Une précision, d'abord...
Cette chronique était prête à être publiée il y a quelque temps déjà. Malgré l'attentat survenu à Nice, j'ai décidé de la maintenir dans le fil ordinaire de mes mises à jour. Je pense revenir sur les événements ultérieurement, avant mes congés estivaux. Pour moi, tout va bien...
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J'ai, il y a une vingtaine de jours, profité de la présence de mon père chez moi - et de notre intérêt commun pour le western - pour revoir l'incroyable Jo Limonade. J'ai ensuite cherché un sujet de chronique original, pour évoquer le film, sans en refaire un long descriptif. L'idée m'est venue d'évoquer les héros de l'Ouest nés... sur le papier !
La liste des personnages de westerns littéraires adaptés au cinéma promettant d'être longue, j'ai resserré le cadre et voulu retenir ceux qui, à l'instar du pistolero tchécoslovaque déjà cité, sont apparus entre les cases d'une BD. J'ai pensé à Lucky Luke, évidemment ! L'occasion de me souvenir qu'en plus d'être capable de tirer plus vite que son ombre, le cow-boy a déjà adopté plusieurs visages à l'écran. Personnellement, je connais le Lucky Luke de 2009: Jean Dujardin. J'aimerais recroiser celui de 1991, joué par l'Italien Terence Hill. J'imagine pouvoir éviter la version de l'Allemand Til Schweiger, aperçu chez Tarantino et dans Les Dalton, avec le grand duo Éric et Ramzy...
Pour parler maintenant de ce dont je ne connais que la version cinématographique, je voulais évoquer Cowboys et envahisseurs. Plaisir geek assumé lors de sa sortie, il y a cinq ans déjà, le film pourrait bien avoir pris un coup de vieux à la revoyure, à l'image finalement de ce très cher Harrison Ford, réduit ici à jouer les utilités au service d'un Daniel Craig assez cabotin entre deux James Bond. Allez, pour être honnête, je n'ai pas un grand souvenir de cet opus signé Jon Favreau - découvert cette année dans d'autres registres. Est-ce que ça me donne envie de revenir aux sources du roman graphique éponyme ? Pas vraiment. Je suis passé à d'autres univers...
S'il faut choisir, j'irais plutôt chevaucher la plaine avec Lone Ranger. Apparu d'abord... à la radio, le personnage aura aussi été le héros d'un comics paru entre 1938 et 1971, d'une série TV et de 18 romans ! C'est à la fin des années trente qu'il apparut sur les grands écrans blancs des cinémas américains, bien avant la version Gore Verbinski de 2013, avec Armie Hammer dans le rôle-titre et Johnny Depp grimé en guerrier indien. Bien que dispensable, ce type de popcorn movie peut faire mon bonheur estival, si l'occasion se présente. On notera que la grosse machinerie Disney s'est contentée d'un seul épisode. Gains mondiaux: 260 millions de dollars, pour un budget fixé à 215...
Je ne crois pas que les producteurs de Blueberry, l'expérience secrète puissent se réjouir d'un tel "succès". Promu en 2004, le film de Jan Kounen ne m'inspire guère, mais il faut dire que je ne connais qu'à peine le personnage créé par le duo Giraud / Charlier. Le premier s'est distingué en défendant l'adaptation, libre mais très respectueuse de l'oeuvre originelle d'après lui. La famille du second, en revanche, a demandé à ce que son nom ne figure pas au générique ! Il semble d'ailleurs que le public n'ait que peu répondu à l'appel de cette histoire portée par le chamanisme, avec un peu moins de 766.000 entrées. Vincent Cassel a bien su s'en relever et moi, je n'ai toujours rien vu...
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Un petit mot pour conclure...
À celles et ceux d'entre vous qui aiment le western, je conseille vivement Rango, film d'animation tordant et où souffle l'éternel esprit de l'Ouest, en particulier lors d'une séquence... clint-eastwoodienne. Après quoi, je retournerai sur la piste de vos possibles suggestions !
