Nous sommes en 1983. George Lucas voudrait prendre deux années sabbatiques au moment où Le retour du Jedi arrive sur les écrans. "Il a été le plus difficile à réaliser sur le plan technique et
logistique. Tout ce que je vois, ce sont les erreurs et ce qui ne marche
pas". Clore "sa" trilogie Star wars met une belle pression sur le producteur !
Celles et ceux d'entre vous qui connaissent déjà cet univers étendu savent bien sûr à quoi s'en tenir. Aujourd'hui encore, les trois films originels ont de nombreuses ramifications, sous le pavillon de Disney. Fin juillet, j'ai cependant tenu à revoir Luke, Leia, Han, Chewbaccah et tous les autres tels qu'ils étaient au démarrage de leurs aventures. J'ai pour cela ressorti une perle de ma collection de DVDs: un coffret double avec Le retour du Jedi dans sa première version cinéma. Avant d'y replonger, j'ai même mis la version française, avec les voix que j'avais entendues à ma découverte le film (sur cassette VHS). Résultat: j'ai retrouvé mon plaisir d'adolescent inchangé - ou presque.
Celles et ceux d'entre vous qui connaissent déjà cet univers étendu savent bien sûr à quoi s'en tenir. Aujourd'hui encore, les trois films originels ont de nombreuses ramifications, sous le pavillon de Disney. Fin juillet, j'ai cependant tenu à revoir Luke, Leia, Han, Chewbaccah et tous les autres tels qu'ils étaient au démarrage de leurs aventures. J'ai pour cela ressorti une perle de ma collection de DVDs: un coffret double avec Le retour du Jedi dans sa première version cinéma. Avant d'y replonger, j'ai même mis la version française, avec les voix que j'avais entendues à ma découverte le film (sur cassette VHS). Résultat: j'ai retrouvé mon plaisir d'adolescent inchangé - ou presque.
C'est paradoxal, mais je crois que je n'étais pas arrivé à sympathiser avec la personne qui m'avait permis de découvrir la saga entière. J'avais alors une bonne quinzaine d'années de retard sur sa projection dans les salles obscures. Il y en a encore parmi vous qui l'ont loupée ? Bon... sans leur gâcher le plaisir, je dirais que l'intrigue de Star wars repose principalement sur une opposition assez classique entre le bien et le mal. En (très) résumé, une équipe de rebelles épris de liberté affronte ainsi un empire souhaitant imposer un ordre autoritaire jusqu'à la plus reculée des galaxies. D'où un premier opus cinéma terminé par la victoire des bons, tandis que le deuxième épisode marque la revanche des méchants. Le retour du Jedi ? C'est la belle ! Même si d'autres longs-métrages arriveront donc ensuite, dès 1999...
Soyez sûrs d'une chose: le charme du film de 1983 opère toujours. Évidemment, il faut tout de même se laisser embarquer: l'absence des retouches numériques introduites ultérieurement sur les copies initiales laisse apparaître les grosses ficelles d'un film de 40 ans. Qu'importe, en fait. Le retour du Jedi me semble une référence incontournable dans le registre qui est le sien: celui du blockbuster d'action. Et à l'époque, l'arrière-plan interstellaire était à la mode ! Moi, j'aime toujours autant les créatures et environnements inventés pour donner vie à ce récit finalement intemporel, digne des légendes chevaleresques du Moyen-Âge européen que j'ai apprises à l'école. D'aucuns me diront qu'elles sont largement dépassées de nos jours. Oui, c'est vrai: la société a beaucoup évolué. Et le cinéma avec elle...
N'empêche: l'aspect désormais vintage des tous premiers Star wars demeure tout à fait insuffisant à m'en détourner définitivement. Certes, Le retour du Jedi ne date pas d'hier, mais cela m'indiffère. J'espère que les enfants et ados d'aujourd'hui l'apprécieront tel quel. Vous aurez remarqué que je n'évoque guère le scénario, cette fois. D'ailleurs, j'ai aussi cherché des photos d'illustration assez "neutres". L'idée était ainsi de faire un clin d'oeil aux fans de la première heure. Dans ce film, objectivement, il y a à prendre et (un peu) à laisser. Néanmoins, je m'en satisfais pleinement et, à l'aune de l'ensemble des neuf longs-métrages de ce que l'on nous présente désormais comme la saga Skywalker, il est clairement l'un de mes préférés. Surprise: en son temps, il n'avait fait vendre "que" 3.277.005 places dans les salles françaises, s'adjugeant le douzième rang du box-office national. Puis, en 1997, un petit million de tickets supplémentaires s'écouleront pour sa version numérisée et quelque peu retouchée. C'est bien celle que la plateforme Disney + a ressorti aujourd'hui, oui !
