mercredi 26 juin 2019

Il était (encore) une fois...

Un jour, en furetant dans le rayon cinéma d'une librairie, j'ai déniché un ouvrage très intéressant et soigné sur les productions Disney. Revoir les dessins animés classiques de chez Mickey m'intéresse. Comprendre la manière dont ils ont été conçus également. Ces envies m'ont poussé à visionner La belle au bois dormant. Diffusé à la télé !

Je m'intéresse si peu à l'actualité de la petite lucarne que j'ai raté d'autres films. Tant pis ! J'ai bien apprécié celui-là, même si le récit autour de cette jeune fille bientôt plongée dans un profond sommeil s'avère ultra-prévisible. Comment dire ? Pour moi, ça "fonctionne". J'oublie volontiers que des désaccords ont pu opposer les dessinateurs des décors et leurs collègues en charge de l'animation elle-même. Unique vrai désagrément: les (deux !) coupures pub au beau milieu. Après, pour être tout à fait honnête, j'étais certain qu'il y en aurait...

Bref... La belle au bois dormant ressemble à ce que j'en attendais. Adapté d'un conte de Charles Perrault, publié en 1697, il est évident que le film ne fait pas écho à notre société moderne. Toutefois, bien que de facture traditionnelle, c'est aussi une oeuvre d'une grande beauté plastique - au moins pour les amateurs du genre. Mention spéciale pour le personnage de Maléfique, une méchante charismatique dont j'ai trouvé les traits tout à fait remarquables. Malaimé à sa sortie, ce standard semble mieux apprécié de nos jours.

La belle au bois dormant
Film américain de Clyde Geronimi (1959)

C'est à son détriment, il me semble, que cet opus est parfois comparé à un autre: Blanche Neige et les sept nains, sorti... 22 ans plus tôt. Pour ma part, je trouve qu'il se classe dans le même registre: celui des "films de princesses" - où l'on retrouve évidemment Cendrillon. Parmi les derniers en date, La princesse et la grenouille, Raiponce et La reine des neiges restent, eux aussi, de bons souvenirs cinéma !

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Quelques liens pour aller plus loin...

- Ideyvonne nous montre plein d'images et cite un autre réalisateur !
- Pascale présente le film consacré à Maléfique (alias Angelina Jolie).
- Vincent, resté fidèle au dessin animé, en parle en termes élogieux.

4 commentaires:

ideyvonne a dit…

J'ai cité Wolfgang Reitherman car il est devenu par la suite le directeur de l'animation des studios Disney. Sinon, c'est bien Clyde Geronimi qui a été l'animateurt-réalisateur principal sur ce film ;)
Les graphismes sont de la même veine que les premiers longs-métrage d'animation (fin des années 30 jusqu'au années 60) avec les "Nine Old men"

Martin a dit…

Merci pour cette très intéressante précision, Ideyvonne !
Il faut dire que j'ai souvent un doute au moment de citer les réalisateurs des vieux Disney.

Quel sera le prochain sur ma liste ? C'est une question qui, à ce jour, reste sans réponse.

Pascale a dit…

Je l'ai revu le jour où il est passé à la télé. Je suis passée dessus par hasard en zappant et je suis restée avec grand plaisir.
J'ai eu ma période où je trouvais pénible de dire aux filles : attendez passivement que l'amour vous sauve.
Finalement attendre et espérer l'amour c'est pas si mal... à condition de ne pas faire QUE dormir bien sûr :-)

Martin a dit…

Pas question de dormir tout le temps, en effet, sauf à être victime d'une malédiction !