Forcément, avec un titre pareil, vous allez penser que je vais parler déportation, holocauste et autres tragédies. Raté ! Le film présenté aujourd'hui s'appelle Du vent dans mes mollets et son action se passe en 1981. Son héroïne, Rachel, n'a alors qu'une douzaine d'années. D'accord, son papa est un rescapé de la Shoah, mais ce n'est pas franchement le fil conducteur du scénario - même si le fait est évoqué à quelques reprises. L'idée serait de suivre les pérégrinations scolaires et familiales d'une écolière timide. Et c'est plutôt sympa...
Ce qui m'a décidé à voir Du vent dans mes mollets ? Son casting adulte, Isabelle Carré en tête et, juste derrière, le prometteur duo Agnès Jaoui et Denis Podalydès. Cela étant précisé, je dirais également que la bien jolie réussite du film doit beaucoup au talent de ses deux plus jeunes comédiennes, Juliette Gombert, alias Rachel, et sa copine à couettes, Anna Lemarchand / Valérie. Je vous laisse découvrir seuls les aventures qui sont les leurs. Il vous sera difficile de ne pas sourire, je pense, tant ces petites rivalisent de spontanéité devant la caméra. Il paraît qu'elles ont beaucoup travaillé. Honnêtement, au vu du résultat, c'est tout à leur honneur. On croirait presque voir deux gamines de la vraie vie. Et j'ai hésité à intituler cette chronique Le sirop de la rue en clin d'oeil au chanteur Renaud...
À vous d'aller écouter ou lire le texte de cette ballade nostalgique ! Désormais, je refuse d'aller plus loin dans le décryptage, mais sachez qu'il peut toujours être utile de prévoir un petit stock de mouchoirs avant de regarder le film dont je vous parle aujourd'hui. Du vent dans mes mollets justifie son titre à la fin, après une vraie rupture de ton, difficile et peut-être même impossible à anticiper. Les âmes sensibles verseront quelques larmes et les plus endurcis apprécieront peut-être la conclusion d'un scénario atypique, à défaut d'autre chose. L'air de rien, Rachel et Valérie nous parlent aussi du temps qui passe et qu'on ne rattrape jamais, de la vie dont il faut toujours profiter sans retenue quand elle est là, joyeuse, à nous tendre les bras. Exactement ce qu'on pourrait oublier, une fois l'enfance envolée...
Du vent dans mes mollets
Film français de Carine Tardieu (2012)
Basé à la fois sur une bande dessinée et un roman éponyme signé Raphaëlle Moussafir, ce petit long-métrage se conclut sur une note d'autant plus poignante qu'il déroule son générique sur une chanson franchement bouleversante, Mon enfance, de Barbara. Me faut-il encore faire une comparaison pour vous donner envie de le voir ? Vous avez dit oui ? Alors, qui sait ? Peut-être que vous trouverez quelques lointaines similitudes avec C.R.A.Z.Y. en cherchant bien...
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Maintenant, si vous tenez à avoir d'autres avis et précisions...
- Vous en dénicherez chez Pascale ("Sur la route du cinéma").
- Vous visiterez avec intérêt "La cinémathèque de Phil Siné".
- Vous apprécierez ce qui est écrit sur "Le blog de Dasola".
Ce qui m'a décidé à voir Du vent dans mes mollets ? Son casting adulte, Isabelle Carré en tête et, juste derrière, le prometteur duo Agnès Jaoui et Denis Podalydès. Cela étant précisé, je dirais également que la bien jolie réussite du film doit beaucoup au talent de ses deux plus jeunes comédiennes, Juliette Gombert, alias Rachel, et sa copine à couettes, Anna Lemarchand / Valérie. Je vous laisse découvrir seuls les aventures qui sont les leurs. Il vous sera difficile de ne pas sourire, je pense, tant ces petites rivalisent de spontanéité devant la caméra. Il paraît qu'elles ont beaucoup travaillé. Honnêtement, au vu du résultat, c'est tout à leur honneur. On croirait presque voir deux gamines de la vraie vie. Et j'ai hésité à intituler cette chronique Le sirop de la rue en clin d'oeil au chanteur Renaud...
À vous d'aller écouter ou lire le texte de cette ballade nostalgique ! Désormais, je refuse d'aller plus loin dans le décryptage, mais sachez qu'il peut toujours être utile de prévoir un petit stock de mouchoirs avant de regarder le film dont je vous parle aujourd'hui. Du vent dans mes mollets justifie son titre à la fin, après une vraie rupture de ton, difficile et peut-être même impossible à anticiper. Les âmes sensibles verseront quelques larmes et les plus endurcis apprécieront peut-être la conclusion d'un scénario atypique, à défaut d'autre chose. L'air de rien, Rachel et Valérie nous parlent aussi du temps qui passe et qu'on ne rattrape jamais, de la vie dont il faut toujours profiter sans retenue quand elle est là, joyeuse, à nous tendre les bras. Exactement ce qu'on pourrait oublier, une fois l'enfance envolée...
Du vent dans mes mollets
Film français de Carine Tardieu (2012)
Basé à la fois sur une bande dessinée et un roman éponyme signé Raphaëlle Moussafir, ce petit long-métrage se conclut sur une note d'autant plus poignante qu'il déroule son générique sur une chanson franchement bouleversante, Mon enfance, de Barbara. Me faut-il encore faire une comparaison pour vous donner envie de le voir ? Vous avez dit oui ? Alors, qui sait ? Peut-être que vous trouverez quelques lointaines similitudes avec C.R.A.Z.Y. en cherchant bien...
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Maintenant, si vous tenez à avoir d'autres avis et précisions...
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