On a toutes et tous en tête ce que pourrait être un mariage réussi. Certains jugeront le concept dépassé, mais je suppose quant à moi que les robes blanches ont encore bien des beaux jours devant elles. C'est toutefois sans avoir encore convolé que je me suis décidé à aller voir Le sens de la fête. Une comédie sur une noce assez... débridée !
Dans une variation du personnage de râleur qui a fait sa réputation aussi bien que sa notoriété, l'ami Jean-Pierre Bacri incarne Max, organisateur de soirées d'après passage-devant-Monsieur-le-maire. Passé un court prologue, nous entrons dans le vif du sujet et le gros de son problème: comment offrir un moment mémorable à des clients exigeants quand on est dans un château du 17ème et entouré de bras cassés ? Serait-ce tout simplement impossible ? Vous verrez bien. Concentré sur quelques heures cruciales, Le sens de la fête annonce d'emblée la couleur: bref, inutile d'espérer que ce soit romantique ! Après, en termes d'humour, le film respecte plutôt son engagement...
Ce n'est pas désopilant à chaque instant, mais ce n'est jamais lourd ou vulgaire, contrairement à bien des films vendus comme drôles. J'imagine que chacun peut y retrouver quelque chose qui ressemble étrangement à des situations qu'il a connues. C'est sûrement le but d'ailleurs de ce genre de productions: rassembler un public assez large et presque conquis d'avance. Sincèrement, Le sens de la fête le fait intelligemment et sans se moquer du spectateur, ce qui est plaisant. On a pu dire que c'est également parce qu'il fédère des comédiens venus d'horizons diversifiés: aux côtés donc de la "tête de gondole" réservée à Jean-Pierre Bacri, on retrouve par exemple Judith Chemla, Hélène Vincent, Suzanne Clément chez les dames, Vincent Macaigne, Gilles Lellouche ou Jean-Paul Rouve chez les messieurs. Jolie troupe ! En si joyeuse compagnie, j'ai bel et bien passé un agréable moment. Un soupçon de folie supplémentaire aurait toutefois été le bienvenu...
Le sens de la fête
Film français d'Olivier Nakache et Éric Toledano (2017)
Un chiffre: 808.544 tickets auraient été vendus en première semaine d'exploitation. C'est vous dire que, désormais, un bouche à oreilles favorable devrait largement suffire à confirmer le carton annoncé ! Cela dit, du même duo de réalisateurs, j'ai préféré Intouchables. D'aucuns m'objecteront que c'est un film différent et que la comédie reste un art difficile. Nous voilà bien au-delà de Nos jours heureux...
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Ai-je dit que le film était fédérateur ?
Pour le savoir, vous pouvez également lire les avis de Pascale et Tina.
Dans une variation du personnage de râleur qui a fait sa réputation aussi bien que sa notoriété, l'ami Jean-Pierre Bacri incarne Max, organisateur de soirées d'après passage-devant-Monsieur-le-maire. Passé un court prologue, nous entrons dans le vif du sujet et le gros de son problème: comment offrir un moment mémorable à des clients exigeants quand on est dans un château du 17ème et entouré de bras cassés ? Serait-ce tout simplement impossible ? Vous verrez bien. Concentré sur quelques heures cruciales, Le sens de la fête annonce d'emblée la couleur: bref, inutile d'espérer que ce soit romantique ! Après, en termes d'humour, le film respecte plutôt son engagement...
Ce n'est pas désopilant à chaque instant, mais ce n'est jamais lourd ou vulgaire, contrairement à bien des films vendus comme drôles. J'imagine que chacun peut y retrouver quelque chose qui ressemble étrangement à des situations qu'il a connues. C'est sûrement le but d'ailleurs de ce genre de productions: rassembler un public assez large et presque conquis d'avance. Sincèrement, Le sens de la fête le fait intelligemment et sans se moquer du spectateur, ce qui est plaisant. On a pu dire que c'est également parce qu'il fédère des comédiens venus d'horizons diversifiés: aux côtés donc de la "tête de gondole" réservée à Jean-Pierre Bacri, on retrouve par exemple Judith Chemla, Hélène Vincent, Suzanne Clément chez les dames, Vincent Macaigne, Gilles Lellouche ou Jean-Paul Rouve chez les messieurs. Jolie troupe ! En si joyeuse compagnie, j'ai bel et bien passé un agréable moment. Un soupçon de folie supplémentaire aurait toutefois été le bienvenu...
