Je reviendrai tôt ou tard sur la jeune carrière de Jennifer Lawrence. C'est notamment pour elle que je suis allé voir Joy. C'est pour elle aussi que le film a été tourné, semble-t-il, David O. Russell réalisant son troisième opus consécutif avec la jolie blonde (cf. mon index). Est-ce que la recette fonctionne encore ? On peut certes en discuter...
Je vais être honnête avec vous: j'ai bien aimé. Je ne prétends pas que Joy soit le film du siècle, mais j'ai passé un bon moment, sublimé ensuite par la dégustation d'un excellent couscous, mais je suppose que ça, vous vous en moquez un peu. Bref... notre amie Jenny joue cette fois une brave maman célibataire, empêtrée dans une vie cacophonique entre père et mère immatures, ex du genre envahissant et boulot franchement alimentaire. Dans cette Amérique de cinéma ramenée dans les années 80, c'est typiquement le genre de sort destiné à évoluer vers le haut. L'opiniâtre femme-à-tout-faire décide d'employer les grands moyens et, se souvenant qu'elle fut une enfant particulièrement inventive, en vient à fabriquer... une serpillière révolutionnaire. Ça vous paraît idiot ? Eh bien, c'est vraiment arrivé !
Joy est bel et bien le biopic (sans doute édulcoré) d'une Joy Mangano "réellement existante" et qui aura soixante ans le 15 février prochain. Hollywood aime toujours autant ces histoires de succès improbables. Moi, sans en faire mon quotidien, c'est un spectacle que j'apprécie ponctuellement, pour me rafraîchir les neurones entre deux films d'auteur yougoslaves ou norvégiens. Bon... cette fois, la marchandise attendue m'a été livrée sans trop de fausses notes. Jennifer Lawrence maîtrise sa partition et joue à l'unisson d'une formation bien connue où l'on retrouve le duo masculin Bradley Cooper / Robert de Niro. Parmi les seconds rôles sympa: Edgar Ramirez et Isabella Rossellini ! Les uns et les autres font le job, sans génie mais avec application. Maintenant, c'est vrai aussi que tout ça reste très sagement balisé...
Joy
Film américain de David O. Russell (2015)
Je me répète pour conclure: le cinéaste a trouvé un filon intéressant et l'exploite visiblement jusqu'à son épuisement. Il me faut espérer désormais qu'il se renouvelle un peu, parce que ça finira par me lasser également. Dans la veine, je préfère d'ailleurs Happiness therapy. Reste que Jennifer Lawrence est à nouveau en lice pour l'Oscar ! J'ajoute que je suis curieux de son avenir: elle n'a jamais que 25 ans.
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Je vous propose pour finir de découvrir d'autres regards...
Celui de Pascale est visiblement lassé. Celui d'Alain un peu moins.
Je vais être honnête avec vous: j'ai bien aimé. Je ne prétends pas que Joy soit le film du siècle, mais j'ai passé un bon moment, sublimé ensuite par la dégustation d'un excellent couscous, mais je suppose que ça, vous vous en moquez un peu. Bref... notre amie Jenny joue cette fois une brave maman célibataire, empêtrée dans une vie cacophonique entre père et mère immatures, ex du genre envahissant et boulot franchement alimentaire. Dans cette Amérique de cinéma ramenée dans les années 80, c'est typiquement le genre de sort destiné à évoluer vers le haut. L'opiniâtre femme-à-tout-faire décide d'employer les grands moyens et, se souvenant qu'elle fut une enfant particulièrement inventive, en vient à fabriquer... une serpillière révolutionnaire. Ça vous paraît idiot ? Eh bien, c'est vraiment arrivé !
Joy est bel et bien le biopic (sans doute édulcoré) d'une Joy Mangano "réellement existante" et qui aura soixante ans le 15 février prochain. Hollywood aime toujours autant ces histoires de succès improbables. Moi, sans en faire mon quotidien, c'est un spectacle que j'apprécie ponctuellement, pour me rafraîchir les neurones entre deux films d'auteur yougoslaves ou norvégiens. Bon... cette fois, la marchandise attendue m'a été livrée sans trop de fausses notes. Jennifer Lawrence maîtrise sa partition et joue à l'unisson d'une formation bien connue où l'on retrouve le duo masculin Bradley Cooper / Robert de Niro. Parmi les seconds rôles sympa: Edgar Ramirez et Isabella Rossellini ! Les uns et les autres font le job, sans génie mais avec application. Maintenant, c'est vrai aussi que tout ça reste très sagement balisé...
Joy
Film américain de David O. Russell (2015)
Je me répète pour conclure: le cinéaste a trouvé un filon intéressant et l'exploite visiblement jusqu'à son épuisement. Il me faut espérer désormais qu'il se renouvelle un peu, parce que ça finira par me lasser également. Dans la veine, je préfère d'ailleurs Happiness therapy. Reste que Jennifer Lawrence est à nouveau en lice pour l'Oscar ! J'ajoute que je suis curieux de son avenir: elle n'a jamais que 25 ans.
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Je vous propose pour finir de découvrir d'autres regards...
Celui de Pascale est visiblement lassé. Celui d'Alain un peu moins.