dimanche 11 janvier 2009

Retour à la vie sauvage

Vous vous souvenez, un peu ? Nous avions laissé Alex, Marty, Gloria et Melman à bord d'un cargo dépourvu d'essence, sous l'oeil goguenard de pingouins en pleine séance bronzette. Les voilà revenus dans une suite tout aussi déjantée, au titre des plus simplissimes: Madagascar 2. En fait, le lion, le zèbre, l'hippopotame et la girafe n'ont pas tellement changé depuis le premier épisode. Enfin, si: ils ont réussi à s'habituer à la vie sauvage et ne sont plus tellement pressés de rentrer au zoo de New York. La nature leur plaît bien, ce qui tombe plutôt... bien aussi, dans la mesure où l'avion qu'ils ont construit avec les lémuriens pour le voyage retour s'écrase lamentablement en Afrique. Et c'est reparti pour l'aventure !

Je suis allé voir Madagascar 2 avec mes parents, à Laon, pendant les vacances de Noël. C'est sympa de retomber ainsi en enfance devant un dessin animé plutôt divertissant. L'occasion de revoir tout le petit monde du premier opus, y compris d'ailleurs quelques "gens", comme les appellent les animaux, comprenez des hommes, qui n'ont pas vraiment le beau rôle, si vous voyez ce que je veux dire. Ensuite, les scénaristes se sont visiblement fait plaisir en décidant de pousser le caractère de chacun des héros et en offrant ainsi à tous un rôle vraiment important dans le déroulement de l'intrigue. Réflexion faite, c'est pour moi la grande qualité de ce second opus. Plutôt que de se contenter de développer un scénario un peu convenu, il aborde plusieurs petites thématiques en même temps pour raconter une grande histoire, aux facettes multiples.

Du coup, et c'est assez rare dans les dessins animés pour être signalé, je crois qu'on peut dire que Madagascar 2 est à la fois drôle, touchant, étonnant, fantasque et plus profond, suite et oeuvre indépendante du premier volet. Réussi, indubitablement. Je suis donc très content d'être allé le voir au cinéma, sans attendre un DVD à prix réduit ou bien un éventuel passage télé. Cela dit, j'entends d'ici les inconditionnels de Pixar dire que Dreamworks n'arrivera jamais à la cheville de leur studio préféré. Je me suis déjà exprimé sur cette question, soulignant combien je trouvais stérile ce genre d'oppositions. Cette fois encore, Dreamworks pourra donner l'impression de ne pas soutenir la comparaison... mais j'en viens désormais à penser que Pixar n'a tout simplement pas le même style et que l'opposition des deux maisons n'est donc pas si pertinente. Mon conseil sera donc de ne pas bouder votre plaisir au seul bénéfice d'un clan ou de l'autre, et de ne pas laisser passer ce film d'animation. Dans son genre, c'est une petite merveille.

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