Ça parait incroyable: Brice de Nice est le deuxième plus gros succès en salles de Jean Dujardin. Deux raisons m'ont poussé à regarder cette "merveille" du cinéma: 1) ça m'amusait d'y voir quelques lieux que je connais bien et 2) la mère d'un ami - salut, Huguette ! - y fait une petite apparition comme figurante. De fait, j'étais curieux également de me faire ma propre idée sur un très probable nanar...
Car oui, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Brice de Nice s'apparente aux nanars, ces films à tout petit budget que le public prend en affection parce qu'ils sont involontairement drôles. Je place aussitôt un bémol sur ce que je viens d'écrire: je crois que le but poursuivi par les créateurs de cette farce est bien de nous faire rire ! Mais enfin, soyons sérieux une minute: les tribulations de ce surfeur décidé à se taper la plus grosse vague de la Côte d'Azur amusent quelques secondes, avant que l'action se délocalise sur la façade atlantique pour une grande compétition entre fondus de la planche. Igor d'Hossegor, Arnaud de Lacanau et... Babacar de Dakar (!) viendront-ils à bout des ambitions niçoises ? Je vous laisse découvrir. 4,4 millions de spectateurs l'ont déjà fait dans les cinémas français.
Certains d'entre vous qui l'apprendraient en lisant cette chronique frémiront peut-être à l'idée de trouver ici le fameux Clovis Cornillac. "Dudu" et lui se rencontrent dans un hôpital, après être tombés ensemble d'un deux-roues qu'ils avaient plus ou moins volé. Le film verse alors dans le grotesque, quand il s'agit de trouver l'argent nécessaire à une opération de ce personnage, affublé de pieds difformes puisque ne comptant qu'un seul orteil. Je vais m'arrêter là pour les commentaires sur le scénario et vous dire que Brice de Nice n'a qu'un intérêt très limité pour les amoureux du septième art. Réputé pour son bagou, il "casse" ceux qui ne disposent pas d'un sens de la répartie aussi affûté que le sien, mais ça ne suffit pas franchement à faire du prince de la vague un champion de la vanne. Quelques effets spéciaux laissent penser qu'une somme d'argent conséquente a été dépensée dans son aventure. Ouais, bon, voilà...
Brice de Nice
Film français de James Huth (2005)
Soyez prévenus: je suis ici très généreux côté étoiles ! Je pensais d'abord en donner deux et demie, histoire de bien affirmer que le film est moyen. J'ai arrondi à trois pour saluer l'abattage de Dujardin. Notre ami Jean en fait tellement des caisses que c'est fascinant. Brice de Nice aurait aussi bien pu rester un personnage de sketchs. Derrière Les petits mouchoirs, son aura dépasse celle de The artist.
Car oui, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Brice de Nice s'apparente aux nanars, ces films à tout petit budget que le public prend en affection parce qu'ils sont involontairement drôles. Je place aussitôt un bémol sur ce que je viens d'écrire: je crois que le but poursuivi par les créateurs de cette farce est bien de nous faire rire ! Mais enfin, soyons sérieux une minute: les tribulations de ce surfeur décidé à se taper la plus grosse vague de la Côte d'Azur amusent quelques secondes, avant que l'action se délocalise sur la façade atlantique pour une grande compétition entre fondus de la planche. Igor d'Hossegor, Arnaud de Lacanau et... Babacar de Dakar (!) viendront-ils à bout des ambitions niçoises ? Je vous laisse découvrir. 4,4 millions de spectateurs l'ont déjà fait dans les cinémas français.
Certains d'entre vous qui l'apprendraient en lisant cette chronique frémiront peut-être à l'idée de trouver ici le fameux Clovis Cornillac. "Dudu" et lui se rencontrent dans un hôpital, après être tombés ensemble d'un deux-roues qu'ils avaient plus ou moins volé. Le film verse alors dans le grotesque, quand il s'agit de trouver l'argent nécessaire à une opération de ce personnage, affublé de pieds difformes puisque ne comptant qu'un seul orteil. Je vais m'arrêter là pour les commentaires sur le scénario et vous dire que Brice de Nice n'a qu'un intérêt très limité pour les amoureux du septième art. Réputé pour son bagou, il "casse" ceux qui ne disposent pas d'un sens de la répartie aussi affûté que le sien, mais ça ne suffit pas franchement à faire du prince de la vague un champion de la vanne. Quelques effets spéciaux laissent penser qu'une somme d'argent conséquente a été dépensée dans son aventure. Ouais, bon, voilà...
Brice de Nice
Film français de James Huth (2005)
Soyez prévenus: je suis ici très généreux côté étoiles ! Je pensais d'abord en donner deux et demie, histoire de bien affirmer que le film est moyen. J'ai arrondi à trois pour saluer l'abattage de Dujardin. Notre ami Jean en fait tellement des caisses que c'est fascinant. Brice de Nice aurait aussi bien pu rester un personnage de sketchs. Derrière Les petits mouchoirs, son aura dépasse celle de The artist.