"What a feeeeeeeeeeeeling" ! Qui n'a jamais daigné bouger son corps sur le tube im-pa-rable d'Irene Cara me jette la première pierre. J'avoue: je me suis transformé en midinette devant Flashdance. Mine de rien, il s'agit du sixième plus grand succès du box-office français pour l'année 1983. Il se classe troisième sur le sol américain !
Alex Owens, 18 ans, vit à Pittsburgh et travaille en tant que soudeuse dans une usine sidérurgique. Elle s'offre un complément de salaire comme danseuse sexy dans un cabaret, en tout bien tout honneur. L'adolescente, malgré toute sa fougue, n'a pas assez confiance en elle pour passer les auditions d'une école de ballet: elle a le sentiment qu'elle n'y serait pas à sa place. Elle vit donc un relatif entre-deux affectif, avec pour principale compagnie une ancienne ballerine devenue une vieille dame et le bon gros toutou qu'elle a adopté. J'imagine que la suite n'a rien de très surprenant: tout va s'arranger ! Flashdance est l'un de ces récits initiatiques propres au cinéma US...
Sans échapper aux clichés, le film est donc transcendé par une bande originale emballante, qui rappellera des souvenirs à celles et ceux d'entre vous qui ont connu - et aimé - les eighties. "She's a maniiiiac ! Maniiiiiiac on the floor ! And she's dancing like she's never danced before" ! Les grands hymnes de cette joyeuse époque s'enchaînent sans répit et je suis persuadé que vous en reconnaîtrez quelques-uns. Bon... Flashdance n'a pas grand-chose d'autre à offrir, à dire vrai. C'est un classique de son temps, porté par l'énergie (communicative) de la jolie Jennifer Beals - 19 ans seulement lorsque le film est sorti. Wikipédia dit qu'elle fut choisie aux dépens de deux autres candidates et après que des photos ont circulé au sein de l'équipe de production. Pour les aider à se décider, il aurait été demandé à ces messieurs avec laquelle des trois comédiennes en lice... ils aimeraient coucher ! C'est certain qu'à l'époque, il n'était pas encore question de #MeToo...
Flashdance
Film américain d'Adrian Lyne (1983)
Quatre étoiles généreuses pour cette guimauve à la saveur vintage. Quelque chose dans le scénario m'a rappelé Rocky, autre "biographie" d'un héros issu du peuple qui s'accomplit - et se révèle à lui-même - via la pratique d'une activité physique. Si la danse vous a attirés jusqu'ici, un classique pourrait vous plaire (Les chaussons rouges ?). Parmi les films récents, je conseille The fits ! Et mieux encore: Yuli !
Sans échapper aux clichés, le film est donc transcendé par une bande originale emballante, qui rappellera des souvenirs à celles et ceux d'entre vous qui ont connu - et aimé - les eighties. "She's a maniiiiac ! Maniiiiiiac on the floor ! And she's dancing like she's never danced before" ! Les grands hymnes de cette joyeuse époque s'enchaînent sans répit et je suis persuadé que vous en reconnaîtrez quelques-uns. Bon... Flashdance n'a pas grand-chose d'autre à offrir, à dire vrai. C'est un classique de son temps, porté par l'énergie (communicative) de la jolie Jennifer Beals - 19 ans seulement lorsque le film est sorti. Wikipédia dit qu'elle fut choisie aux dépens de deux autres candidates et après que des photos ont circulé au sein de l'équipe de production. Pour les aider à se décider, il aurait été demandé à ces messieurs avec laquelle des trois comédiennes en lice... ils aimeraient coucher ! C'est certain qu'à l'époque, il n'était pas encore question de #MeToo...
Flashdance
Film américain d'Adrian Lyne (1983)
Quatre étoiles généreuses pour cette guimauve à la saveur vintage. Quelque chose dans le scénario m'a rappelé Rocky, autre "biographie" d'un héros issu du peuple qui s'accomplit - et se révèle à lui-même - via la pratique d'une activité physique. Si la danse vous a attirés jusqu'ici, un classique pourrait vous plaire (Les chaussons rouges ?). Parmi les films récents, je conseille The fits ! Et mieux encore: Yuli !
Un cocorico quand même puisque Jennifer est doublée dans toutes les scènes dansées par Marine Jahan , danseuse professionnelle née dans les Yvelines que l'on reverra dans « les rues de feu » de walter Hill ou elle fait un numéro de danse sur le comptoir d'un bar de bikers , qui est resté dans les mémoires...
RépondreSupprimerMarine Jahan et consorts ...
RépondreSupprimerles sauts sont réalisés par la gymnaste américaine Sharon Shapiro, et c'est le danseur de breaking Crazy Legs qui s'y colle pour la toupie au sol.
Merci Ronnie pour ce complément , par contre je ne connais le nom de la doublure pour les scènes de soudure à l'usine...
RépondreSupprimer@CC Rider:
RépondreSupprimerIl y avait donc une petite touche française dans "Flashdance" ? Je l'ignorais.
@Ronnie:
RépondreSupprimerQuel puits de science ! Je suis vraiment (et favorablement) impressionné !
@CC Rider (à nouveau):
RépondreSupprimerOn peut dire que Ronnie et vous faites la paire. Merci pour le partage.
Et encore une fois, tous mes compliments pour vos connaissances, Messieurs !
Ah oui, une sacrée guimauve avec la scène culte de l'audition où la belle se casse la figure il me semble.
RépondreSupprimerDéjà une fille soudeuse on a du mal à y croire et le reste est à l'avenant.
Mais comme tu dis un évènement de cette belle année 83... année de naissance de mon fils.
Le duo puits de science nous annonce qu'il a fallu du monde pour doubler Jennifer. Je me souvenais que c'était une française qui dansait.
J'avais envie de ce genre de guimauve. Peu importe que ce ne soit pas crédible.
RépondreSupprimerRonnie et CC Rider m'impressionneront toujours avec leur connaissance encyclopédique du cinéma !
PS: tu as raison pour la chute, mais sa détermination finit par triompher.