Je reviens aujourd'hui en Australie pour évoquer les Générations volées. Bon à savoir: un article Wikipédia leur est notamment dédié. Jusqu'en 1970, des enfants métis (et donc d'ascendance aborigène) ont été enlevés à leurs familles et "intégrés à la société blanche". D'abord en étant confiés à des institutions ou des familles d'adoption !
But de la démarche: qu'ils apprennent l'anglais et les bonnes manières supposées, afin à terme de favoriser les mariages avec des blancs et, petit à petit, de faire disparaître les prétendues faiblesses raciales. Un film - Le chemin de la liberté (ou Rabbit-proof fence en VO) - témoigne de cette page sombre de l'histoire australienne, l'État central n'ayant formulé des excuses officielles qu'en 2007 et décidé d'indemnisations qu'à partir de 2021 ! J'ai donc vu un long-métrage pour traiter de ce sujet encore sensible. Il est l'adaptation d'un livre paru, lui, en 1996 et signé du nom de Doris Pilkington Garimara. L'histoire ? Celle de sa mère, de sa tante et d'une de leurs cousines. Alors âgées de 8, 10 et 14 ans, elles ont été transportées de force jusqu'à un camp de redressement et sont parvenues à s'en évader ! Édifiante, la suite est donc dans le film et ses très jeunes actrices parviennent facilement à nous y intéresser. Quelques imperfections formelles subsistent, mais cette histoire méritait d'être racontée. D'autant qu'elle a peut-être permis de faire un peu bouger les lignes...
Le chemin de la liberté
Film australien de Phillip Noyce (2002)
Une partie des dialogues est jouée en martu wangka, une langue aborigène, et je veux vraiment saluer cette démarche d'authenticité. Autre qualité du long-métrage: il n'est jamais totalement sirupeux. Bref... je suis content de l'avoir vu et veux en retenir le meilleur. Comme la musique de Peter Gabriel, par exemple, ou les paysages fantastiques. Dans ce même cadre, La randonnée m'a impressionné !
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Attention à ne pas confondre...
Un autre long-métrage, en VF, s'appelle Les chemins de la liberté ! Le récit (controversé)... d'évadés d'un goulag de Sibérie, vers 1940. Tiré d'un livre, ce film a aussi un réalisateur australien: Peter Weir. Sortie fin 2010, sa version anglo-saxonne a pour titre The way back.
Et pour conclure sur le film du jour...
Vous verrez que "L'oeil sur l'écran" en a publié deux avis très élogieux.
But de la démarche: qu'ils apprennent l'anglais et les bonnes manières supposées, afin à terme de favoriser les mariages avec des blancs et, petit à petit, de faire disparaître les prétendues faiblesses raciales. Un film - Le chemin de la liberté (ou Rabbit-proof fence en VO) - témoigne de cette page sombre de l'histoire australienne, l'État central n'ayant formulé des excuses officielles qu'en 2007 et décidé d'indemnisations qu'à partir de 2021 ! J'ai donc vu un long-métrage pour traiter de ce sujet encore sensible. Il est l'adaptation d'un livre paru, lui, en 1996 et signé du nom de Doris Pilkington Garimara. L'histoire ? Celle de sa mère, de sa tante et d'une de leurs cousines. Alors âgées de 8, 10 et 14 ans, elles ont été transportées de force jusqu'à un camp de redressement et sont parvenues à s'en évader ! Édifiante, la suite est donc dans le film et ses très jeunes actrices parviennent facilement à nous y intéresser. Quelques imperfections formelles subsistent, mais cette histoire méritait d'être racontée. D'autant qu'elle a peut-être permis de faire un peu bouger les lignes...
Le chemin de la liberté
Film australien de Phillip Noyce (2002)
Une partie des dialogues est jouée en martu wangka, une langue aborigène, et je veux vraiment saluer cette démarche d'authenticité. Autre qualité du long-métrage: il n'est jamais totalement sirupeux. Bref... je suis content de l'avoir vu et veux en retenir le meilleur. Comme la musique de Peter Gabriel, par exemple, ou les paysages fantastiques. Dans ce même cadre, La randonnée m'a impressionné !
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Attention à ne pas confondre...
Un autre long-métrage, en VF, s'appelle Les chemins de la liberté ! Le récit (controversé)... d'évadés d'un goulag de Sibérie, vers 1940. Tiré d'un livre, ce film a aussi un réalisateur australien: Peter Weir. Sortie fin 2010, sa version anglo-saxonne a pour titre The way back.
Et pour conclure sur le film du jour...
Vous verrez que "L'oeil sur l'écran" en a publié deux avis très élogieux.
Intéressant comme film. Ça me rappelle un roman de David Malouf,auteur australien ”Je me souviens de Babylone”,l’histoire d’un enfant aborigène ”adopté ”par des colons ,des écossais, dans le but de le civiliser,au milieu d’une nature hostile. Je note le film.
RépondreSupprimerJe pense que c'est exactement le même sujet. Si vous avez l'occasion de voir le film, n'hésitez pas !
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