Cette chronique était prête à être publiée il y a quelque temps déjà. Malgré l'attentat survenu à Nice, j'ai décidé de la maintenir dans le fil ordinaire de mes mises à jour. Je pense revenir sur les événements ultérieurement, avant mes congés estivaux. Pour moi, tout va bien...
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J'ai, il y a une vingtaine de jours, profité de la présence de mon père chez moi - et de notre intérêt commun pour le western - pour revoir l'incroyable Jo Limonade. J'ai ensuite cherché un sujet de chronique original, pour évoquer le film, sans en refaire un long descriptif. L'idée m'est venue d'évoquer les héros de l'Ouest nés... sur le papier !
La liste des personnages de westerns littéraires adaptés au cinéma promettant d'être longue, j'ai resserré le cadre et voulu retenir ceux qui, à l'instar du pistolero tchécoslovaque déjà cité, sont apparus entre les cases d'une BD. J'ai pensé à Lucky Luke, évidemment ! L'occasion de me souvenir qu'en plus d'être capable de tirer plus vite que son ombre, le cow-boy a déjà adopté plusieurs visages à l'écran. Personnellement, je connais le Lucky Luke de 2009: Jean Dujardin. J'aimerais recroiser celui de 1991, joué par l'Italien Terence Hill. J'imagine pouvoir éviter la version de l'Allemand Til Schweiger, aperçu chez Tarantino et dans Les Dalton, avec le grand duo Éric et Ramzy...
Pour parler maintenant de ce dont je ne connais que la version cinématographique, je voulais évoquer Cowboys et envahisseurs. Plaisir geek assumé lors de sa sortie, il y a cinq ans déjà, le film pourrait bien avoir pris un coup de vieux à la revoyure, à l'image finalement de ce très cher Harrison Ford, réduit ici à jouer les utilités au service d'un Daniel Craig assez cabotin entre deux James Bond. Allez, pour être honnête, je n'ai pas un grand souvenir de cet opus signé Jon Favreau - découvert cette année dans d'autres registres. Est-ce que ça me donne envie de revenir aux sources du roman graphique éponyme ? Pas vraiment. Je suis passé à d'autres univers...
S'il faut choisir, j'irais plutôt chevaucher la plaine avec Lone Ranger. Apparu d'abord... à la radio, le personnage aura aussi été le héros d'un comics paru entre 1938 et 1971, d'une série TV et de 18 romans ! C'est à la fin des années trente qu'il apparut sur les grands écrans blancs des cinémas américains, bien avant la version Gore Verbinski de 2013, avec Armie Hammer dans le rôle-titre et Johnny Depp grimé en guerrier indien. Bien que dispensable, ce type de popcorn movie peut faire mon bonheur estival, si l'occasion se présente. On notera que la grosse machinerie Disney s'est contentée d'un seul épisode. Gains mondiaux: 260 millions de dollars, pour un budget fixé à 215...
Je ne crois pas que les producteurs de Blueberry, l'expérience secrète puissent se réjouir d'un tel "succès". Promu en 2004, le film de Jan Kounen ne m'inspire guère, mais il faut dire que je ne connais qu'à peine le personnage créé par le duo Giraud / Charlier. Le premier s'est distingué en défendant l'adaptation, libre mais très respectueuse de l'oeuvre originelle d'après lui. La famille du second, en revanche, a demandé à ce que son nom ne figure pas au générique ! Il semble d'ailleurs que le public n'ait que peu répondu à l'appel de cette histoire portée par le chamanisme, avec un peu moins de 766.000 entrées. Vincent Cassel a bien su s'en relever et moi, je n'ai toujours rien vu...
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Un petit mot pour conclure...
À celles et ceux d'entre vous qui aiment le western, je conseille vivement Rango, film d'animation tordant et où souffle l'éternel esprit de l'Ouest, en particulier lors d'une séquence... clint-eastwoodienne. Après quoi, je retournerai sur la piste de vos possibles suggestions !