Star wars épisode VI - Le retour du Jedi
Film américain de Richard Marquand (1983)
Un réalisateur britannique - et presque inconnu - aux commandes. J'aimerais réhabiliter cet homme, mort peu de temps après, à 49 ans seulement. Pour ce qui est du film, je crois bien avoir dit le principal. Geek j'étais, geek je reste... et j'aime donc toute la série des neuf. N'oubliez pas les huit autres épisodes: les I, II, III, IV, V, VII, VIII et IX. Pris d'un bloc, ce gros machin du cinéma US a belle allure, je trouve...
----------
Envie d'en voir un peu plus ?
Je vous renvoie à la petite galerie d'images publiée par Ideyvonne. Vincent, lui, nous avait offert une mini-analyse comparée. Nostalgie !
Et même dans les coulisses du blog ?
J'ai compté: il y a 2.500 longs-métrages sur Mille et une bobines. Rassurez-vous: je ne m'arrête pas ! Rendez-vous lundi pour la suite...
Soyez sûrs d'une chose: le charme du film de 1983 opère toujours. Évidemment, il faut tout de même se laisser embarquer: l'absence des retouches numériques introduites ultérieurement sur les copies initiales laisse apparaître les grosses ficelles d'un film de 40 ans. Qu'importe, en fait. Le retour du Jedi me semble une référence incontournable dans le registre qui est le sien: celui du blockbuster d'action. Et à l'époque, l'arrière-plan interstellaire était à la mode ! Moi, j'aime toujours autant les créatures et environnements inventés pour donner vie à ce récit finalement intemporel, digne des légendes chevaleresques du Moyen-Âge européen que j'ai apprises à l'école. D'aucuns me diront qu'elles sont largement dépassées de nos jours. Oui, c'est vrai: la société a beaucoup évolué. Et le cinéma avec elle...
N'empêche: l'aspect désormais vintage des tous premiers Star wars demeure tout à fait insuffisant à m'en détourner définitivement. Certes, Le retour du Jedi ne date pas d'hier, mais cela m'indiffère. J'espère que les enfants et ados d'aujourd'hui l'apprécieront tel quel. Vous aurez remarqué que je n'évoque guère le scénario, cette fois. D'ailleurs, j'ai aussi cherché des photos d'illustration assez "neutres". L'idée était ainsi de faire un clin d'oeil aux fans de la première heure. Dans ce film, objectivement, il y a à prendre et (un peu) à laisser. Néanmoins, je m'en satisfais pleinement et, à l'aune de l'ensemble des neuf longs-métrages de ce que l'on nous présente désormais comme la saga Skywalker, il est clairement l'un de mes préférés. Surprise: en son temps, il n'avait fait vendre "que" 3.277.005 places dans les salles françaises, s'adjugeant le douzième rang du box-office national. Puis, en 1997, un petit million de tickets supplémentaires s'écouleront pour sa version numérisée et quelque peu retouchée. C'est bien celle que la plateforme Disney + a ressorti aujourd'hui, oui !
Star wars épisode VI - Le retour du Jedi
Film américain de Richard Marquand (1983)
Un réalisateur britannique - et presque inconnu - aux commandes. J'aimerais réhabiliter cet homme, mort peu de temps après, à 49 ans seulement. Pour ce qui est du film, je crois bien avoir dit le principal. Geek j'étais, geek je reste... et j'aime donc toute la série des neuf. N'oubliez pas les huit autres épisodes: les I, II, III, IV, V, VII, VIII et IX. Pris d'un bloc, ce gros machin du cinéma US a belle allure, je trouve...
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Envie d'en voir un peu plus ?
Je vous renvoie à la petite galerie d'images publiée par Ideyvonne. Vincent, lui, nous avait offert une mini-analyse comparée. Nostalgie !
Et même dans les coulisses du blog ?
J'ai compté: il y a 2.500 longs-métrages sur Mille et une bobines. Rassurez-vous: je ne m'arrête pas ! Rendez-vous lundi pour la suite...
J'ai adoré les IV, V et VI puis les I, II et III.
