Sept fois nommé, il est reparti bredouille: la soirée 2023 des Oscars n'a pas souri à Steven Spielberg. Et je n'ai pas (encore) pris le temps de plonger dans Everything everywhere all at once, le grand gagnant de la cérémonie du 12 mars, avec sept statuettes sur onze possibles. Mais j'ai tout de même envie d'en dire un mot, dans ce cadre précis...
Comme d'autres, j'ai trouvé assez touchant le récit de Ke Huy Quan. N'en déplaise à ceux qui se moquent de l'acteur, je le crois sincère quand il estime avoir touché du doigt le fameux "rêve américain" avec son Oscar du meilleur acteur dans un second rôle. L'enfant parti du Vietnam devenu star hollywoodienne, c'est une belle histoire, non ? Je suis pile dans la bonne génération pour l'avoir aimé dans ses rôles majeurs: Demi-Lune (Indiana Jones et le temple maudit / 1984) d'abord et Data (Les Goonies / 1985) ensuite. Deux films références avec un certain... Steven Spielberg au générique, comme réalisateur pour le premier, inventeur de l'histoire et même producteur délégué pour le second. Près de quarante ans sont passés depuis leur sortie ! Et oui, revoir Ke Huy Quan sur le devant de la scène m'a fait plaisir...
J'ai également trouvé sympa que Jamie Lee Curtis ait obtenu l'Oscar équivalent de la meilleure actrice dans un second rôle - a fortiori parce que c'est pour le même Everything everywhere all at once. Contrairement à celui de son confrère, le destin de la Californienne semblait tout tracé, en tant que fille de Janet Leigh et Tony Curtis. Encore fallait-il peut-être s'extraire de ce puissant contexte familial pour percer avec ses propres projets. Si j'en crois sa filmographie ininterrompue depuis les années 80, la comédienne y est parvenue. Pour moi, elle restera toujours la fille sexy et rusée d'Un poisson nommé Wanda. Mais aussi, évidemment, la Laurie Strode immortelle de la saga Halloween, telle qu'initiée par le grand John Carpenter ! J'espère la revoir dans des films plus récents. Bon, on s'en reparlera...
----------
Vous n'êtes obligés d'attendre...
Si vous voulez réagir à ma chronique, je suis intéressé par vos avis. Vous pourriez aussi évoquer d'autres lauréat(s) des Oscars, bien sûr !
Comme d'autres, j'ai trouvé assez touchant le récit de Ke Huy Quan. N'en déplaise à ceux qui se moquent de l'acteur, je le crois sincère quand il estime avoir touché du doigt le fameux "rêve américain" avec son Oscar du meilleur acteur dans un second rôle. L'enfant parti du Vietnam devenu star hollywoodienne, c'est une belle histoire, non ? Je suis pile dans la bonne génération pour l'avoir aimé dans ses rôles majeurs: Demi-Lune (Indiana Jones et le temple maudit / 1984) d'abord et Data (Les Goonies / 1985) ensuite. Deux films références avec un certain... Steven Spielberg au générique, comme réalisateur pour le premier, inventeur de l'histoire et même producteur délégué pour le second. Près de quarante ans sont passés depuis leur sortie ! Et oui, revoir Ke Huy Quan sur le devant de la scène m'a fait plaisir...
J'ai également trouvé sympa que Jamie Lee Curtis ait obtenu l'Oscar équivalent de la meilleure actrice dans un second rôle - a fortiori parce que c'est pour le même Everything everywhere all at once. Contrairement à celui de son confrère, le destin de la Californienne semblait tout tracé, en tant que fille de Janet Leigh et Tony Curtis. Encore fallait-il peut-être s'extraire de ce puissant contexte familial pour percer avec ses propres projets. Si j'en crois sa filmographie ininterrompue depuis les années 80, la comédienne y est parvenue. Pour moi, elle restera toujours la fille sexy et rusée d'Un poisson nommé Wanda. Mais aussi, évidemment, la Laurie Strode immortelle de la saga Halloween, telle qu'initiée par le grand John Carpenter ! J'espère la revoir dans des films plus récents. Bon, on s'en reparlera...
----------
Vous n'êtes obligés d'attendre...
Si vous voulez réagir à ma chronique, je suis intéressé par vos avis. Vous pourriez aussi évoquer d'autres lauréat(s) des Oscars, bien sûr !
Hou, Demi-lune, il a changé, c'est sûr! Je n'avais jamais eu la curiosité de savoir ce qu'il était devenu...
RépondreSupprimerCa me fait songer au gamin de Shining que j'ai enfin découvert très récemment: j'ai vu qu'il avait, lui définitivement abandonné à 14 ans l'idée de faire carrière dans le cinéma...
"Un poisson nommé Wanda": il faut que j'arrive à convaincre dasola de le revoir en DVD!
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Oui c'était touchant l'explosion de joie de Demi lune et son câlin à Indiana. J'étais contente aussi pour Jamie Lee. Sa transformation dans True Lies est magnifique aussi. D'une robe de 1ère de la classe coincée, elle fait la robe la plus sexy du monde. Bon faut dire que le corps dans la robe y fait beaucoup... Et son strip tease : grandiose.
RépondreSupprimerMais le triomphe programmé, annoncé d'avance du film multiprimé est absolument incompréhensible. Ce film clipesque donne mal aux yeux, à la tête. On en ressort vraiment pas heureux comme grâce à Spielberg.
Et rien sur Michelle ?
Les moments de la vie privée de dasola et son td... (les gens sans prénom) vont devenir croustillants. J'adore.
@Tadloiducine:
RépondreSupprimerJ'ai presque le même âge que Ke Huy Quan: il pourrait être mon grand frère.
Même constat pour Danny Lloyd qui n'a certes pas fait carrière, mais apparaît dans la suite de "Shining".
"Un poisson nommé Wanda" ? Je ne crois que je n'ai plus autant ri au cinéma depuis sa sortie. 1989...
@Pascale:
RépondreSupprimerTu as vu la cérémonie en direct ?
Je me contente de cette mention pour mettre les deux destins en parallèle.
Depuis, j'ai pris quelques infos sur Jamie Lee. Elle a l'air d'être une belle personne. Vers le début des années 90, je crois que ce n'est pas mentir de dire qu'elle incarnait la sexytude. Elle semble parfaitement l'assumer aujourd'hui, à l'image de Sharon Stone, dans un autre genre. Toi aussi, tu trouves que le mois d'avril est propice au retour du poisson ?
Non pas en direct. Je n'ai pas la chaîne qu'il faut et je ne regarde pas la télé la nuit :-)
RépondreSupprimerJ'ai vu pas mal d'extraits.
Ce poisson là est à prescrire en toute saison. Jamie Lee est merveilleuse mais ses 2 partenaires masculins assez exceptionnels aussi.
OK pour la cérémonie. Moi, je n'ai vu ça que de très très très loin...
RépondreSupprimerSi je puis me permettre... pour le poisson, Jamie Lee a trois partenaires délectables: les ex-Monty Python John Cleese (Archie) et Michael Palin (Ken), ainsi que l'Américain - oscarisé pour ce rôle - Kevin Kline (Otto). Je suis d'accord pour la prescription multi-saisonnière !