Qu'est-ce qu'un cinéphile ? Un amateur de cinéma qui consacre l'essentiel de son temps à regarder des films pointus ? Un passionné qui tend à l'exhaustivité et voit tout ce qui lui passe sous les yeux ? Cela surprend parfois mes amis, mais je ne me crois pas cinéphile. S'il me fallait choisir, je serais plus proche de la seconde définition. Je n'ai donc pas eu de vrai scrupule devant De la part des copains...
Je revendique le droit de regarder parfois des films "dispensables". Objectivement, celui-là n'a rien d'un incontournable. Charles Bronson est un ancien militaire, devenu loueur de yachts sur la Côte d'Azur. Liv Ullman, que le monde du cinéma connaît surtout comme égérie d'Ingmar Bergman, l'a épousé sans tout connaître de son passé. Problème: un soir d'été, un inconnu débarque, armé d'un revolver, pour contrarier ce petit bonheur tranquille. De la part des copains marque les retrouvailles d'anciens compagnons d'armes: le différend qui les oppose de longue date doit désormais être réglé définitivement. Parmi les noms connus de la distribution, on retrouve également James Mason et Michel Constantin. Un casting qu'on jugera joliment hétéroclite, symbole de l'aspect international de l'entreprise. Après tout, le producteur du film est français et son réalisateur britannique. De tels "mélanges" étaient courants, à cette époque...
Quoiqu'il en soit, De la part des copains n'est certes pas un chef d'oeuvre. Il a le bon goût de ne durer qu'une heure et demie, timing largement suffisant pour ce qu'il veut raconter. On pointera toutefois quelques vraies longueurs lors d'une course-poursuite sur les corniches qui surplombent Nice. La totale invraisemblance des situations importe peu: on voit bien la voiture du héros sous toutes ses coutures et presque pas les motos qui l'ont pris en chasse, jusqu'au moment fatal où ces mêmes deux-roues partent dans le décor. Il faudra juste ensuite qu'un feu soit allumé dans la nature pour que le personnage féminin échappe au gros méchant, ne pouvant plus se reposer alors sur l'esprit chevaleresque du premier chef du gang. Bref: le nanar n'est évité que de justesse, pour être honnête. J'ai pris plaisir toutefois à voir une région que je connais bien, du côté notamment du petit port de Villefranche-sur-Mer. Cela aura suffi à mon bonheur.
De la part des copains
Film franco-italien (!) de Terence Young (1970)
Trois étoiles généreuses et une petite demie supplémentaire, symbole du plaisir pris avec ce petit film d'époque. Ma note serait inférieure s'il avait été tourné sur d'autres sites, tout à fait inconnus de moi. Terence Young compte trois James Bond à son actif. Il a aussi réalisé Seule dans la nuit, qui est tout de même meilleur. Et dans la "filmo" de Charles Bronson, je recommande plutôt Le passager de la pluie...
Je revendique le droit de regarder parfois des films "dispensables". Objectivement, celui-là n'a rien d'un incontournable. Charles Bronson est un ancien militaire, devenu loueur de yachts sur la Côte d'Azur. Liv Ullman, que le monde du cinéma connaît surtout comme égérie d'Ingmar Bergman, l'a épousé sans tout connaître de son passé. Problème: un soir d'été, un inconnu débarque, armé d'un revolver, pour contrarier ce petit bonheur tranquille. De la part des copains marque les retrouvailles d'anciens compagnons d'armes: le différend qui les oppose de longue date doit désormais être réglé définitivement. Parmi les noms connus de la distribution, on retrouve également James Mason et Michel Constantin. Un casting qu'on jugera joliment hétéroclite, symbole de l'aspect international de l'entreprise. Après tout, le producteur du film est français et son réalisateur britannique. De tels "mélanges" étaient courants, à cette époque...
Quoiqu'il en soit, De la part des copains n'est certes pas un chef d'oeuvre. Il a le bon goût de ne durer qu'une heure et demie, timing largement suffisant pour ce qu'il veut raconter. On pointera toutefois quelques vraies longueurs lors d'une course-poursuite sur les corniches qui surplombent Nice. La totale invraisemblance des situations importe peu: on voit bien la voiture du héros sous toutes ses coutures et presque pas les motos qui l'ont pris en chasse, jusqu'au moment fatal où ces mêmes deux-roues partent dans le décor. Il faudra juste ensuite qu'un feu soit allumé dans la nature pour que le personnage féminin échappe au gros méchant, ne pouvant plus se reposer alors sur l'esprit chevaleresque du premier chef du gang. Bref: le nanar n'est évité que de justesse, pour être honnête. J'ai pris plaisir toutefois à voir une région que je connais bien, du côté notamment du petit port de Villefranche-sur-Mer. Cela aura suffi à mon bonheur.
De la part des copains
Film franco-italien (!) de Terence Young (1970)
Trois étoiles généreuses et une petite demie supplémentaire, symbole du plaisir pris avec ce petit film d'époque. Ma note serait inférieure s'il avait été tourné sur d'autres sites, tout à fait inconnus de moi. Terence Young compte trois James Bond à son actif. Il a aussi réalisé Seule dans la nuit, qui est tout de même meilleur. Et dans la "filmo" de Charles Bronson, je recommande plutôt Le passager de la pluie...
Bonsoir Martin
RépondreSupprimerJe ne suis pas sûr d'avoir vu ce film, et le note dans un recoin de ma tête.
Toujours est-il que ta définition du cinéphile me séduit tout à fait...
Merci