Qu'est-ce que j'attendais au juste quand je suis allé voir Les animaux fantastiques ? Rien d'autre qu'un blockbuster facile à comprendre après une semaine chargée ? Hum... pas sûr. Je suis plutôt de ceux qui ont été attirés par le concept du préambule à la saga Harry Potter. Sans la moindre garantie alors d'y trouver le même plaisir d'enfant...
Bon... pour justifier qu'on les compare, le film d'aujourd'hui et les huit qui l'ont précédé partagent un élément-clé: la créatrice de l'univers magique, J. K. Rowling. L'auteure à succès des romans originels continue en outre, et depuis cinq films désormais, de faire confiance au même David Yates pour leur adaptation ciné. Je note cependant que, cette fois, un seul livre court devrait déboucher sur... une série de cinq longs-métrages - sauf si l'écrivain veut terminer son oeuvre écrite d'abord, ce dont je ne suis pas sûr à ce stade. Les animaux fantastiques n'est bien, pour l'heure, qu'une histoire inachevée. Concrètement, elle se déroule à New York, au début du 20ème siècle. Un sorcier anglais, Norbert Dragonneau (ou Newt Scamander en VO), s'efforce de récupérer toutes sortes de bestioles échappées du monde parallèle de ceux qui maîtrisent la magie. La métropole américaine traverse quant à elle des heures sombres, en proie à la fureur destructrice d'une force occulte. Précision: j'ai mis un bon moment avant de me plonger véritablement de ce récit. C'est un peu confus...
En fait, tout en trouvant le film de plus en plus clair au fil des minutes passées devant l'écran, il m'a semblé aussi qu'il courait trop de lièvres à la fois. L'enjeu dramatique numéro 1, ce serait, sauf grosse erreur de ma part, de préserver la non-connaissance par le monde humain connu de tous de celui des sorciers "initiés". Là, je dis: pourquoi pas ? Problème: j'ai eu le sentiment persistant que la trame narrative avançait à pas comptés et se perdait dans une foule de digressions. Or, parmi ce que j'aimais dans les Harry Potter, il y a surtout le fait que la saga marchait droit, en étant créative, mais sans explorer mille chemins de traverse. Patatras ! Les animaux fantastiques explose en tous sens et oublie un peu de doter ses personnages principaux d'un caractère fort. Ce n'est pas nul, mais c'est frustrant ! Après, pas question de jeter le bébé avec l'eau du bain: il ne s'agit finalement que du premier d'une nouvelle collection de films. J'attendrai donc - au moins - l'épisode deux pour me faire une idée plus juste. Et côté divertissement pur ? Mon bilan reste assez positif.
Les animaux fantastiques
Film américain de David Yates (2016)
En écrivant cette chronique, j'ai pensé qu'elle serait un peu complexe pour ceux qui n'ont pas les références Harry Potter antérieures. Hormis quelques petits détails, les néophytes devraient pouvoir comprendre le film, cela dit. J'y regrette un léger manque d'émotion. On reste dans le blockbuster, du type Miss Peregrine pour n'évoquer qu'un autre film de l'année. Bref... j'attends mieux la prochaine fois !
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Parmi les quelques avis lus ailleurs...
Je constate que celui de Pascale est même plus négatif que le mien. Inversement, Dasola fait pour sa part plutôt preuve d'enthousiasme.
Bon... pour justifier qu'on les compare, le film d'aujourd'hui et les huit qui l'ont précédé partagent un élément-clé: la créatrice de l'univers magique, J. K. Rowling. L'auteure à succès des romans originels continue en outre, et depuis cinq films désormais, de faire confiance au même David Yates pour leur adaptation ciné. Je note cependant que, cette fois, un seul livre court devrait déboucher sur... une série de cinq longs-métrages - sauf si l'écrivain veut terminer son oeuvre écrite d'abord, ce dont je ne suis pas sûr à ce stade. Les animaux fantastiques n'est bien, pour l'heure, qu'une histoire inachevée. Concrètement, elle se déroule à New York, au début du 20ème siècle. Un sorcier anglais, Norbert Dragonneau (ou Newt Scamander en VO), s'efforce de récupérer toutes sortes de bestioles échappées du monde parallèle de ceux qui maîtrisent la magie. La métropole américaine traverse quant à elle des heures sombres, en proie à la fureur destructrice d'une force occulte. Précision: j'ai mis un bon moment avant de me plonger véritablement de ce récit. C'est un peu confus...
