L'heure de faire une pause sur Mille et une bobines est arrivée. Aussitôt que mes vacances aoûtiennes ont été confirmées, j'ai pensé écrire cette chronique pour vous signaler ce break de trois semaines. Un temps, après l'attentat survenu à Nice le 14 juillet, j'ai pensé l'anticiper. Et finalement, je préfère rester sur le planning préétabli...
Pour garder le sourire, j'ai tenu à conserver aussi les images humoristiques "spécial vacances" que j'avais dénichées, l'après-midi qui a précédé la tragédie. Mon espoir: que le drame n'ait qu'un impact limité sur mes publications. Je me suis même demandé s'il fallait vraiment que je le mentionne ici, mais je prépare mes chroniques avec quelques jours d'avance et le hasard a fait que le tour de celle-ci arrive le 15 juillet au matin. Je ne me suis alors pas senti capable d'être silencieux. D'autres n'ont pas eu la chance d'échapper au pire...
Quand je prends du recul sur ma cinéphilie, l'idée me vient que j'aime notamment le drame de la fiction parce qu'il m'aide à endurer le réel. Je suis surpris de la relative vitesse avec laquelle je redresse la tête. Quelque chose en moi tient le choc et parvient à maintenir intacte mon envie de vivre et (parmi bien d'autres choses) de voir des films. Ce 15 juillet au matin, en écrivant ces quelques mots, j'ai aussi eu une pensée particulière pour vous, mes lectrices et lecteurs, marqués chacun à votre façon par les événements de nos vies. Je reprendrai bientôt le fil de mes chroniques - je pense que ce sera le 22 août. D'ici là, à toutes et tous, je souhaite de beaux jours d'été. À bientôt !
Pour garder le sourire, j'ai tenu à conserver aussi les images humoristiques "spécial vacances" que j'avais dénichées, l'après-midi qui a précédé la tragédie. Mon espoir: que le drame n'ait qu'un impact limité sur mes publications. Je me suis même demandé s'il fallait vraiment que je le mentionne ici, mais je prépare mes chroniques avec quelques jours d'avance et le hasard a fait que le tour de celle-ci arrive le 15 juillet au matin. Je ne me suis alors pas senti capable d'être silencieux. D'autres n'ont pas eu la chance d'échapper au pire...
Quand je prends du recul sur ma cinéphilie, l'idée me vient que j'aime notamment le drame de la fiction parce qu'il m'aide à endurer le réel. Je suis surpris de la relative vitesse avec laquelle je redresse la tête. Quelque chose en moi tient le choc et parvient à maintenir intacte mon envie de vivre et (parmi bien d'autres choses) de voir des films. Ce 15 juillet au matin, en écrivant ces quelques mots, j'ai aussi eu une pensée particulière pour vous, mes lectrices et lecteurs, marqués chacun à votre façon par les événements de nos vies. Je reprendrai bientôt le fil de mes chroniques - je pense que ce sera le 22 août. D'ici là, à toutes et tous, je souhaite de beaux jours d'été. À bientôt !