Ce ne sont que des mots... mais je t'assure que depuis ce matin je ne peux me sortir Nice de la tête.
RépondreSupprimerça ne consolera que ceux qui te connaissent que tu n'aies rien, mais c'est déjà ça :-)
Je ne connaîtrai pas encore Nice aujourd'hui car je n'allume pas la télé. L'horreur de la radio me suffit. Pas besoin d'images.
Toutes mes pensées vers Nice je t'assure !
PS. : je lirai plus tard.
Le truc fou c'est que "Moi, Olga", film vu récemment est l'histoire (vraie) d'une fille qui se jette dans la foule avec un camion pour se venger de la société qui la rejette. Il s'agit de l'histoire d'Olga donc, dans la Tchékoslovaquie des années 70 qui fut la dernière personne a être exécutée dans ce pays.
RépondreSupprimer@Pascale (message 1):
RépondreSupprimerCe ne sont que des mots, mais ce sont des mots que j'accueille avec joie. Merci. Si tu veux connaître Nice un jour, tu seras la bienvenue. Cette ville qui n'est la mienne que par adoption (longue durée, certes), je serais ravi de t'aider à la découvrir sous ses meilleurs angles.
PS: la lecture peut attendre.
@Pascale (message 2):
RépondreSupprimerTelle que tu la décris ici, la thématique de "Moi, Olga" aurait pu m'intéresser. Mais pas aujourd'hui, donc...
Toutes mes pensées vont aux nicois, qu'ils soient de naissance, d'adoption ou de passage. Je suis contente que tout aille bien pour toi et tes proches, ainsi que pour mes amis niçois. Je suis triste pour toutes les victimes de ces attentats, aveugles et sourds. Nos villes ont été touchées, et nous par là-même également. Après le bruit des sirènes, ce seront le calme des rues et le silence qui pèseront. Porte-bien Martin. Je t'embrasse également.
RépondreSupprimerUn grand merci, Sentinelle. Je vais bien, oui, mais ce n'est pas le cas de tout le monde, évidemment. Je m'efforce aujourd'hui de garder la tête haute pour, à ma modeste mesure, aider les autres.
RépondreSupprimerEt du coup, j'ai bien l'intention de continuer à parler de cinéma...
Bises à toi et à ceux qui te sont proches.
Pensées à tous les niçois et à Nice, une ville magnifique. :( Heureux de savoir que tout va bien pour toi et tes proches Martin.
RépondreSupprimerStrum
Merci, Strum, ça me touche. Nous vivons des heures difficiles, mais nous allons relever la tête. L'important sera aussi de prendre soin des gens qui souffrent.
RépondreSupprimerPour ma part, je voulais marquer le coup, mais j'ai l'intention de très vite reparler de cinéma.
Je constate que tout le monde parle de Nice (logique) et que le contenu de ton billet passe un peu à l'As.
RépondreSupprimerCowboys & Envahisseurs est un sympathique divertissement. J'en garde, tout comme toi, un agréable mais oubliable souvenir. Je le préfère d'assez loin aux boursouflures narratives de Lone Ranger.
Bonne continuation camarade :)
Merci à toi.
RépondreSupprimerJe pense que j'aurai du mal avec "Lone ranger", mais je suis quand même curieux de le découvrir.
Vraiment très heureux de te lire,
RépondreSupprimer:)
Merci beaucoup, BouBout ! C'est une belle et réconfortante surprise que de lire ce gentil commentaire !
RépondreSupprimerBonsoir Martin, mon ami avait été voir Lucky Luke : il fut le seul spectateur dans la salle. Ca été un bide monumental. Pour Ringo, je ne connais pas, je retiens le titre. Bonne soirée.
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire, Dasola. "Lucky Luke" version Dujardin a peut-être un peu plus de qualités qu'on ne lui en prête en général, mais reste un film très moyen. Quant au titre que je te conseille de retenir, c'est "Rango" et non "Ringo": à mon avis, c'est un film d'animation potache, mais pourtant assez respectueux du genre western.
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