Son affiche cite le Hollywood Reporter qui l'a présenté comme "le film le plus effrayant depuis Psychose d'Alfred Hitchcock". Sorti en salles treize ans après son prédécesseur, Soeurs de sang a moins d'impact que son modèle, à mes yeux. C'était peut-être différent à l'époque ! Reste tout de même un opus assez inconfortable, je dois l'admettre...
De son maître, Brian De Palma a retenu quelques leçons (profitables). Il montre certaines choses et en cache d'autres, des plus importantes. Les faux semblants qu'il fait naître ménagent ainsi un suspense intéressant. Il nous fait douter d'avoir compris ce que nous avons vu !
Grace, journaliste, est quant à elle sûre de son fait: dans l'immeuble situé en face du sien, elle a été témoin d'un meurtre sordide. L'ennui étant que, quand elle le dit à la police, elle n'est pas prise au sérieux. Pire encore: quand les inspecteurs se rendent sur le lieu du crime supposé, rien ne permet de croire qu'il a pu se passer quelque chose. Danielle, la propriétaire de l'appartement, n'est donc pas arrêtée. Soyez prévenus: la résolution de l'énigme est assez rocambolesque. Même s'il a de l'avance sur les personnages, le spectateur lambda risque donc d'être dérouté par cette histoire, assez peu convaincante. Heureusement, pour l'image, Soeurs de sang reste un film "solide". Excellent metteur en scène, Brian De Palma invente des formes nouvelles promises à un bel avenir, tels que ses fameux split screens. Sa vraie bonne idée: avoir confié la composition de la bande originale à Bernard Hermann, l'habituel complice de Hitch ! Oui, on y revient...
Soeurs de sang
Film américain de Brian De Palma (1973)
Malgré une vraie envie d'en voir davantage, je constate que cet opus n'est que le cinquième que je chronique du cinéaste du New Jersey. J'ajoute qu'il est un peu trop tôt pour faire un bilan de sa carrière. Pour l'heure, disons simplement que j'ai préféré les frissons de Carrie et les mystères de Blow out - deux oeuvres (un peu) plus récentes. Pour Hitchcock, vous pouvez vous fier à mon index des réalisateurs...
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Et avant de tourner la page...
Vous pourriez également aller lire une chronique de "L'oeil sur l'écran".
De son maître, Brian De Palma a retenu quelques leçons (profitables). Il montre certaines choses et en cache d'autres, des plus importantes. Les faux semblants qu'il fait naître ménagent ainsi un suspense intéressant. Il nous fait douter d'avoir compris ce que nous avons vu !
Grace, journaliste, est quant à elle sûre de son fait: dans l'immeuble situé en face du sien, elle a été témoin d'un meurtre sordide. L'ennui étant que, quand elle le dit à la police, elle n'est pas prise au sérieux. Pire encore: quand les inspecteurs se rendent sur le lieu du crime supposé, rien ne permet de croire qu'il a pu se passer quelque chose. Danielle, la propriétaire de l'appartement, n'est donc pas arrêtée. Soyez prévenus: la résolution de l'énigme est assez rocambolesque. Même s'il a de l'avance sur les personnages, le spectateur lambda risque donc d'être dérouté par cette histoire, assez peu convaincante. Heureusement, pour l'image, Soeurs de sang reste un film "solide". Excellent metteur en scène, Brian De Palma invente des formes nouvelles promises à un bel avenir, tels que ses fameux split screens. Sa vraie bonne idée: avoir confié la composition de la bande originale à Bernard Hermann, l'habituel complice de Hitch ! Oui, on y revient...
Soeurs de sang
Film américain de Brian De Palma (1973)
Malgré une vraie envie d'en voir davantage, je constate que cet opus n'est que le cinquième que je chronique du cinéaste du New Jersey. J'ajoute qu'il est un peu trop tôt pour faire un bilan de sa carrière. Pour l'heure, disons simplement que j'ai préféré les frissons de Carrie et les mystères de Blow out - deux oeuvres (un peu) plus récentes. Pour Hitchcock, vous pouvez vous fier à mon index des réalisateurs...
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Et avant de tourner la page...
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