J'avais d'abord imaginé voir davantage de films du Arte Kino Festival. Mais si, souvenez-vous, voyons ! Je vous ai parlé de cette initiative de la chaîne franco-allemande (à relire: ma chronique du 7 janvier). J'en ai laissé passer le plus gros, mais j'ai pu rattraper Psychobitch. Précision liminaire: ce film a obtenu le Prix du public. Beau résultat...
Pour la sixième fois "seulement", Mille et une bobines met les voiles vers la Norvège. C'est l'occasion de rencontrer Marius, un collégien brillant à qui un prof a demandé - comme une faveur ! - de travailler en binôme avec une élève instable, Frida. Beaucoup trop introverti pour oser dire non, le jeune homme a donc accepté de coopérer. Autant le signaler: sa camarade, perturbée et revenue d'une tentative de suicide, ne va pas lui faciliter la tâche. Le (petit) miracle du film consiste alors à donner une juste représentation des états d'âme propres à l'adolescence. Un regard enrichi d'une belle empathie. J'imagine que cela rappellera des souvenirs à beaucoup d'entre nous...
Cette fine et délicate observation des comportements post-enfantins s'appuie sur la composition inspirée de deux jeunes comédiens joliment investis: Elli Rhiannon Müller Osborne et Jonas Tidemann. Quasi-débutants, ils se montrent particulièrement convaincants. Psychobitch n'est pas sans défaut, mais ils tirent le tout vers le haut. D'ailleurs, le reste de la distribution ne dépareille pas: un bon point. Évidemment, le côté "exotique" de la Norvège pour le public français condamne le film à une diffusion confidentielle: c'est bien dommage que notre fameuse exception culturelle ait une telle conséquence dommageable pour la diversité des choses visibles dans nos salles. Arte fait donc oeuvre utile en nous montrant nos voisins européens. Bien qu'ils parlent une autre langue, ils ne nous sont pas si étrangers !
Psychobitch
Film norvégien de Martin Lund (2019)
Je vous laisserai vous évader dans mon index "Cinéma du monde" pour y retrouver les cinq autres films norvégiens déjà chroniqués. Unique représentant de ce genre dans son pays, celui dont j'ai parlé aujourd'hui tire profit de sa rareté pour obtenir quatre étoiles pleines. L'école au ciné, c'est aussi Primaire, Le péril jeune, 13 semestres un peu après... et j'en passe. Autant de films que d'angles d'attaque !
Pour la sixième fois "seulement", Mille et une bobines met les voiles vers la Norvège. C'est l'occasion de rencontrer Marius, un collégien brillant à qui un prof a demandé - comme une faveur ! - de travailler en binôme avec une élève instable, Frida. Beaucoup trop introverti pour oser dire non, le jeune homme a donc accepté de coopérer. Autant le signaler: sa camarade, perturbée et revenue d'une tentative de suicide, ne va pas lui faciliter la tâche. Le (petit) miracle du film consiste alors à donner une juste représentation des états d'âme propres à l'adolescence. Un regard enrichi d'une belle empathie. J'imagine que cela rappellera des souvenirs à beaucoup d'entre nous...
Cette fine et délicate observation des comportements post-enfantins s'appuie sur la composition inspirée de deux jeunes comédiens joliment investis: Elli Rhiannon Müller Osborne et Jonas Tidemann. Quasi-débutants, ils se montrent particulièrement convaincants. Psychobitch n'est pas sans défaut, mais ils tirent le tout vers le haut. D'ailleurs, le reste de la distribution ne dépareille pas: un bon point. Évidemment, le côté "exotique" de la Norvège pour le public français condamne le film à une diffusion confidentielle: c'est bien dommage que notre fameuse exception culturelle ait une telle conséquence dommageable pour la diversité des choses visibles dans nos salles. Arte fait donc oeuvre utile en nous montrant nos voisins européens. Bien qu'ils parlent une autre langue, ils ne nous sont pas si étrangers !
Psychobitch
Film norvégien de Martin Lund (2019)
Je vous laisserai vous évader dans mon index "Cinéma du monde" pour y retrouver les cinq autres films norvégiens déjà chroniqués. Unique représentant de ce genre dans son pays, celui dont j'ai parlé aujourd'hui tire profit de sa rareté pour obtenir quatre étoiles pleines. L'école au ciné, c'est aussi Primaire, Le péril jeune, 13 semestres un peu après... et j'en passe. Autant de films que d'angles d'attaque !
Ça va donc être compliqué de le voir. Dommage.
RépondreSupprimerQui sait ? Il y a peut-être une petite chance.
RépondreSupprimerLe film ayant été primé au Kino Festival, il repassera peut-être sur Arte.
Idéalement, bien sûr, il se trouvera un distributeur pour le conduire jusqu'en salles.
Tu peux taper "Arte Kino Festival" dans Google pour en découvrir d'autres, mois après mois.