Incroyable avalanche de récompenses pour Marion Cotillard, donc ! Un Golden Globe américain pour commencer, un BAFTA britannique et un César français pour la bonne bouche, et pour finir une statuette dorée qu'aux Etats-Unis, on appelle Oscar. Quel palmarès épatant ! Marion is an academy-award winner. Qui l'eût cru ? Peut-être pas ceux qui la jugeaient assez quelconque dans Taxi. Je la trouvais alors moi-même plus mignonne que vraiment talentueuse. Oui mais voilà ! Je n'ai pas vu La môme, qui semble donc son meilleur film à ce jour. Je me rattraperai sûrement, s'il sort une seconde fois...
La question désormais: est-ce que du fait de ses récompenses, Marion Cotillard va avoir de nouvelles et intéressantes propositions ? J'ai entendu dire qu'elle jouerait son prochain film avec Johnny Depp, drôle de clin d'oeil du destin quand on sait que le rôle qui la consacre aujourd'hui aurait tout aussi bien pu échoir à la femme d'icelui, Vanessa Paradis pour ne pas la nommer. Et voilà que je réalise qu'avec Big Fish de Tim Burton, Marion a déjà une ligne de CV dans le cinéma hollywoodien. Au fond, ce n'est peut-être qu'un début...


L'argument scénaristique tient en quelques lignes: un ingénieur européen est chargé de superviser les travaux d'un grand barrage au Brésil. Le chantier empiète largement sur la forêt amazonienne limitrophe. Il va sans dire que les industriels n'ont pas d'état d'âme et rasent les arbres "gênants" sans y réfléchir un seul instant. Mais voilà que les indigènes qui peuplent les lieux kidnappent le très jeune fils de notre brave ingénieur blanc. Avance rapide. Dix ans ont passé. Mort ou vivant, le gamin n'est toujours pas réapparu...