Le troisième - et dernier - tome d'une très populaire série littéraire doit bientôt être publié. Même si l'auteur reste anonyme, l'éditeur parie sur un immense succès mondial: il a embauché neuf traducteurs pour orchestrer une sortie simultanée dans un maximum de pays. Tous réunis, ils travailleront depuis un bunker ultra-sécurisé ! Mais...
Avec l'excellent Lambert Wilson dans le costume impeccable du rôle principal, Les traducteurs ne manque assurément pas de charisme. C'est d'autant plus vrai que d'autres comédiens des plus honorables l'accompagnent dans l'aventure: parmi ceux que je connaissais déjà avant de voir le film, je peux nommer Sara Giraudeau, Olga Kurylenko et Sidse Babett Knudsen chez les dames, mais aussi Eduardo Noriega, Frédéric Chau et encore Riccardo Scamarcio parmi les messieurs. Malheureusement, le résultat n'est pas à la hauteur: cette distribution européenne de qualité n'est jamais vraiment mise en valeur. Le film tourne à vide: il ne parvient pas à enclencher une vitesse supérieure !
Résultat: moi qui espérais voir monter un suspense à forte tendance claustrophobe, je me suis vite désintéressé de ce spectacle médiocre. J'ai tenu jusqu'au bout, mais sans m'être senti tenu en haleine. Dommage: je ne pensais pas voir le dernier chef d'oeuvre du cinéma made in France, mais c'est incontestable que je m'attendais à mieux. Notez qu'à l'international, cela semble fonctionner: Les traducteurs aurait été diffusé dans des pays aussi différents les uns des autres que l'Australie, le Brésil, l'Ukraine et le Japon. C'est un bon produit d'exportation, donc, malgré sa sortie peu avant le début de la crise sanitaire. Me voilà désolé de ne pas me montrer plus enthousiaste ! Le réalisateur, lui, présente son film comme un "thriller sentimental". L'idée lui est venue après qu'il a appris les conditions de traduction d'un polar de Dan Brown: Inferno, un opus de la saga Da Vinci Code. Allez, je veux bien lui souhaiter d'avoir une petite part de ce succès...
Les traducteurs
Film français de Régis Roinsard (2020)
Le huis-clos a du potentiel au cinéma, mais il est ici mal exploité autour de personnages peu intéressants et/ou (très) caricaturaux. C'est sans grand succès que les acteurs essayent de les faire exister. Autant s'enfermer avec la jolie fille de Inside, donc, ou pour un Exam. Si l'enfermement subi vous intéresse, Panic room demeure un plan B acceptable. Barracuda et Tunnel se montrent eux aussi étouffants...
Avec l'excellent Lambert Wilson dans le costume impeccable du rôle principal, Les traducteurs ne manque assurément pas de charisme. C'est d'autant plus vrai que d'autres comédiens des plus honorables l'accompagnent dans l'aventure: parmi ceux que je connaissais déjà avant de voir le film, je peux nommer Sara Giraudeau, Olga Kurylenko et Sidse Babett Knudsen chez les dames, mais aussi Eduardo Noriega, Frédéric Chau et encore Riccardo Scamarcio parmi les messieurs. Malheureusement, le résultat n'est pas à la hauteur: cette distribution européenne de qualité n'est jamais vraiment mise en valeur. Le film tourne à vide: il ne parvient pas à enclencher une vitesse supérieure !
Résultat: moi qui espérais voir monter un suspense à forte tendance claustrophobe, je me suis vite désintéressé de ce spectacle médiocre. J'ai tenu jusqu'au bout, mais sans m'être senti tenu en haleine. Dommage: je ne pensais pas voir le dernier chef d'oeuvre du cinéma made in France, mais c'est incontestable que je m'attendais à mieux. Notez qu'à l'international, cela semble fonctionner: Les traducteurs aurait été diffusé dans des pays aussi différents les uns des autres que l'Australie, le Brésil, l'Ukraine et le Japon. C'est un bon produit d'exportation, donc, malgré sa sortie peu avant le début de la crise sanitaire. Me voilà désolé de ne pas me montrer plus enthousiaste ! Le réalisateur, lui, présente son film comme un "thriller sentimental". L'idée lui est venue après qu'il a appris les conditions de traduction d'un polar de Dan Brown: Inferno, un opus de la saga Da Vinci Code. Allez, je veux bien lui souhaiter d'avoir une petite part de ce succès...
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Le huis-clos a du potentiel au cinéma, mais il est ici mal exploité autour de personnages peu intéressants et/ou (très) caricaturaux. C'est sans grand succès que les acteurs essayent de les faire exister. Autant s'enfermer avec la jolie fille de Inside, donc, ou pour un Exam. Si l'enfermement subi vous intéresse, Panic room demeure un plan B acceptable. Barracuda et Tunnel se montrent eux aussi étouffants...
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Vous voulez un autre avis ?
C'est l'occasion de vérifier que Pascale n'est qu'à peine plus emballée !
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