Le sens de la fête
Film français d'Olivier Nakache et Éric Toledano (2017)
Un chiffre: 808.544 tickets auraient été vendus en première semaine d'exploitation. C'est vous dire que, désormais, un bouche à oreilles favorable devrait largement suffire à confirmer le carton annoncé ! Cela dit, du même duo de réalisateurs, j'ai préféré Intouchables. D'aucuns m'objecteront que c'est un film différent et que la comédie reste un art difficile. Nous voilà bien au-delà de Nos jours heureux...
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Ai-je dit que le film était fédérateur ?
Pour le savoir, vous pouvez également lire les avis de Pascale et Tina.
J'ai beaucoup aimé cette gentille comédie française et pas franchouille. J'ai beaucoup ri. Bacri est formidable et même Gilles Lellouche est bon :-)
RépondreSupprimerComme Pascale et toi j'ai passé un bon moment avec cette comédie tout à fait comestible, nettement plus drôle et fine que les pantalonnades habituelles qu'on nous impose toutes les semaines (à mon avis). Ce moment aurait été encore meilleur si le film durait 1h35 au mLlieu de 1h57 (à mon avis aussi :D).
RépondreSupprimerD'accord aussi avec eeguad (ca veut dire quoi eeguab ? Si tu me réponds je te dis ce que veut dire Pascale) ya un très net moment de flottement vers la fin avec limpression que les réalisateurs ne savent pas conclure (contrairement à Gilles Lellouche).
RépondreSupprimer@Pascale 1:
RépondreSupprimerTu n'as pas fait la fine bouche sur Gilles Lellouche dans "La French" !
Je suis d'accord avec tout ce que tu as écrit, cependant. Pas franchouille... c'est exactement ça.
@Eeguab:
RépondreSupprimerOui, aucune raison de bouder notre plaisir. C'est mieux que la moyenne.
Est-ce que c'est trop long ? Possible. Mais bon... deux petites heures, ça va encore.
@Pascale 2:
RépondreSupprimerCe qu'Eeguab veut dire ? Moi, je sais ! Moi, je sais ! C'est à lui de te répondre.
Le moment de flottement de la fin, c'est lequel ? Le dialogue Bacri / Rouve à la lueur du flambeau ?
Enfin du bon cinéma populaire français ! Je croyais l'espèce disparue ;-)
RépondreSupprimerEt quel talent, ce Jean-Pierre Bacri.
J'emprunte donc la case Martin pour lever le mystère Eeguab et dire à Pascale que ce pseudo n'est rien d'autre que mon nom à l'envers et sans accent aigu. Etonnant, non? Bonne journée à tous.
RépondreSupprimerJ'ai un peu de mal avec Nakache et Toledano. Mais j'ai bien aimé INtouchables et Tellement proches. Tina dit que ce film lui a fait penser à Birdman... alors pour moi c'est un peu rédhibitoire ! :D
RépondreSupprimer@Laurent:
RépondreSupprimerIl ne faut jamais désespérer, tu vois !
Je crois que c'est surtout du côté comédies que le cinéma pêche. Mais Jean-Pierre Bacri est une valeur sûre.
@Eeguab:
RépondreSupprimerWaouh ! Ça, c'est du coming out ! Bonne journée à toi également.
@Chonchon:
RépondreSupprimerC'est peut-être le côté musical qui peut faire songer à "Birdman".
En dehors de cet aspect, les deux films n'ont pas grand-chose en commun.
Vu le film hier soir. J'ai bien aimé... et c'est rare pour une comédie française ! D'abord j'ai aimé le fait que ce ne soit pas le mariage lui-même qui soit le thème, mais tout le travail caché de ceux qui organisent. J'ai trouvé assez drôle (ironique mais jamais méchante) cette concentration de "bras cassés" qui malheureusement représentent assez bien une certaine catégorie de travailleurs français... :D
RépondreSupprimerVoilà... il n'y a pas de méchanceté dans ce film !
RépondreSupprimerBacri nous fait l'un de ses numéros coutumiers et on rigole bien.