jeudi 27 octobre 2011

Audiard, génie polyvalent

Une chronique de Martin

On a célébré l'an dernier le 25ème anniversaire de sa disparition. J'admets volontiers que ce n'est que très récemment que j'ai réalisé que Michel Audiard était mort avant le troisième âge, à un peu plus de 65 ans. On ne saura jamais ce qu'il aurait pu faire s'il avait vécu, mais quelle carrière tout de même ! De 1949 à 1985, dialoguiste et/ou scénariste, il a participé en tout à près de 120 films, téléfilms et courts-métrages. Il faut y ajouter quelques oeuvres en réalisateur, quelques autres en tant qu'acteur et, "subsidiairement", une dizaine de romans. Logique que son fils Jacques fasse du cinéma, pas vrai ?

Ce grand monsieur du septième art français était d'ailleurs aussi, malgré sa boulimie de travail, un père sensible, dont on a affirmé qu'il avait été profondément marqué par la mort d'un autre fils, François, dans un accident de voiture - c'était en 1975. Découvrir l'ensemble de sa filmographie serait un pari (difficile à tenir). Maintenant, si vous voulez en avoir un petit aperçu, une fois appréciés le scénario et les dialogues de Ne nous fâchons pas, film présenté mardi, voici quelques repères disséminés sur le blog:
- Gas-oil - adaptation et dialogues (1955).
- Rue des prairies - scénario et dialogues (1959).
- Les vieux de la vieille - adaptation et dialogues (1960).
- Le président - adaptation et dialogues (1961).
- Un grand seigneur - scénario, adaptation et dialogues (1965).
- Le corps de mon ennemi - scénario et dialogues (1976).
- Le cavaleur - scénario et dialogues (1979).
- Les égouts du paradis - dialogues (1979).
- Garde à vue - dialogues (1981).

Je vous le promets aussi: je n'en ai pas terminé avec Michel Audiard !

2 commentaires:


  1. Martin: ''Moi quand on m'en fait trop, je correctionne plus, je dynamite, je disperse, je ventile !''

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  2. C'est vrai: avec Audiard père et fils, je n'ai pas encore fini de dynamiter, de disperser et de ventiler...

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