Je vous mentirais si j'affirmais aujourd'hui que Jean-Paul Belmondo était mon acteur français préféré. C'est Frédéric, un pote qui l'aimait beaucoup, qui m'a appris hier après-midi sa disparition (à 88 ans). Impossible, somme toute, de rester muet face à un tel "monument". Non... ce matin, je n'ai même plus l'intention de nuancer mon propos.
Belmondo était, je crois, un homme entier, et ce depuis toujours. Voilà pourquoi je considère inutile - ou à tout le moins prématuré - d'examiner sa carrière dans le détail pour faire un tri parmi ses films en séparant les pépites des trucs ordinaires et des prétendus ratages. C'est que je trouve bien déplacé de badiner avec les héros populaires. J'ai trop de respect pour celles et ceux qui osent abandonner au public une partie importante de leur âme. A fortiori quand j'arrive aussi tard et qu'il me reste encore tant à découvrir d'une personnalité multiple ! Jean-Paul, tu as quitté notre monde, mais je n'en ai pas fini avec toi. D'autres de tes sourires m'attendent à tous les coins de la cinéphilie...
Vous toutes et tous qui passez ici, je vous invite à laisser un mot pour évoquer le défunt. Et qu'il soit louangeur, neutre ou plus incisif m'importe peu, au fond: c'est la mémoire qui compte, me semble-t-il.
Pour cette même raison, voici des liens vers tous les films avec Bébel chroniqués sur Mille et une bobines. Il y en a plus que je ne pensais ! Du coup, pour faire simple, j'ai retenu un classement chronologique...
Belmondo était, je crois, un homme entier, et ce depuis toujours. Voilà pourquoi je considère inutile - ou à tout le moins prématuré - d'examiner sa carrière dans le détail pour faire un tri parmi ses films en séparant les pépites des trucs ordinaires et des prétendus ratages. C'est que je trouve bien déplacé de badiner avec les héros populaires. J'ai trop de respect pour celles et ceux qui osent abandonner au public une partie importante de leur âme. A fortiori quand j'arrive aussi tard et qu'il me reste encore tant à découvrir d'une personnalité multiple ! Jean-Paul, tu as quitté notre monde, mais je n'en ai pas fini avec toi. D'autres de tes sourires m'attendent à tous les coins de la cinéphilie...
Vous toutes et tous qui passez ici, je vous invite à laisser un mot pour évoquer le défunt. Et qu'il soit louangeur, neutre ou plus incisif m'importe peu, au fond: c'est la mémoire qui compte, me semble-t-il.
Pour cette même raison, voici des liens vers tous les films avec Bébel chroniqués sur Mille et une bobines. Il y en a plus que je ne pensais ! Du coup, pour faire simple, j'ai retenu un classement chronologique...
- Classe tous risques (Claude Sautet / 1960),
- La paysanne aux pieds nus (Vittorio de Sica / 1960),
- Léon Morin prêtre (Jean-Pierre Melville / 1961),
- Cartouche (Philippe de Broca / 1962),
- Un singe en hiver (Henri Verneuil / 1962),
- L'aîné des Ferchaux (Jean-Pierre Melville / 1963),
- Échappement libre (Jacques Becker / 1964),
- Pierrot le fou (Jean-Luc Godard / 1965),
- Casino Royale (film collectif / 1967),
- Le voleur (Louis Malle / 1967),
- La sirène du Mississipi (François Truffaut / 1969),
- Le magnifique (Philippe de Broca / 1973),
- L'incorrigible (Philippe de Broca / 1975),
- Le corps de mon ennemi (Henri Verneuil / 1976),
- L'as des as (Gérard Oury / 1982),
- Un homme et son chien (Francis Huster / 2009).
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Un peu de "cuisine interne" en conclusion...
C'est une évidence: au départ, une autre chronique devait paraître aujourd'hui. Elle ne sera finalement publiée qu'au tout début octobre. Le blog, lui, va toutefois retrouver son tempo habituel dès jeudi midi. Et je me prévois déjà deux ou trois Belmondo, pour la fin de ce mois !
- La paysanne aux pieds nus (Vittorio de Sica / 1960),
- Léon Morin prêtre (Jean-Pierre Melville / 1961),
- Cartouche (Philippe de Broca / 1962),
- Un singe en hiver (Henri Verneuil / 1962),
- L'aîné des Ferchaux (Jean-Pierre Melville / 1963),
- Échappement libre (Jacques Becker / 1964),
- Pierrot le fou (Jean-Luc Godard / 1965),
- Casino Royale (film collectif / 1967),
- Le voleur (Louis Malle / 1967),
- La sirène du Mississipi (François Truffaut / 1969),
- Le magnifique (Philippe de Broca / 1973),
- L'incorrigible (Philippe de Broca / 1975),
- Le corps de mon ennemi (Henri Verneuil / 1976),
- L'as des as (Gérard Oury / 1982),
- Un homme et son chien (Francis Huster / 2009).
