Bien que le grand raout du cinéma français ne me fascine plus, la liste des lauréats continue de m'intéresser. Après ce fichu millésime 2020 tronqué par la Covid, il y a tout de même 45 films en lice cette fois ! Parmi ceux-là, à ce jour, j'en ai vu huit - dont deux des prétendants au César du meilleur film étranger, à savoir 1917 et Eva en août. J'imagine que ce nombre grandira avec le temps. À suivre, donc. Allez... ma prochaine chronique, elle, est prévue pour demain midi. Et de quoi parlera-t-elle ? Je vais vous laisser revenir pour le savoir...
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J'ai écrit cette note... et fait une découverte consternante...
Mise en ligne par Canal + toujours, la bande-annonce de la cérémonie voit Marina Foïs engoncée dans sa robe chic. La comédienne avance lentement vers la caméra, cite certains des films en lice et pète ! Est-ce ainsi que la télé veut défendre le cinéma français ? Ça craint...
Je partage ta tiédeur, Martin. Il y a belle lurette que cette grand messe (au parfum trop marqué d'autocélébration, à mon goût) ne m'intéresse plus, au point que je sois passé à côté de la bande-annonce que tu évoques. Tant mieux, semble-t-il...
RépondreSupprimerCette fameuse bande-annonce est-elle un hommage au western italien picaresque dans le genre de « Trinita » ou une allusion au roi Burgonde du « Kaamelott « d'Alexandre Astier dont la sortie est sans cesse repoussée ? , ou tout simplement la démonstration de ce manque de créativité qui caractérise le comique français actuel non exempt de vulgarité . Zappons ….
RépondreSupprimerHello Martin. Tu connais depuis longtemps mon opinion sur ce genre de soirées. Et ce n'est pas cetet année que je me réconcilierai. Laurent l'a très bien dit. A bientôt.
RépondreSupprimer@Laurent:
RépondreSupprimerLe côté autocélébration ne me dérange pas tellement, sachant que certains professionnels du cinéma me semblent voués à rester dans l'ombre si les César, de temps en temps, ne parlent pas d'eux. On pourra m'objecter que certains restent invisibles du public malgré les César. Une année, Cécile de France avait demandé à ce qu'on reconnaisse l'important travail des maquilleurs, par exemple.
Pour ce qui est de la bande-annonce, je confirme que tu n'as pas raté grand-chose...
@CC Rider:
RépondreSupprimerOui, zappons, vous avez raison ! Cela dit, je ne peux m'empêcher de regretter qu'une telle vulgarité soit de mise pour une cérémonie qui est censée mettre à l'honneur le meilleur de la créativité cinématographique française.
Je constate avec dépit que ladite flatulence semble avoir été appréciée par une partie du public...
@Eeguab:
RépondreSupprimerJe la connais, oui, et tu as bien raison de ne pas faire des César l'alpha et l'oméga du cinéma français. Il faut dire aussi que, de toute façon, 2020 ne pouvait pas être un cru comme les autres.
J'entends ce matin dans la revue de presse sur Radio classique qu'un journal parle d'ignominie concernant la soirée...
RépondreSupprimerFaut peut-être pas pousser.
Et ceux qui en parlent le plus sont ceux qui ne la regardent sans doute pas.
Et oui c'est de l'auto célébration comme toutes les cérémonies à palmarès (musique, classique, théâtre...). Elle existe je la regarde. Si elle disparaissait elle ne me manquerait sans doute pas.
Je trouve que pour ceux qui vont peu au cinéma mais qui l'aiment, cela leur donne la possibilité d'un choix.
Alors oui c'est long, oui les moments caca prout (rares) ne sont pas indispensables mais bon sang, il y a de bien beaux moments dont je ne me passerai pas.
"Ignominie" ? Ouais, c'est abusé. Mais ça fait le buzz, on va dire...
RépondreSupprimerSur le côté "auto-célébration", c'est logique, oui, mais il faudrait quand même que certains se souviennent qu'il y a aussi un public qui les regarde en dehors de la salle. Par exemple, moi, j'aimerais bien entendre davantage parler de la fabrique du cinéma. Bref...
Quant aux moments "caca prout", sincèrement, même rares, je les trouve assez nuls, en général. J'ai déjà parlé du pet de Marina dans la bande-annonce. La voir ramasser une crotte dès son entrée en scène, ça donne ce même ton à la soirée... et cela risque de confirmer le sentiment de certains, selon lequel le cinéma français se réduit à de la merde.