RépondreSupprimerLes multiples suites m'ont un peu laissée sur le carreau. Sauf l'épisode où l'on voit Leïa, ses retrouvailles avec Han (sa mort ratée qui aurait dû nous mettre KO et nous laisse de marbre tant elle est mal fagotée), le retour de Luke (quand il se retourne...aaaaah ça le fait ).
Sinon, je trouve désormais que c'est beaucoup de bruit pour rien comme dirait Shakespeare.
Moi, j'ai retrouvé un peu de ma geekitude avec les épisodes VII, VIII et IX, et je me suis dit que ça drainait un nouveau public qui aimerait peut-être les "anciens" ensuite. Ma préférence reste à la première mouture des épisodes IV, V et VI, mais j'aime bien l'idée d'une saga intergénérationnelle.
RépondreSupprimerPour moi, dans "Le retour du Jedi", la première apparition de l'empereur reste une scène culte, surtout avec le thème musical composé spécialement pour ce personnage par ce cher John Williams ! Et, rétrospectivement, impossible de ne pas être ému en revoyant Carrie Fischer avec la connaissance de son difficile parcours de vie...
Je ne comprends pas bien l'aspect geek des films. Je ne dois pas trop savoir ce que cela veut dire. Pour moi un geek est un no life qui se pète les yeux sur des jeux videos et s'achète le dernier Iphone. Ça ne doit pas être ça...
RépondreSupprimerEn fait, j'aime moyennement le 1 avec ce gosse insupportable qui joue Anakin jeune. Par contre, j'ai vraiment aimé l'histoire d'Anakin ensuite et n'ai pas compris pourquoi Hayden Christensen était tant critiqué. Je le trouve vraiment bon cet acteur. Et émouvant aussi.
Le personnage de l'empereur m'a toujours déplu.
Mais les champions restent Leïa (tellement belle, forte et émouvante), Han et Luke.
Mon fils a vu séries dérivées qui sont parait il très bien (Mandalorian, Bébé Yoda et la jeunesse de... mince j'ai oublié son nom)
Obiwan.
RépondreSupprimerC'est revenu...
@Pascale et la geekitude:
RépondreSupprimerNe prends pas le terme "geek" dans ma bouche comme le bon terme. Je l'utilise un peu à tort et à travers... et souvent avec un peu d'autodérision. Disons que ça peut bien définir ma manière de consommer la pop culture des années de mon adolescence.
Pourquoi Hayden Christensen est-il tant critiqué ? Bonne question. Sans doute parce que les gens ont tous leur vision du visage qui doit apparaître sous le masque de Vador. Et du charisme censé aller avec.
Ah oui, tu n'aimes pas le personnage de l'Empereur ? Moi qui ai découvert les épisodes IV, V et VI au format VHS, je me souviens (vaguement) d'une bonne impression quand j'ai vu Vador s'agenouiller devant l'hologramme de son Maître. Les choses m'ont semblé alors devenir sérieuses...
Quant aux séries dérivées, j'ai vu une saison de "The Mandalorian" et trouvé ça pas mal. Je vais peut-être poursuivre et en regarderai peut-être, mais je ne cours pas après plus que cela. Le format séries me plaît moins que le format cinéma, de toute façon.
@Pascale et Obi :
RépondreSupprimer"Obiwan... il y a bien longtemps que personne ne m'avait appelé ainsi".
Assurée est la relève autour de moi : préférence va à la première trilogie ! :)
RépondreSupprimerEncore du temps pour trouver une relève j'ai besoin.
RépondreSupprimerSur la même longueur d'ondes nous sommes toutefois. Une vraie joie c'est pour moi.
Ah, "le retour du Jedi" ! Depuis, ils ne cessent de revenir d'ailleurs (j'arrête pas de voir des pubs pour la nouvelle série Disney+). C'est quand même un des épisodes que je trouve le moins bien réussis (pas très fan des nounours des bois). Et pourtant, c'est le premier que j'ai vu en salle !
RépondreSupprimerMais je parie que je changerai d'avis lors d'une nouvelle projection ;-)
Je ne suis pas dingue des "nounours des bois", moi non plus, mais je laisse ce film haut placé dans mon classement des neuf opus de la saga.
RépondreSupprimerLe début chez Jabbah est quand même un grand moment du cinéma de divertissement, avec un Z6-PO plus volubile que jamais. Je regarde tout ça en VF et ça reste un pur régal vintage !