Jeudi dernier, j'avais laissé entendre que ma toute dernière chronique de l'année serait consacrée à une oeuvre idéale pour un réveillon. Après réflexion, j'ai opté pour un très grand classique du cinéma hollywoodien: Le magicien d'Oz. Tourné en studio, ce film restera aussi comme l'une de mes plus anciennes découvertes de 2013: il a été projeté pour la première fois aux États-Unis le 12 août 1939. Moins d'un mois plus tard, le 3 septembre, la France et l'Angleterre déclaraient la guerre à l'Allemagne. On a presque du mal à y croire...
Le magicien d'Oz ? Les producteurs du film nous préviennent d'emblée par l'intermédiaire d'un carton: leur travail s'adresse d'abord à ceux qui sont restés jeunes dans leur coeur. Adaptation d'un roman pour enfants, le long-métrage met en scène Dorothy (Judy Garland), fillette élevée par son oncle et sa tante, au plus profond du Kansas. Ennuyée par une voisine qui maltraite son chien, la demoiselle fugue... avant de bien vite rentrer chez elle. Elle est alors surprise par une tornade qui, en l'espace de quelques instants, la propulse dans un monde imaginaire peuplé de petits êtres, les Munchkins. Conseillée en ce sens par une (gentille !) sorcière, Dorothy prend alors la route vers Emerald City, la ville où elle pourrait bien rencontrer celui qui la ramènera chez elle. Cet étrange voyage lui offrira de faire connaissance avec d'autres personnages bienveillants: l’Épouvantail, l'Homme de Fer et le Lion Peureux. De quoi éviter bien des périls...
Je crois en avoir assez révélé sur le scénario. On dit que Le magicien d'Oz est le film le plus vu du cinéma américain. Les connaisseurs décrivent un tournage très coûteux et difficile. Plusieurs comédiens furent victimes d'accidents, l'une des actrices devant même rester hospitalisée quelques semaines après s'être sérieusement brulée. Techniquement, on évoque également des problèmes avec la couleur, l'intrigue jouant de fait sur une variation, avec des passages en sépia quand c'est la "vraie" vie de Dorothy qui est représentée à l'écran. Autre anecdote: si Victor Fleming demeure le seul à avoir été crédité réalisateur, plusieurs confrères l'ont précédé (ou suivi !). Le résultat vaut heureusement le détour: pour l'époque, les "effets spéciaux" paraissent d'une efficacité remarquable. L'aventure elle-même fleure bon le cinéma vintage et risque d'en laisser quelques-uns sur le bord du chemin. Il n'y a que vous pour savoir s'il vous plairait de la suivre.
Le magicien d'Oz
Film américain de Victor Fleming (1939)
Trois étoiles pour ma bonne impression sur le film et une demie supplémentaire pour honorer son statut d'oeuvre de référence: il faut admettre que le spectacle ne m'a pas emballé plus que ça. J'attendais autre chose, sans bien savoir quoi exactement. En fait, il me semble que le scénario s'adresse plutôt aux bambins. C'est si gentil ! D'ailleurs, et ce sera mon dernier mot, la MGM aurait en fait décidé de mettre le film en chantier pour répondre au triomphe, deux ans auparavant, du premier des Disney: Blanche Neige et les sept nains.
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74 ans plus tard, je ne suis pas le seul à avoir vu ce classique...
Aelezig en parle avec emphase sur "Mon cinéma, jour après jour". Quant à Phil Siné, il est moins enthousiaste (cf. sa "Cinémathèque").
Une anecdote étonnante, maintenant...
En 1939, Judy Garland reçut pour ce film une sorte d'Oscar spécial sous la forme d'une statuette dorée... de petite dimension. L'histoire dit même qu'elle la perdit ! Ce Academy Juvenile Award n'a consacré que douze récipiendaires seulement, entre les années 1934 et 1960.
Ah, un dernier détail sur la musique (oscarisée) du film...
On y entend pour la première fois le standard Over the rainbow.
Le magicien d'Oz ? Les producteurs du film nous préviennent d'emblée par l'intermédiaire d'un carton: leur travail s'adresse d'abord à ceux qui sont restés jeunes dans leur coeur. Adaptation d'un roman pour enfants, le long-métrage met en scène Dorothy (Judy Garland), fillette élevée par son oncle et sa tante, au plus profond du Kansas. Ennuyée par une voisine qui maltraite son chien, la demoiselle fugue... avant de bien vite rentrer chez elle. Elle est alors surprise par une tornade qui, en l'espace de quelques instants, la propulse dans un monde imaginaire peuplé de petits êtres, les Munchkins. Conseillée en ce sens par une (gentille !) sorcière, Dorothy prend alors la route vers Emerald City, la ville où elle pourrait bien rencontrer celui qui la ramènera chez elle. Cet étrange voyage lui offrira de faire connaissance avec d'autres personnages bienveillants: l’Épouvantail, l'Homme de Fer et le Lion Peureux. De quoi éviter bien des périls...
Je crois en avoir assez révélé sur le scénario. On dit que Le magicien d'Oz est le film le plus vu du cinéma américain. Les connaisseurs décrivent un tournage très coûteux et difficile. Plusieurs comédiens furent victimes d'accidents, l'une des actrices devant même rester hospitalisée quelques semaines après s'être sérieusement brulée. Techniquement, on évoque également des problèmes avec la couleur, l'intrigue jouant de fait sur une variation, avec des passages en sépia quand c'est la "vraie" vie de Dorothy qui est représentée à l'écran. Autre anecdote: si Victor Fleming demeure le seul à avoir été crédité réalisateur, plusieurs confrères l'ont précédé (ou suivi !). Le résultat vaut heureusement le détour: pour l'époque, les "effets spéciaux" paraissent d'une efficacité remarquable. L'aventure elle-même fleure bon le cinéma vintage et risque d'en laisser quelques-uns sur le bord du chemin. Il n'y a que vous pour savoir s'il vous plairait de la suivre.
Le magicien d'Oz
Film américain de Victor Fleming (1939)
Trois étoiles pour ma bonne impression sur le film et une demie supplémentaire pour honorer son statut d'oeuvre de référence: il faut admettre que le spectacle ne m'a pas emballé plus que ça. J'attendais autre chose, sans bien savoir quoi exactement. En fait, il me semble que le scénario s'adresse plutôt aux bambins. C'est si gentil ! D'ailleurs, et ce sera mon dernier mot, la MGM aurait en fait décidé de mettre le film en chantier pour répondre au triomphe, deux ans auparavant, du premier des Disney: Blanche Neige et les sept nains.
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74 ans plus tard, je ne suis pas le seul à avoir vu ce classique...
Aelezig en parle avec emphase sur "Mon cinéma, jour après jour". Quant à Phil Siné, il est moins enthousiaste (cf. sa "Cinémathèque").
Une anecdote étonnante, maintenant...
En 1939, Judy Garland reçut pour ce film une sorte d'Oscar spécial sous la forme d'une statuette dorée... de petite dimension. L'histoire dit même qu'elle la perdit ! Ce Academy Juvenile Award n'a consacré que douze récipiendaires seulement, entre les années 1934 et 1960.
Ah, un dernier détail sur la musique (oscarisée) du film...
On y entend pour la première fois le standard Over the rainbow.