Le saviez-vous ? À l'échelle mondiale, Jurassic Park reste aujourd'hui le plus gros succès de Steven Spielberg. J'ai eu et saisi l'opportunité de revoir ce grand classique de mon adolescence sur écran géant. C'est évidemment pour ce type d'expérience que le film a été conçu. Plus d'un quart de siècle après sa sortie, tout fonctionne encore bien !
Il paraît que c'est un peu par hasard, au cours d'une conversation ordinaire, que Steven Spielberg apprit un jour que le romancier américain Michael Crichton avait écrit une histoire de dinosaures. Oups ! Même si j'ai lu le livre, je ne m'en souviens pas suffisamment pour vous indiquer si son adaptation cinéma lui est fidèle (ou non). Unique certitude: dans les deux cas, l'un des personnages principaux est un multi-millionnaire passionné par la génétique, John Hammond. À l'abri du besoin grâce à sa fortune, le vieux monsieur a pu réunir autour de lui les meilleurs chercheurs et, à partir de quelques gouttes de sang récupérées sur un moustique fossilisé, a ramené à la vie quelques-unes des espèces qui dominaient le monde il y a des millions d'années. Son espoir: en faire les stars d'un grand parc d'attractions...
Peut-être n'aurez-vous pas eu besoin de cette image pour comprendre que les choses vont mal tourner ! Je dois admettre que le scénario suit une voie très balisée, qui oppose les idéalistes de la recherche scientifique aux purs pragmatiques, lucides sur les possibles risques qu'elle induit. Hum... je veux être clair: le fait est que Jurassic Park demeure un divertissement et qu'il n'a pas vraiment ce côté réflexif de certains autres films de Spielberg. OK, et alors ? C'est bien ainsi. Très franchement, sur le plan formel, le film n'a rien à envier d'important à la plupart des blockbusters d'aujourd'hui. L'avoir revu dans une salle de cinéma me permet de vous redire que la puissance est toujours au rendez-vous, que ce soit à l'image ou du côté du son. Avec la musique de John Williams en prime, il n'y a donc rien à jeter !
Comme souvent chez Tonton Steven, les enfants occupent une place importante dans l'intrigue. Il n'est d'ailleurs pas interdit de penser qu'ils représentent le réalisateur, même si ce dernier trouve bien sûr d'autres alter egos dans son récit: il pourrait être l'homme riche soucieux de créer quelque chose d'inédit et de spectaculaire à la fois, mais aussi l'un des scientifiques raisonnables qui l'accompagnent. Maintenant, pour en revenir aux mômes de l'histoire, je dirai juste qu'ils me semblent représentatifs du style du cinéaste: un garçon volubile et une fille un peu froussarde, qui se montrent émerveillés par ce qu'ils découvrent, avant d'affronter le danger vaillamment. Petit regret de voir qu'ils ne sont guère autonomes des adultes. La fin du film est même une ode à la famille un rien sirupeuse. Dommage...
Il paraît que c'est un peu par hasard, au cours d'une conversation ordinaire, que Steven Spielberg apprit un jour que le romancier américain Michael Crichton avait écrit une histoire de dinosaures. Oups ! Même si j'ai lu le livre, je ne m'en souviens pas suffisamment pour vous indiquer si son adaptation cinéma lui est fidèle (ou non). Unique certitude: dans les deux cas, l'un des personnages principaux est un multi-millionnaire passionné par la génétique, John Hammond. À l'abri du besoin grâce à sa fortune, le vieux monsieur a pu réunir autour de lui les meilleurs chercheurs et, à partir de quelques gouttes de sang récupérées sur un moustique fossilisé, a ramené à la vie quelques-unes des espèces qui dominaient le monde il y a des millions d'années. Son espoir: en faire les stars d'un grand parc d'attractions...
Peut-être n'aurez-vous pas eu besoin de cette image pour comprendre que les choses vont mal tourner ! Je dois admettre que le scénario suit une voie très balisée, qui oppose les idéalistes de la recherche scientifique aux purs pragmatiques, lucides sur les possibles risques qu'elle induit. Hum... je veux être clair: le fait est que Jurassic Park demeure un divertissement et qu'il n'a pas vraiment ce côté réflexif de certains autres films de Spielberg. OK, et alors ? C'est bien ainsi. Très franchement, sur le plan formel, le film n'a rien à envier d'important à la plupart des blockbusters d'aujourd'hui. L'avoir revu dans une salle de cinéma me permet de vous redire que la puissance est toujours au rendez-vous, que ce soit à l'image ou du côté du son. Avec la musique de John Williams en prime, il n'y a donc rien à jeter !
