Question: il y a des amateurs (ou -trices) de jeux vidéo, parmi vous ? Gamers repentis ou toujours actifs, cette chronique vous est dédiée. J'imagine en fait que c'est à ce public que Tomb raider s'adresse. Nouvelle adaptation de la longue série éponyme, ce film d'aventures est venu titiller le geek qui sommeille en moi. Petit plaisir coupable...
Un petit mot du contexte s'impose, tout de même, pour celles et ceux qui voyageraient ici en terra incognita. La franchise vidéoludique Tomb raider repose sur un personnage principal féminin, Lara Croft, une sorte d'Indiana Jones, avec mini-short et forte poitrine en prime. Depuis 1996, elle a exploré maints territoires isolés et grandes villes internationales, à la recherche de trésors enfouis. Ses aventures pixelisées ont été portées sur les grands écrans du cinéma dès 2001. C'est Angelina Jolie qui incarnait alors l'aventurière, dans un film décrié par la critique, mais qui connut le succès public... et une suite deux ans plus tard. Désormais, c'est une jeune (et mignonne) actrice suédoise, Alicia Vikander, qui tente de relancer la machine à dollars. Après deux ou trois scènes d'exposition assez plan-plan, le scénario l'entraînera au fin fond de l'Asie et vers le tombeau d'une reine réputée pour ses talents de sorcière. Évidemment, c'est assez risqué !
Je vous passe les détails sur l'héritage d'un père disparu et la manière dont la belle Lara saura se concilier les bonnes grâces de compagnons d'aventure au moment de botter les fesses des inévitables méchants. Vous devriez déjà avoir compris l'essentiel. Non ? Je vous conseillerais de laisser votre cerveau débranché si, à mon exemple, vous tenez absolument à découvrir la version 2018 des tribulations de Miss Croft. Tomb raider n'est pas un film antipathique, mais ça reste un produit de consommation (très) courante, sans trop de goût et sans surprise véritable, tel que nos amis les producteurs américains en conçoivent chaque année des centaines. Oui, d'accord, ce n'est pas tous les jours qu'une femme occupe le premier rôle d'un film d'action, mais je crois que cela n'a rien d'étonnant cette fois, le personnage étant identifié au préalable. Bref, je ne me suis pas ennuyé, j'ai même plutôt aimé quelques-unes des dernières scènes, mais je n'ai assurément rien vu de transcendant. En un mot comme en cent, le film fait donc pschitt. Bah ! Je ne suis même pas dépité. Parce que je m'y attendais un peu !
Tomb raider
Film américain de Roar Uthaug (2018)
Vous trouvez que le réalisateur a un drôle de nom ? Il est norvégien ! Sa toute première incursion cinématographique hors de son pays risque fort de ne pas rester dans les annales. Je recommande plutôt aux amateurs de films d'aventures de miser sur les grands classiques et de reconsidérer Indiana Jones et le temple maudit. Les jeunots reverront Les Goonies et les plus grands choisiront The lost city of Z.
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Tant que j'y suis, j'avance le Movie Challenge...
Je vais cocher la case n°3: "Le film a eu de mauvaises critiques". Exemple: le site Écran Large le juge "d'une nullité abyssale" et parle d'un "patchwork d'incompétence, véritable crachat au visage des fans de la saga vidéoludique". Ce qui s'appelle avoir le sens de la mesure...
Et si vous êtes en quête d'une chronique perdue...
Vous pouvez aussi suivre la piste de Tina, assez virulente sur le coup.
Un petit mot du contexte s'impose, tout de même, pour celles et ceux qui voyageraient ici en terra incognita. La franchise vidéoludique Tomb raider repose sur un personnage principal féminin, Lara Croft, une sorte d'Indiana Jones, avec mini-short et forte poitrine en prime. Depuis 1996, elle a exploré maints territoires isolés et grandes villes internationales, à la recherche de trésors enfouis. Ses aventures pixelisées ont été portées sur les grands écrans du cinéma dès 2001. C'est Angelina Jolie qui incarnait alors l'aventurière, dans un film décrié par la critique, mais qui connut le succès public... et une suite deux ans plus tard. Désormais, c'est une jeune (et mignonne) actrice suédoise, Alicia Vikander, qui tente de relancer la machine à dollars. Après deux ou trois scènes d'exposition assez plan-plan, le scénario l'entraînera au fin fond de l'Asie et vers le tombeau d'une reine réputée pour ses talents de sorcière. Évidemment, c'est assez risqué !
Je vous passe les détails sur l'héritage d'un père disparu et la manière dont la belle Lara saura se concilier les bonnes grâces de compagnons d'aventure au moment de botter les fesses des inévitables méchants. Vous devriez déjà avoir compris l'essentiel. Non ? Je vous conseillerais de laisser votre cerveau débranché si, à mon exemple, vous tenez absolument à découvrir la version 2018 des tribulations de Miss Croft. Tomb raider n'est pas un film antipathique, mais ça reste un produit de consommation (très) courante, sans trop de goût et sans surprise véritable, tel que nos amis les producteurs américains en conçoivent chaque année des centaines. Oui, d'accord, ce n'est pas tous les jours qu'une femme occupe le premier rôle d'un film d'action, mais je crois que cela n'a rien d'étonnant cette fois, le personnage étant identifié au préalable. Bref, je ne me suis pas ennuyé, j'ai même plutôt aimé quelques-unes des dernières scènes, mais je n'ai assurément rien vu de transcendant. En un mot comme en cent, le film fait donc pschitt. Bah ! Je ne suis même pas dépité. Parce que je m'y attendais un peu !
Tomb raider
Film américain de Roar Uthaug (2018)
Vous trouvez que le réalisateur a un drôle de nom ? Il est norvégien ! Sa toute première incursion cinématographique hors de son pays risque fort de ne pas rester dans les annales. Je recommande plutôt aux amateurs de films d'aventures de miser sur les grands classiques et de reconsidérer Indiana Jones et le temple maudit. Les jeunots reverront Les Goonies et les plus grands choisiront The lost city of Z.
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Tant que j'y suis, j'avance le Movie Challenge...
Je vais cocher la case n°3: "Le film a eu de mauvaises critiques". Exemple: le site Écran Large le juge "d'une nullité abyssale" et parle d'un "patchwork d'incompétence, véritable crachat au visage des fans de la saga vidéoludique". Ce qui s'appelle avoir le sens de la mesure...
Et si vous êtes en quête d'une chronique perdue...
Vous pouvez aussi suivre la piste de Tina, assez virulente sur le coup.
Non merci. J'avais vu la version de 2001 parce qu'Angelina est une actrice (et une personne) que j'adore. Je n'en garde aucun souvenir. Je ne pense pas aller voir cette version.
RépondreSupprimerJ'ai hésité longtemps à voir aussi cette version avec Angelina Jolie, mais j'ai renoncé.
RépondreSupprimerPeut-être pas définitivement…
Ce "reboot", comme on dit (mochement) de nos jours, tu peux effectivement t'en passer.
Je suis virulente mais j'admets que le film se laisse regarder ! :p
RépondreSupprimerOuais... dans la catégorie des vide-neurones, ça passe encore.
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