Le cinéma est un puits sans fond (et c'est une bonne nouvelle). Aujourd'hui encore, j'arrive encore à me laisser surprendre et séduire par des films dont j'ignorais tout à la veille de leur découverte ! Exemple récent: Arte m'a permis de savourer La grande cuisine. L'appétit m'était venu en y voyant Jean Rochefort et Philippe Noiret...
Produit par un groupe américain et soutenu aussi par des financiers allemands, cet étrange long-métrage a été réalisé par un Canadien d'origine bulgare ! Aux deux stars du cinéma français déjà citées quelques lignes plus haut, vous pouvez ajouter Jean-Pierre Cassel. Mais si j'ai choisi une photo du Britannique Robert Morley, c'est aussi parce que c'est avec lui que le film commence. Son rond personnage est critique culinaire, organisateur d'un très impressionnant banquet pour Sa Majesté la Reine et, à toute heure, gourmand comme quatre. C'est pour toutes ces raisons qu'il entretient une affection profonde pour une chef pâtissière qui pourrait être sa fille (euh... spirituelle). Une femme belle, douée - Jacqueline Bisset herself ! - et convoitée par plusieurs hommes, dont son ex-mari, en quête d'une partenaire économique pour lancer une vaste chaîne de restaurants spécialisés dans l'omelette. Résultat du mélange: une comédie policière enlevée !
Il y aura en effet quelques assassinats parmi les meilleures toques internationales. Pas question d'en dire plus: le film est certes loin d'être parfait en tous points, mais il est largement assez délectable pour que je vous conseille la dégustation sans consultation du menu. Un simple conseil: ne pas prendre La grande cuisine trop au sérieux. Ce que vous verrez est en effet aussi invraisemblable que loufoque. Sur le plan formel, peu de phases marquantes, mais diverses choses plutôt sympathiques quand même, dont une BO signée Henry Mancini. En résumé, je dois dire que je ne comprends pas véritablement pourquoi je n'avais jamais entendu parler de ce long-métrage auparavant. Ses petits défauts ne sauraient occulter ses qualités réelles: cet aimable divertissement porte très dignement ses 42 ans ! Et Rochefort / Noiret ? On les voit peu, mais ils sont une jolie cerise sur le gâteau. Le must étant la version originale anglaise, of course...
La grande cuisine
Film "américain" de Ted Kotcheff (1978)
Une vraie curiosité, mais elle est vraiment fort agréable en bouche ! C'est d'autant plus étonnant et détonant que le réalisateur est connu pour avoir été, à peine quatre années plus tard, celui de Rambo ! Dans l'esprit, le film d'aujourd'hui rappelle ce délire encore plus fou qu'est La grande course autour du monde. En cuisine, Soul Kitchen et #Chef m'ont bien plu. Mais, côté frenchy, je préfère Ratatouille...
Produit par un groupe américain et soutenu aussi par des financiers allemands, cet étrange long-métrage a été réalisé par un Canadien d'origine bulgare ! Aux deux stars du cinéma français déjà citées quelques lignes plus haut, vous pouvez ajouter Jean-Pierre Cassel. Mais si j'ai choisi une photo du Britannique Robert Morley, c'est aussi parce que c'est avec lui que le film commence. Son rond personnage est critique culinaire, organisateur d'un très impressionnant banquet pour Sa Majesté la Reine et, à toute heure, gourmand comme quatre. C'est pour toutes ces raisons qu'il entretient une affection profonde pour une chef pâtissière qui pourrait être sa fille (euh... spirituelle). Une femme belle, douée - Jacqueline Bisset herself ! - et convoitée par plusieurs hommes, dont son ex-mari, en quête d'une partenaire économique pour lancer une vaste chaîne de restaurants spécialisés dans l'omelette. Résultat du mélange: une comédie policière enlevée !
Il y aura en effet quelques assassinats parmi les meilleures toques internationales. Pas question d'en dire plus: le film est certes loin d'être parfait en tous points, mais il est largement assez délectable pour que je vous conseille la dégustation sans consultation du menu. Un simple conseil: ne pas prendre La grande cuisine trop au sérieux. Ce que vous verrez est en effet aussi invraisemblable que loufoque. Sur le plan formel, peu de phases marquantes, mais diverses choses plutôt sympathiques quand même, dont une BO signée Henry Mancini. En résumé, je dois dire que je ne comprends pas véritablement pourquoi je n'avais jamais entendu parler de ce long-métrage auparavant. Ses petits défauts ne sauraient occulter ses qualités réelles: cet aimable divertissement porte très dignement ses 42 ans ! Et Rochefort / Noiret ? On les voit peu, mais ils sont une jolie cerise sur le gâteau. Le must étant la version originale anglaise, of course...
La grande cuisine
Film "américain" de Ted Kotcheff (1978)
Une vraie curiosité, mais elle est vraiment fort agréable en bouche ! C'est d'autant plus étonnant et détonant que le réalisateur est connu pour avoir été, à peine quatre années plus tard, celui de Rambo ! Dans l'esprit, le film d'aujourd'hui rappelle ce délire encore plus fou qu'est La grande course autour du monde. En cuisine, Soul Kitchen et #Chef m'ont bien plu. Mais, côté frenchy, je préfère Ratatouille...
"Le festin de Babette" film Dannois présenté au festival de Cannes dans la catégorie un certain regard , en 1987 et auquel peu de monde croyait , obtiendra l'oscar du meilleur film étranger l'année suivante. Adapté d'une nouvelle de Karen Blixen et interpretée avec brio par Stephane Audran , il reste pour moi le must du "film gastronomique"
RépondreSupprimerAh Ted Kotchef, j'ai assisté à une rencontre avec lui. Charmant homme.
RépondreSupprimerIl ne me reste AUCUN souvenir de ce film que j'ai pourtant vu.
Et je n'ai toujours pas vu le Festin de Babette... honte.
@CC rider:
RépondreSupprimerIl me semble qu'Arte a diffusé "Le destin de Babette" dans le cadre du même cycle.
C'est un film que je rattraperai tôt ou tard. Avec d'autant plus de facilité que j'ai le DVD...
@Pascale:
RépondreSupprimerC'est vraiment une bonne comédie. La fin est doublement surprenante. J'espère que tu pourras la revoir !
Ravi de savoir que Kotcheff était un gentleman. Il approche des 90 ans.