Comme souvent chez Tonton Steven, les enfants occupent une place importante dans l'intrigue. Il n'est d'ailleurs pas interdit de penser qu'ils représentent le réalisateur, même si ce dernier trouve bien sûr d'autres alter egos dans son récit: il pourrait être l'homme riche soucieux de créer quelque chose d'inédit et de spectaculaire à la fois, mais aussi l'un des scientifiques raisonnables qui l'accompagnent. Maintenant, pour en revenir aux mômes de l'histoire, je dirai juste qu'ils me semblent représentatifs du style du cinéaste: un garçon volubile et une fille un peu froussarde, qui se montrent émerveillés par ce qu'ils découvrent, avant d'affronter le danger vaillamment. Petit regret de voir qu'ils ne sont guère autonomes des adultes. La fin du film est même une ode à la famille un rien sirupeuse. Dommage...
Encore une fois, j'insiste: c'est du point de vue technique que le film impressionne et, encore aujourd'hui, peut sans nul doute être classé parmi les meilleurs du genre. Désormais, de nombreux acteurs s'expriment devant un fond vert avant que des effets spéciaux numériques soient ajoutés lors de la postproduction, ce qui affecte évidemment leur jeu - pour le meilleur ou pour le pire (vaste débat). Jurassic Park, lui, propose une matière un peu plus "artisanale". Ainsi, pour l'animation des dinos, il a été fait appel aux techniques modernes, mais également aux méthodes dites classiques, imaginées par les anciens: construction de poupées motorisées et prises de vue de figurines image par image. Et oui, c'est ce qui marche le mieux ! Seule condition: avoir su conserver un peu de votre candeur de gosse.
Jurassic Park
Film américain de Steven Spielberg (1994)
Dans mon panthéon personnel, ce long-métrage n'est pas le numéro 1 du réalisateur, mais il vaut le détour, surtout dans une salle obscure équipée d'un écran digne de ce nom. On parle ici de cinéma référencé, Quand les dinosaures dominaient le monde (1970) pouvant tenir lieu de point de départ - et étant cité en clin d'oeil ! Pour un léger décalage, je vous suggère de (re)voir Le voyage d'Arlo.
----------
Et si vous voulez un point de vue extérieur...
Je signale que Pascale parle du film après l'avoir vu en 3D relief. Ideyvonne, elle, publie des images et Dasola... a évoqué le bouquin !
10 commentaires:
J'avais été sévère avec mes 2 étoiles. Je pense que c'est à cause de la 3D, moche et inutile car j'aime énormément ce film.
Je l'ai revu pendant le confinement.
J'aime bien les enfants. J'ai revu le petit garçon mais je ne sais plus dans quel film...
Et puis j'adore le trio d'acteurs. Quel humour !
Je crois que mon Spielberg (que je me garderais bien d'appeler tonton) préféré est Attrape moi si tu peux qui d'ailleurs passera dans le poste cette semaine. Vais je encore me laisser happer ?
je m'en souviens pas
Correction faite, merci !
J'ai regardé pour le petit garçon. Il joue aussi dans "Présumé innocent" et est toujours acteur aujourd'hui. Son dernier film ? "Bohemian Rhapsody" dans le rôle de John Deacon. Classe !
Le trio d'acteurs ? Dern, Neill, Attenborough ? Avec Goldblum, ça fait quatre.
Et sinon, je confirme: "Arrête-moi si tu peux" est un excellent film avec TON Léo.
Oui c'est ça, Bohemian Rhapsody c'est ça. Super classe.
Le trio pour moi c'est Laura, Sam et Jeff.
Un des meilleurs film/rôle de MON Leo.
Ya un c'est ça de trop.
@Pascale:
1 - C'est amusant, tout de même ! Il a bien évolué, ce petit !
2 - OK, nous avons donc le même trio. Cela dit, Richard est bon aussi.
3 - Nous sommes d'accord sur ce film et TON Léo. Il faudra que j'en reparle.
@Encore Pascale:
Oui, c'est ça !
On se croirait chez Quentin Dupieux...
Toujours une merveille, avec des effets spéciaux qui nous avaient époustouflés à l'époque. Ils sont gardé le charme de cette époque bénie qui évitait la surenchère des fonds verts. J'apprécie notamment que beaucoup de ces grosses bêtes étaient animés mécaniquement, ce qui les rend d'autant plus effrayantes.
Ton article m'a donné l'envie de revenir faire un tour dans ce parc. Merci :-)
Franchement, sur grand écran, ça envoie du lourd et je suis heureux d'y être retourné.
Verra-t-on les dinos débarquer en fanfare chez Princécranoir ? C'est tout le mal que je leur souhaite.
Rebonjour Martin, je trouve que ce film se bonifie en vieillissant. Je le revois toujours avec plaisir. Bonne journée.
Je ne suis pas loin d'être d'accord. Il traverse les années sans passer de mode.
D'ailleurs, je me demande si ce n'est pas le meilleur de la saga... mais je n'ai pas vu les autres.
Enregistrer un commentaire