mardi 6 octobre 2009

E.T. go home !

En bon français, ça donne: les extraterrestres, rentrez chez vous ! Dans le film dont je vous parlerai aujourd'hui, c'est ce qui est écrit sur le missile que tire un avion de l'US Air Force sur une créature robotique venue de l'espace. Pas très amical, dirons-nous, mais dans le contexte d'un dessin animé Dreamworks, cela se veut aussi ludique. Ce dessin animé, c'est Monstres contre aliens, que j'ai découvert un récent soir de désoeuvrement. Rien de bien nouveau, mais ce soir-là, j'avais juste envie d'un simple pop corn movie. Mission accomplie ! Encore une fois, j'admets volontiers qu'on est ici loin d'avoir affaire à une oeuvre originale, mais bon... c'est simplement ce qu'il me fallait au moment précis où je l'ai regardée. Un truc pas prise de tête, vite vu... et presque aussi vite oublié.

De fait, le pitch tient en quelques lignes: attaqués par un géant typé martien débarqué à San Francisco, les Etats-Unis cherchent alors, non sans panique, la bonne méthode pour répliquer. Tada ! Au cours d'une scène de conseil de guerre qui n'est pas sans rappeler Docteur Folamour, et c'est évidemment fait exprès, l'un des généraux, assurément le plus va-t'en-guerre, et répondant à l'improbable nom de George W. Putsch (si, si !), propose au président apeuré d'envoyer... des monstres. Il faut admettre l'idée que, depuis environ les années 50, l'état major garde sous le coude - et dans une zone ultra-sécurisée - un certain nombre de créatures repoussantes, mystérieuses et conçues pour les missions de ce genre. Bestiaire comportant un homme à corps de poisson, une chenille du gabarit d'un Godzilla, un ancien scientifique devenu cafard, un être bleu entièrement composé de gélatine et une femme géante...

Reste à ces cinq-là à unir leurs différences bien sûr complémentaires pour sauver le pays et accessoirement le monde ! Classique, oui ! Pas imaginatif pour un sou, vous dis-je ! Est-ce dès lors mauvais ? Moi, je n'irai pas jusque là. C'est basique, tout simplement basique ! Résumons: en clair, amis qui êtes friands de cinéma-découverte, vous pouvez vraiment passer outre sans regret et vous tourner alors vers un autre film, quitte même à ce que ce soit un autre dessin animé. Les détracteurs de Dreamworks trouveront là une nouvelle illustration de la supériorité manifeste du studio Pixar. Soit. Pourquoi malgré tout laisser une petite porte ouverte à Monstres contre aliens ? Peut-être pour la raison déjà évoquée précédemment: parce que ça reste correct pour se "vider la tête". C'est vrai, des oeuvres comme celle-là, il s'en produit chaque année treize à la douzaine. Qu'importe: en oubliant un temps ses références cinématographiques sérieuses, ça peut encore se laisser regarder.

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