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Un peu de "cuisine interne" en conclusion...
C'est une évidence: au départ, une autre chronique devait paraître aujourd'hui. Elle ne sera finalement publiée qu'au tout début octobre. Le blog, lui, va toutefois retrouver son tempo habituel dès jeudi midi. Et je me prévois déjà deux ou trois Belmondo, pour la fin de ce mois !
J'ai eu la curiosité de regarder sa filmo, j'ai vu 37 de ses films, plus les courts de Godard. Je vois qu'il me reste pas mal de choses à voir. Hier, j'ai eu envie de me refaire "Week-end à Zuydcoote" que j'adore.
RépondreSupprimerJe vais m'offrir sur « Madelen » la plate-forme de l 'INA , « les trois mousquetaires » de Claude Barma diffusé à l'origine, le soir de Noël 1959 sur l'unique chaîne de télévision de l'époque.
RépondreSupprimerBelmondo acteur débutant et quasi inconnu , (« A bout de souffle » n'est pas encore sorti sur les écrans ) y joue D'Artagnan.... bien sur. Ce sera mon hommage à celui qui a rythmé ma vie de cinéphile , moi aussi j'ai fait mon compte , j'ai vu 65 de ses films et beaucoup à leur sortie en salle...
Salut l'artiste et merci.
Ah moi je fais partie des inconditionnels et il fait partie de mes acteurs français préférés, c'est sûr. Disons, celui de ma jeunesse en tout cas même si j'ai toujours continué à l'apprécier.
RépondreSupprimerJe suis encore triste aujourd'hui, surtout que les radios abondent de beaux extraits.
Je dirais presque que tu as vu les essentiels.
Tiens je vais faire comme Vincent, je vais compter.
Bon, j'en compte 53.
RépondreSupprimerJe t'encourage à voir Week end à Zuydcotte, Stavisky et Pierrot le fou (je ne sais plus s'il est sur ta liste).
@Vincent:
RépondreSupprimer37, c'est pas mal ! Moi aussi, j'avais aimé "Week-end à Zuydcoote" (que j'avais vu avant de créer le blog, d'où son absence - peut-être temporaire). C'est aussi une bonne adaptation d'un bon bouquin, dans mon souvenir.
@CC Rider:
RépondreSupprimerAh, tiens, c'est amusant, je suis justement tombé sur un petit bout des "Trois mousquetaires" hier. Personnellement, j'aimerais bien découvrir Bébel en Cyrano, en me disant qu'un tel rôle doit lui aller comme un gant. S'il ne l'a pas laissé dans le visage de quelque fâcheux...
65 de ses films ? Vous avez le record, au moins provisoirement ! Il n'y en a finalement que peu que vous n'avez pas vu ! Im-pre-ssio-nnant !
@Pascale 1:
RépondreSupprimerJe ne sais pas si j'ai vu les essentiels, comme tu dis. J'ai envie d'en (re)voir plein. Du côté de ceux qui me sont encore inconnus, "À bout de souffle" me paraît incontournable, mais il y a sûrement pas mal d'autres que je verrai avec plaisir. Je prévois donc de remédier à quelques lacunes d'ici début octobre...
@Pascale 2:
RépondreSupprimerMerci pour tes recommandations... et bravo pour tes 53 !
"Pierrot le fou" est bien dans ma liste: j'y suis très attaché.
Dans mon énumération d'hier, j'avais oublié "Échappement libre". Oubli réparé !
Puisqu'il n'est pas cité, j'ajoute ce titre, film que je trouve extra et dans lequel Belmondo est extra : Les mariés de l'an II. Rappeneau donne une synthèse de la période révolutionnaire, synthèse enthousiasmante et entraînante, c'est bien un film de Rappeneau, et Belmondo avance tout à son aise (avec la belle Marlène) dans les remous de l'histoire.
RépondreSupprimerHé hé ! Cela tombe bien que tu en parles, parce que...
RépondreSupprimer1 - je l'ai déjà vu, mais c'était avant la création de ce blog !
2 - je prévois de le revoir prochainement, sans avoir encore fixé de date.
Le style virevoltant de Rappeneau ne peut que coller à celui de Bébel le Magnifique. On en reparlera.
Chic un futur échange qui promet de l'enthousiasme !
RépondreSupprimerJe l'espère, oui ! Mais ce n'est pas pour tout de suite, hein ?
RépondreSupprimerDu coup, j'espère aussi t'enthousiasmer avec d'autres chroniques d'ici là !
Avec mon esprit de "gentille rebelle" (tout comme l'était le sien), j'ai attendu pour lui faire un hommage à ma manière...
RépondreSupprimerJe retiens essentiellement qu'il avait lancé la "nouvelle vague" et qu'il a su surfer dessus jusqu'au bout ;)
Cet esprit de rébellion, j'avoue que je l'aime bien.
RépondreSupprimerIl est vrai qu'il a mieux surfé que Brice... et sans doublure !