mercredi 25 septembre 2024

Dans l'espace...

Sigourney Weaver n'avait pas encore fêté son trentième anniversaire quand Alien, le huitième passager est sorti sur les écrans américains. J'ai enfin découvert ce premier épisode de la saga-culte ! Un film qui, aujourd'hui, est unanimement apprécié (ou presque). Quelle recette pour ce succès ? Un mix de science-fiction et d'horreur.

Deux femmes et cinq hommes sont endormis à bord du Nostromo. Chargé de minerai, l'immense cargo spatial fait route vers la Terre après une longue mission. Soudain, Maman, l'ordinateur de bord, extrait l'équipage de son sommeil artificiel: une intervention humaine est requise pour comprendre l'origine d'un signal radio que la machine vient de capter - une forme de vie totalement inconnue, peut-être. Comme vous le savez peut-être, c'est finalement un monstre tueur qui va monter à bord. Un monstre qui restera tapi dans l'ombre pendant l'essentiel du film, laissant planer le doute sur sa nature réelle ! Et pour titiller nos peurs, je ne connais rien de plus efficace...

Avant sa naissance, cet Alien... a fait l'objet d'un long travail préparatoire. Visuellement, le résultat est proprement bluffant. D'emblée, avant même l'apparition des personnages, la caméra accompagne notre découverte du Nostromo. Un univers technologique qui semble doté de sa propre vie et qui, dès lors, enferme l'humain dans un huis-clos oppressant - surtout quand l'intelligence artificielle refuse de répondre aux questions (de survie) qui lui sont posées. Cernés entre une mécanique désormais récalcitrante et une créature hostile, hommes et femmes découvrent leur immense vulnérabilité. Heureusement que c'est du cinéma... et même du grand cinéma ! Implacable, le scénario peut compter sur une mise en scène virtuose. Côté acteurs, que du bon: outre donc Sigourney Weaver, j'ai été ravi de revoir Harry Dean Stanton, John Hurt et Ian Holm, mais également d'embarquer avec Tom Skerritt, Veronica Cartwright et Yaphet Kotto. Mille autres choses pourraient être dites sur ce spectacle fascinant. Mais je pense qu'il est bon, aussi, d'en préserver un peu le mystère...

Alien, le huitième passager
Film américain de Ridley Scott (1979)

Un long-métrage de plus pour appuyer mon admiration pour le cinéma américain des décennies 1970 et 1980, en attendant que je me décide à découvrir la saga complète (ou au moins les suites immédiates). J'imagine que ce sera mieux que de revoir Life - Origine inconnue. Dans le genre, Event Horizon fait lui aussi figure de quasi-plagiat ! Décidément, il me paraît vraiment préférable de revenir aux sources.

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Et si, avant cela, vous voulez d'autres avis...

Je vous encourage à faire un tour chez Ideyvonne, Benjamin et Lui.

2 commentaires:

  1. Il m'avait terrifiée ce film. Dans les scènes inoubliables je me souviens du sort de John Hurt...
    Il se passe des choses incroyables dans les 2 suivants.
    Puis Prometheus et Covenant qui se prétendent des suites n'ont RIEN à voir. Evitables voire sans intérêt.
    Et je n'irai pas voir le dernier sorti. Sans Ripley, ça n'a aucun sens.

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  2. Tu me donnes envie de voir les deux (premières) suites.
    Ce tout premier opus est quand même un sacré bon film de SF ! Et Sigourney est iconique !

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