Les impressions sont trompeuses, parfois: alors qu'il me semblait n'avoir plus vu le moindre François Truffaut depuis des lustres, j'ai pu vérifier que le dernier ne remontait qu'à une grosse année seulement. Beaucoup plus récemment, j'ai découvert Une belle fille comme moi et l'ai bien aimé. Je reconnais que c'est un film "gentillet". Il en faut !
Dans son tout premier rôle crédité au générique, André Dussollier incarne Stanislas Prévine, un étudiant en sociologie, décidé à écrire une thèse consacrée aux femmes criminelles. Notre homme se rend régulièrement en prison pour interroger Camille Bliss, une détenue soupçonnée d'avoir assassiné l'un de ses amants. Bernadette Lafont prêtant ses traits et sa gouaille à la donzelle, vous aurez déjà deviné la suite, non ? Le jeune visiteur s'éprend de la captive. Je suggère désormais que vous relisiez le titre de ma chronique. C'est fait ? Maintenant, vous devez avoir compris comment la miss se comporte avec son étrange courtisan. Pas très original, mais amusant, ouais...
La farce pousse le bouchon toujours un peu plus loin: on découvre vite que l'héroïne a d'autres hommes dans sa vie, ce qui permet un défilé d'acteurs sympa. Outre André Dussollier, ça m'a fait plaisir de pouvoir miser sur un quatuor Claude Brasseur, Charles Denner, Guy Marchand et Philippe Léotard. Une belle fille comme moi est une comédie coquine, la môme suscitant des sentiments concupiscents, bien sûr. Détail rigolo: le tournage avait débuté un jour de Saint-Valentin ! Objectivement, il en aurait fallu davantage pour que le film reste dans les annales comme un grand Truffaut, mais le cinéaste lui-même l'aurait pris pour une récréation, n'en assurant même pas la promo. On dit aussi que son scénario, coécrit avec Jean-Loup Dabadie, visait à se moquer de l'amour romantique. Le pari n'est qu'à moitié réussi...
Une belle fille comme moi
Film français de François Truffaut (1972)
Certain(e)s d'entre vous jugeront peut-être que la comédie légère n'est pas très adaptée au style de ce réalisateur emblématique. J'admets volontiers qu'il n'est pas ici à son meilleur, mais la question subsidiaire serait: est-ce grave ? Pour tout dire, je ne trouve pas. Cela dit, les films qui tournent en dérision la relation homme-femme ne manquent pas. D'ailleurs, auriez-vous des suggestions à me faire ?
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Si ma chronique ne vous suffit pas...
Il vous est aussi possible d'aller lire ce qu'en pense "L'oeil sur l'écran".
Dans son tout premier rôle crédité au générique, André Dussollier incarne Stanislas Prévine, un étudiant en sociologie, décidé à écrire une thèse consacrée aux femmes criminelles. Notre homme se rend régulièrement en prison pour interroger Camille Bliss, une détenue soupçonnée d'avoir assassiné l'un de ses amants. Bernadette Lafont prêtant ses traits et sa gouaille à la donzelle, vous aurez déjà deviné la suite, non ? Le jeune visiteur s'éprend de la captive. Je suggère désormais que vous relisiez le titre de ma chronique. C'est fait ? Maintenant, vous devez avoir compris comment la miss se comporte avec son étrange courtisan. Pas très original, mais amusant, ouais...
La farce pousse le bouchon toujours un peu plus loin: on découvre vite que l'héroïne a d'autres hommes dans sa vie, ce qui permet un défilé d'acteurs sympa. Outre André Dussollier, ça m'a fait plaisir de pouvoir miser sur un quatuor Claude Brasseur, Charles Denner, Guy Marchand et Philippe Léotard. Une belle fille comme moi est une comédie coquine, la môme suscitant des sentiments concupiscents, bien sûr. Détail rigolo: le tournage avait débuté un jour de Saint-Valentin ! Objectivement, il en aurait fallu davantage pour que le film reste dans les annales comme un grand Truffaut, mais le cinéaste lui-même l'aurait pris pour une récréation, n'en assurant même pas la promo. On dit aussi que son scénario, coécrit avec Jean-Loup Dabadie, visait à se moquer de l'amour romantique. Le pari n'est qu'à moitié réussi...
Une belle fille comme moi
Film français de François Truffaut (1972)
Certain(e)s d'entre vous jugeront peut-être que la comédie légère n'est pas très adaptée au style de ce réalisateur emblématique. J'admets volontiers qu'il n'est pas ici à son meilleur, mais la question subsidiaire serait: est-ce grave ? Pour tout dire, je ne trouve pas. Cela dit, les films qui tournent en dérision la relation homme-femme ne manquent pas. D'ailleurs, auriez-vous des suggestions à me faire ?
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Si ma chronique ne vous suffit pas...
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