En fait, tout en trouvant le film de plus en plus clair au fil des minutes passées devant l'écran, il m'a semblé aussi qu'il courait trop de lièvres à la fois. L'enjeu dramatique numéro 1, ce serait, sauf grosse erreur de ma part, de préserver la non-connaissance par le monde humain connu de tous de celui des sorciers "initiés". Là, je dis: pourquoi pas ? Problème: j'ai eu le sentiment persistant que la trame narrative avançait à pas comptés et se perdait dans une foule de digressions. Or, parmi ce que j'aimais dans les Harry Potter, il y a surtout le fait que la saga marchait droit, en étant créative, mais sans explorer mille chemins de traverse. Patatras ! Les animaux fantastiques explose en tous sens et oublie un peu de doter ses personnages principaux d'un caractère fort. Ce n'est pas nul, mais c'est frustrant ! Après, pas question de jeter le bébé avec l'eau du bain: il ne s'agit finalement que du premier d'une nouvelle collection de films. J'attendrai donc - au moins - l'épisode deux pour me faire une idée plus juste. Et côté divertissement pur ? Mon bilan reste assez positif.
Les animaux fantastiques
Film américain de David Yates (2016)
En écrivant cette chronique, j'ai pensé qu'elle serait un peu complexe pour ceux qui n'ont pas les références Harry Potter antérieures. Hormis quelques petits détails, les néophytes devraient pouvoir comprendre le film, cela dit. J'y regrette un léger manque d'émotion. On reste dans le blockbuster, du type Miss Peregrine pour n'évoquer qu'un autre film de l'année. Bref... j'attends mieux la prochaine fois !
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Parmi les quelques avis lus ailleurs...
Je constate que celui de Pascale est même plus négatif que le mien. Inversement, Dasola fait pour sa part plutôt preuve d'enthousiasme.
6 commentaires:
Bonjour Martin, je trouve que rien que le début avec le niffleur, je me suis dit que j'allais passer un bon moment et j'avoue que je ne regrette rien même si je me demande ce que raconteront les suites car ce film se suffit à lui-même. Bon dimanche.
Il y a de bonnes choses, dans ce film, je suis d'accord et je ne vais donc pas prétendre le contraire. Je trouve juste que ce n'est pas à la hauteur de Harry Potter. On verra si la suite me fait changer d'avis. Ce n'est pas impossible.
Je me suis ennuyée... et il me faut quand même du cinéma et des acteurs. Eddie Redmayne que j'aime bien par ailleurs, a l'air bête et ses acolytes sont mauvais comme des cochons et crispants.
Next.
Je sais je te l'ai déjà dit mais ton système d'étoilage même s'il n'est pas le même que le mien me surprend toujours... 3 et demi pour un film que tu n'as pas trop aimé !!!
Ce n'est clairement pas le film du siècle. Je crois qu'on le considérerait d'un autre oeil si on sortait de la référence "Harry Potter" (un peu écrasante, à vrai dire).
Mon système d'étoilage, comme tu dis, est complexe: il tient compte de mon avis sur le film, mais reste pondéré en fonction des attentes suscitées et de la qualité du travail technique réalisé. Je n'ai pas eu l'impression que David Yates et ses équipes se foutaient de ma gueule, donc j'ai mis une note correcte. Un peu haute, peut-être, par rapport au plaisir pris à découvrir le film... la suite pourrait être meilleure.
De toute façon, je ne suis pas sûr de garder ce système étoilé encore longtemps...
"Le film du siècle" ne me paraît pas être un avis... chacun à ses films du siècle.
Quant aux étoiles, je m'aperçois que souvent les gens viennent voir le nombre d'étoiles sans lire l'article, donc je garde mais ça me pose problème parfois.
Oui, les étoiles peuvent être un repère. Cela reste évidemment très subjectif.
OK, "le film du siècle" est une expression franchement galvaudée. Elle m'échappe, parfois.
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