Autant vous le confirmer tout de suite: j'ai une véritable sympathie pour Jean-Pierre Améris. En effet, il y a déjà neuf ans, ce réalisateur français fut le premier à répondre à mes questions pour une parution sur les Bobines ! Je vous laisse voir en cliquant sur le lien et souhaite désormais vous présenter l'un de ses films (récents): Je vais mieux...
Adaptation d'un livre de David Foenkinos, ce film très "amérissien" raconte l'histoire de Laurent, un quinqua qu'un mal de dos intense accable subitement. Une galère qui survient pile quand notre homme doit assurer la présentation d'un projet à un gros client du cabinet d'architecture dont il est l'un des employés ! Cette déveine lui sert finalement de déclic: mal dans sa peau, il s'est trop fait marcher dessus pour être réellement heureux... et les médecins spécialistes ou autres magnétiseurs n'y pourront dès lors rien changer à eux seuls. Sur cette idée, JPA brode un petit film, sans grande ambition formelle et qui peut certainement plaire. Aux amateurs de comédies légères...
Que ce soit clair: cette fois, je ne suis pas resté béat d'admiration. L'aspect artisanal de cette petite heure et demie de cinéma m'a paru dans le droit fil de ce que le cinéaste nous propose d'habitude. J'imagine volontiers que les acteurs se sentent bien devant la caméra d'un type qui les respecte et les laisse travailler à leur manière. Sincèrement, j'ai trouvé Eric Elmosnino inspiré dans ce rôle (lunaire) de gars "coincé", au moins au sens premier du terme. J'ajoute juste que je n'ai jamais ri aux éclats, même si quelques scènes inattendues m'ont marqué positivement, comme celles avec Alice Pol, l'actrice vêtue d'un manteau rouge de la photo ci-dessus. Le casting féminin est bon dans l'ensemble, d'ailleurs, avec une mention toute spéciale aux interprètes de la femme et de la mère de Laurent - Judith El Zein et Lise Lametrie, parmi une jolie petite galerie d'autres personnages intéressants. Les hommes ? Je peux dire que j'ai été ravi de revoir quelques visages connus, tels ceux d'Henri Guybet et Sacha Bourdo. Je vais mieux est certes un petit film, mais on ne lui reprochera pas !
Je vais mieux
Film français de Jean-Pierre Améris (2018)
Peu de cinéastes français travaillent de cette façon, j'ai l'impression. Cette modestie me touche, d'où une petite demi-étoile en "bonus". Pour rappel, j'ai donc découvert Jean-Pierre Améris avec Les émotifs anonymes, avec le superbe duo Isabelle Carré / Benoît Poelvoorde. Notez qu'il travaille également pour le petit écran: cf. La joie de vivre avec cette fois Anaïs Demoustier et Swann Arlaud. À voir (ou revoir) !
Adaptation d'un livre de David Foenkinos, ce film très "amérissien" raconte l'histoire de Laurent, un quinqua qu'un mal de dos intense accable subitement. Une galère qui survient pile quand notre homme doit assurer la présentation d'un projet à un gros client du cabinet d'architecture dont il est l'un des employés ! Cette déveine lui sert finalement de déclic: mal dans sa peau, il s'est trop fait marcher dessus pour être réellement heureux... et les médecins spécialistes ou autres magnétiseurs n'y pourront dès lors rien changer à eux seuls. Sur cette idée, JPA brode un petit film, sans grande ambition formelle et qui peut certainement plaire. Aux amateurs de comédies légères...
Que ce soit clair: cette fois, je ne suis pas resté béat d'admiration. L'aspect artisanal de cette petite heure et demie de cinéma m'a paru dans le droit fil de ce que le cinéaste nous propose d'habitude. J'imagine volontiers que les acteurs se sentent bien devant la caméra d'un type qui les respecte et les laisse travailler à leur manière. Sincèrement, j'ai trouvé Eric Elmosnino inspiré dans ce rôle (lunaire) de gars "coincé", au moins au sens premier du terme. J'ajoute juste que je n'ai jamais ri aux éclats, même si quelques scènes inattendues m'ont marqué positivement, comme celles avec Alice Pol, l'actrice vêtue d'un manteau rouge de la photo ci-dessus. Le casting féminin est bon dans l'ensemble, d'ailleurs, avec une mention toute spéciale aux interprètes de la femme et de la mère de Laurent - Judith El Zein et Lise Lametrie, parmi une jolie petite galerie d'autres personnages intéressants. Les hommes ? Je peux dire que j'ai été ravi de revoir quelques visages connus, tels ceux d'Henri Guybet et Sacha Bourdo. Je vais mieux est certes un petit film, mais on ne lui reprochera pas !
Je vais mieux
Film français de Jean-Pierre Améris (2018)
Peu de cinéastes français travaillent de cette façon, j'ai l'impression. Cette modestie me touche, d'où une petite demi-étoile en "bonus". Pour rappel, j'ai donc découvert Jean-Pierre Améris avec Les émotifs anonymes, avec le superbe duo Isabelle Carré / Benoît Poelvoorde. Notez qu'il travaille également pour le petit écran: cf. La joie de vivre avec cette fois Anaïs Demoustier et Swann Arlaud. À voir (ou revoir) !
Ah Jean Pierre ! C'est un ami.
RépondreSupprimerCe film, je ne l'ai pas aimé. Ni drôle, répétitif et certaines scènes invraisemblables.. je ne m'en souviens plus très bien. Je n'ai pas osé lui dire et n'en ai pas parlé sur mon blog...
Jean Pierre est un garçon ADORABLE comme il y en a peu mais sur un tournage il peut se montrer très autoritaire.
C'était une véritable révolution qu'il tourne des comédies (la plus réussie est Les émotifs anonymes) car son cinéma était très sombre et social jusque là (Poids léger, C'est la vie, Je m'appelle Elisabeth, Maman est folle)...
Scoop : après avoir été atteint par un certain virus confinant il a passé le confinement à bosser sur son prochain film.
La joie de vivre est un film magnifique.
RépondreSupprimerA noter que Jean Pierre est lun de ceux qui ont donné sa chance au formidable Swan Arlaud qui faisait du chocolat dans les Emotifs et tient le rôle principal de La joie de vivre.
@Pascale 1:
RépondreSupprimerOui, je sais que vous êtes liés. Quand je vois l'un de ses films, je pense à toi.
Je l'ai précisément découvert avec "Les émotifs anonymes", un film que j'aime beaucoup.
Content de savoir qu'un nouveau film est en vue. Je suppose donc... qu'il va mieux !
@Pascale 2:
RépondreSupprimerTout à fait d'accord pour "La joie de vivre" ! Quel joli duo Anaïs / Swann !
Je me souviens bien d'Arlaud dans "Les émotifs..." (et de Pierre Niney). C'est un acteur que j'aime beaucoup. Sa seule présence me donne envie de voir un film. Bankable, comme on dit d'nos jours.
Oui Swan et Pierre (que je confondais au début) sont devenus bankable comme on dit en France.
RépondreSupprimerP.S. : j'ai détesté Jumbo et pas vu Mosquito.
Ils le méritent tous les deux.
RépondreSupprimerMa préférence va à Swann, mais de justesse.
P.S. : finalement, j'ai opté pour "Mosquito".
Moi aussi... Pierre (formidable) a chopé le melon.
RépondreSupprimerLes critiques qui parlent d'expérience sensorielle m'ont vraiment refroidie.
Melon ou pas, Pierre est presque toujours au top.
RépondreSupprimerSwann, c'est différent. Un registre plus étendu et plus pointu, aussi.
PS : dommage pour le moustique...