous genres. Qui y restera ? Et qui s'en sortira ? C'est évidemment la première question que le spectateur va se poser et pour ainsi dire l'unique enjeu du scénario. Cube a eu la bonne idée de se passer de fioriture et, du coup, d'aller directement à l'essentiel. Honnêtement, j'ai connu suspense plus ébouriffant: le défaut principal de ce huis-clos est en fait qu'on ne s'attache guère aux protagonistes. Las ! L'originalité des dangers qui les menacent n'a pas vraiment suffi à m'intéresser à leur sort. À noter que tout repose sur une logique mathématique et qu'il y a donc de quoi se triturer le cerveau en 3D. J'espérais un peu mieux, mais je ne suis pas mécontent de l'avoir vu !
Cube
Film canadien de Vincenzo Natali (1997)
Fichtre ! Wikipédia présente le film comme "une sorte de métaphore du conditionnement des êtres humains dans la société" (je cite). J'avouerai humblement que je n'ai pas poussé mon analyse jusque-là ! Je n'ai vu qu'un divertissement calibré et - relativement - efficace. D'autres huis-clos sont plus oppressants, tels que Panic room (2002). Bon, c'est toujours mieux que Les traducteurs, à mon humble avis...
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Si ma chronique ne vous suffit pas...
Je vous renvoie vers l'avis et les commentaires de "L'oeil sur l'écran".
Ce chiffre lui vaut la 45ème place de notre box-office national 1999 et, sauf erreur, le tout premier rang des films canadiens anglophones les plus vus "chez nous". Tout cela est relativement impressionnant pour un long-métrage qui enferme ses personnages dans un labyrinthe truffé de pièges en tous genres. Qui y restera ? Et qui s'en sortira ? C'est évidemment la première question que le spectateur va se poser et pour ainsi dire l'unique enjeu du scénario. Cube a eu la bonne idée de se passer de fioriture et, du coup, d'aller directement à l'essentiel. Honnêtement, j'ai connu suspense plus ébouriffant: le défaut principal de ce huis-clos est en fait qu'on ne s'attache guère aux protagonistes. Las ! L'originalité des dangers qui les menacent n'a pas vraiment suffi à m'intéresser à leur sort. À noter que tout repose sur une logique mathématique et qu'il y a donc de quoi se triturer le cerveau en 3D. J'espérais un peu mieux, mais je ne suis pas mécontent de l'avoir vu !
Cube
Film canadien de Vincenzo Natali (1997)
Fichtre ! Wikipédia présente le film comme "une sorte de métaphore du conditionnement des êtres humains dans la société" (je cite). J'avouerai humblement que je n'ai pas poussé mon analyse jusque-là ! Je n'ai vu qu'un divertissement calibré et - relativement - efficace. D'autres huis-clos sont plus oppressants, tels que Panic room (2002). Bon, c'est toujours mieux que Les traducteurs, à mon humble avis...
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Je vous renvoie vers l'avis et les commentaires de "L'oeil sur l'écran".
4 commentaires:
Le summum du film d'enfermement demeure quand même « Buried » sorti en 2010, ou l'on passe 90 mn avec Ryan Reynolds coincé vivant dans un cercueil,six pieds sous terre....
C'est vrai ! Vous me donnez envie de le regarder, si l'occasion se re-présente.
Traumatisant. Surtout la partie coupe frites...
Ah ouais, c'est une scène forte, d'autant que... c'est la première du film !
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