Il traînait sur un coin de mon enregistreur Livebox depuis juillet dernier. Je l'ai vu il y a trois semaines environ: il est grand temps désormais de vous parler de Northanger Abbey. Je constate ainsi qu'il est bien rare que je vous parle de téléfilms: produit de fiction britannique, celui d'aujourd'hui puise son inspiration dans un classique de Jane Austen, écrit vers 1798 et publié après la mort de la femme écrivain, en 1817. Tout ça ne m'a pas follement emballé, je l'avoue...
Dans Northanger Abbey, une jeune fille de la campagne anglaise part vivre à la ville, accueillie par de généreux voisins de ses parents. Grande lectrice de romans, ce qui semble bien encore considéré comme une activité futile en son temps, Catherine Morland découvre une vie plus frivole et, à l'occasion de bals et presque par hasard, fait vite la connaissance d'un jeune homme, un dénommé Henry Tinley, puis d'un autre, John Thorpe. Je vous passe les détails: les relations ainsi nouées restent chastes, bien entendu. Dans cette société anglaise huppée, il est en fait d'usage d'avoir une certaine position avant d'espérer convoler. Influencée par le romantisme bon marché des romans qu'elle dévore à la chandelle, la pauvre Catherine rêve éveillée d'un monde différent. La miss n'a que 17 ans, après tout...
Est-ce parce que j'ai vu le film en version française ? Je n'ai de fait que très moyennement accroché. La naïveté du personnage principal m'a paru plus exaspérante que touchante et, malgré la présence notable de têtes connues comme Cary Mulligan ou Liam Cunningham dans le casting, le jeu d'ensemble m'est apparu un peu plat. Dommage: en général, je vous l'ai déjà dit, j'aime les histoires costumées. De ce seul point de vue, Northanger Abbey respecte efficacement son cahier des charges, mais ce qui s'y déroule manque vraiment trop d'énergie pour être véritablement intéressant. Il est permis toutefois d'être sensible au charme de cette reconstitution. Personnellement, je n'ai jamais lu de Jane Austen: je crois savoir néanmoins que le roman originel est respecté. J'en attendais mieux.
Northanger Abbey
Téléfilm britannique de Jon Jones (2007)
Cette production fait partie d'un cycle produit par la groupe audiovisuel anglais ITV. Je lui accorde trois étoiles pour refléter l'idée que ce n'est pas un mauvais film en soi. Je me répète: c'est simplement que je n'ai pas "mordu" aussi fort que je pouvais l'espérer. Quitte à citer un autre récit d'initiation de la littérature britannique d'époque, il est préférable de vous renvoyer vers Tess...
Dans Northanger Abbey, une jeune fille de la campagne anglaise part vivre à la ville, accueillie par de généreux voisins de ses parents. Grande lectrice de romans, ce qui semble bien encore considéré comme une activité futile en son temps, Catherine Morland découvre une vie plus frivole et, à l'occasion de bals et presque par hasard, fait vite la connaissance d'un jeune homme, un dénommé Henry Tinley, puis d'un autre, John Thorpe. Je vous passe les détails: les relations ainsi nouées restent chastes, bien entendu. Dans cette société anglaise huppée, il est en fait d'usage d'avoir une certaine position avant d'espérer convoler. Influencée par le romantisme bon marché des romans qu'elle dévore à la chandelle, la pauvre Catherine rêve éveillée d'un monde différent. La miss n'a que 17 ans, après tout...
Est-ce parce que j'ai vu le film en version française ? Je n'ai de fait que très moyennement accroché. La naïveté du personnage principal m'a paru plus exaspérante que touchante et, malgré la présence notable de têtes connues comme Cary Mulligan ou Liam Cunningham dans le casting, le jeu d'ensemble m'est apparu un peu plat. Dommage: en général, je vous l'ai déjà dit, j'aime les histoires costumées. De ce seul point de vue, Northanger Abbey respecte efficacement son cahier des charges, mais ce qui s'y déroule manque vraiment trop d'énergie pour être véritablement intéressant. Il est permis toutefois d'être sensible au charme de cette reconstitution. Personnellement, je n'ai jamais lu de Jane Austen: je crois savoir néanmoins que le roman originel est respecté. J'en attendais mieux.
Northanger Abbey
Téléfilm britannique de Jon Jones (2007)
Cette production fait partie d'un cycle produit par la groupe audiovisuel anglais ITV. Je lui accorde trois étoiles pour refléter l'idée que ce n'est pas un mauvais film en soi. Je me répète: c'est simplement que je n'ai pas "mordu" aussi fort que je pouvais l'espérer. Quitte à citer un autre récit d'initiation de la littérature britannique d'époque, il est préférable de vous renvoyer vers Tess...