Bon... avant mon intermède cannois d'avant-hier, je vous avais parlé d'un petit film. Mon fil de chroniques m'invite à en évoquer un autre aujourd'hui: The fits, brièvement sorti en salles en janvier 2017. D'après ce que j'ai lu, il n'aura coûté "que" 150.000 dollars. Il a obtenu le Prix de la critique au Festival du film américain de Deauville 2016 !
En à peine plus d'une heure, Anna Rose Holmer, une documentariste expérimentée qui signe ici sa première fiction, vient coller sa caméra aux basques de son personnage: Toni, une (jeune) Afro-américaine qui, comme son frère, apprend la boxe en amateur. Les choses changent vite quand la demoiselle découvre, au-dessus de sa salle d'entraînement, un groupe de filles de tous âges, aussi noires qu'elle pour la plupart, et pratiquant le drill, une danse proche du hip hop. Révélation ? Peut-être bien, mais The fits ne nous laisse pas le temps d'imaginer le film social qu'il aurait pu être. La réalisatrice a tôt fait de nous emmener dans une autre direction - et oui, c'est intéressant !
Je ne veux pas trop en dire, mais une atmosphère de mystère accompagne le film à partir du moment où le scénario qu'il déroulait jusqu'alors bifurque et prend une tournure franchement inattendue. Certains y verront sans doute un curieux rêve éveillé, quand d'autres interprèteront les images comme une allégorie de ce qui peut arriver aux gamines au moment où elles atteignent l'adolescence. Je dois dire que je serais tout à fait curieux d'avoir un avis féminin sur The fits. Autant insister: singulière, cette "proposition de cinéma" m'a laissé quelque peu interloqué, loin de mes repères habituels sur la scène indépendante américaine. C'est d'ailleurs très bien ainsi, je trouve. Accepter qu'un récit ne soit pas tout à fait cartésien, ça permet aussi de considérer les choses sous un autre angle... et ce n'est pas inutile !
The fits
Film américain d'Anna Rose Holmer (2016)
Entre Billy Elliot en plus énigmatique et... Carrie au bal du diable en moins sanglant, le film a su me plaire de sa drôle de façon ! Il est même parvenu à me transporter sur ses frêles épaules, la scène finale m'évoquant un peu celle d'un autre opus au style aérien: Andalucia. Une chose est sûre: une telle création n'apparaît pas chaque semaine sur les grands écrans blancs de nos cinémas. Et on peut le regretter...
En à peine plus d'une heure, Anna Rose Holmer, une documentariste expérimentée qui signe ici sa première fiction, vient coller sa caméra aux basques de son personnage: Toni, une (jeune) Afro-américaine qui, comme son frère, apprend la boxe en amateur. Les choses changent vite quand la demoiselle découvre, au-dessus de sa salle d'entraînement, un groupe de filles de tous âges, aussi noires qu'elle pour la plupart, et pratiquant le drill, une danse proche du hip hop. Révélation ? Peut-être bien, mais The fits ne nous laisse pas le temps d'imaginer le film social qu'il aurait pu être. La réalisatrice a tôt fait de nous emmener dans une autre direction - et oui, c'est intéressant !
Je ne veux pas trop en dire, mais une atmosphère de mystère accompagne le film à partir du moment où le scénario qu'il déroulait jusqu'alors bifurque et prend une tournure franchement inattendue. Certains y verront sans doute un curieux rêve éveillé, quand d'autres interprèteront les images comme une allégorie de ce qui peut arriver aux gamines au moment où elles atteignent l'adolescence. Je dois dire que je serais tout à fait curieux d'avoir un avis féminin sur The fits. Autant insister: singulière, cette "proposition de cinéma" m'a laissé quelque peu interloqué, loin de mes repères habituels sur la scène indépendante américaine. C'est d'ailleurs très bien ainsi, je trouve. Accepter qu'un récit ne soit pas tout à fait cartésien, ça permet aussi de considérer les choses sous un autre angle... et ce n'est pas inutile !
The fits
Film américain d'Anna Rose Holmer (2016)
Entre Billy Elliot en plus énigmatique et... Carrie au bal du diable en moins sanglant, le film a su me plaire de sa drôle de façon ! Il est même parvenu à me transporter sur ses frêles épaules, la scène finale m'évoquant un peu celle d'un autre opus au style aérien: Andalucia. Une chose est sûre: une telle création n'apparaît pas chaque semaine sur les grands écrans blancs de nos cinémas. Et on peut le regretter...
4 commentaires:
Je suis persuadée l'avoir vu et aimé mais je ne trouve pas ma note...
Y avait il aussi une histoire avec son frère ?
Sinon... je confonds!
Oui, effectivement, le film évoque aussi la relation entre la gamine et son frère.
Aurais-tu vu le film sans en faire la chronique, comme cela t'arrive parfois ? Mystère...
Si tu la retrouves, n'hésite pas à le mentionner. Merci.
Oui je l'ai vu c'est sûr mais le titre ne me dit rien.
Trop court pour que tu t'en souviennes, peut-être.
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