Je vous en avais parlé il y a deux ans: fin décembre 2021, le Musée d'Orsay, à Paris, accueillait une exposition consacrée au cinéma. L'originalité de la démarche consistait à l'évoquer au prisme des arts qui l'ont précédé et nous ont donc, en quelque sorte, mené jusqu'à lui. Résultat: un exposé - érudit et sensible - de la puissance des images !
J'y ai repensé dernièrement en découvrant Rembrandt, un film oublié consacré au très illustre peintre et graveur flamand (1606-1669). Cette production néerlando-germano-française a répondu à mon envie de mieux connaître la personnalité de l'artiste et de comprendre comment sa vie, pour le moins difficile, a pu influencer sa création. J'ai aussi apprécié de retrouver quelques visages familiers et aimés parmi les acteurs français du film: Jean Rochefort dans un rôle d'odieux personnage, Romane et Richard Bohringer, Ludivine Sagnier.
Dans le rôle-titre, l'acteur autrichien Klaus Maria Brandauer fascine. Johanna ter Steege est une parfaite Saskia (la première femme de). La mise en scène, elle, nous offre une reconstitution convaincante d'Amsterdam au 17ème siècle... et certains des plus beaux plans rappellent la magnificence des grandes toiles de l'artiste. Un artiste qui n'a laissé que peu de traces écrites, ce qui a donc obligé le couple à l'origine du scénario du film - Sylvie et Charles Matton - à faire preuve d'imagination. Tout en restant fidèle à l'esprit de Rembrandt ! De mon point de vue purement subjectif, je trouve qu'ils ont réussi. Et j'espère en convaincre d'autres amateurs de la peinture classique...
Rembrandt
Film (néerlando-germano-)français de Charles Matton (1999)
Grâce aux éditions Glénat, ma bonne ville de Grenoble a la chance d'exposer quelques-unes des oeuvres gravées du même Rembrandt. Évidemment, c'est aussi ce qui m'a donné envie de voir le film. Autant souligner ici que toutes les adaptations cinématographiques n'ont pas la même qualité. J'avais aimé La jeune fille à la perle. Mais Ivre de femmes et de peinture aussi, en bien plus "dépaysant" !
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Pour conclure, et parce que j'ai (vite) parlé de film "oublié"...
Je termine en vous envoyant chez Eeguab ou vers "L'oeil sur l'écran".
Dans le rôle-titre, l'acteur autrichien Klaus Maria Brandauer fascine. Johanna ter Steege est une parfaite Saskia (la première femme de). La mise en scène, elle, nous offre une reconstitution convaincante d'Amsterdam au 17ème siècle... et certains des plus beaux plans rappellent la magnificence des grandes toiles de l'artiste. Un artiste qui n'a laissé que peu de traces écrites, ce qui a donc obligé le couple à l'origine du scénario du film - Sylvie et Charles Matton - à faire preuve d'imagination. Tout en restant fidèle à l'esprit de Rembrandt ! De mon point de vue purement subjectif, je trouve qu'ils ont réussi. Et j'espère en convaincre d'autres amateurs de la peinture classique...
Rembrandt
Film (néerlando-germano-)français de Charles Matton (1999)
Grâce aux éditions Glénat, ma bonne ville de Grenoble a la chance d'exposer quelques-unes des oeuvres gravées du même Rembrandt. Évidemment, c'est aussi ce qui m'a donné envie de voir le film. Autant souligner ici que toutes les adaptations cinématographiques n'ont pas la même qualité. J'avais aimé La jeune fille à la perle. Mais Ivre de femmes et de peinture aussi, en bien plus "dépaysant" !
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Pour conclure, et parce que j'ai (vite) parlé de film "oublié"...
Je termine en vous envoyant chez Eeguab ou vers "L'oeil sur l'écran".