L'empathie ? C'est la capacité à comprendre et partager les émotions d'autrui. Dans La place d'une autre, Nélie Laborde est plutôt animée par l'opportunisme en ce jour de 1914, au matin de la Première guerre mondiale. La mort soudaine d'une jeune femme de la bonne société dans un bombardement la motive en effet à se faire passer pour elle !
Ancienne infirmière, l'usurpatrice dérobe les vêtements de la défunte et, en son nom, frappe à la porte d'une maison bourgeoise dans l'idée d'y être engagée par la propriétaire comme demoiselle de compagnie. Sans surprise, elle parvient à ses fins en se présentant comme la fille d'un vieil ami de la famille, s'appuyant sur ce que la vraie Rose Juillet lui avait raconté de son propre parcours. Un stratagème efficace. Qu'arrive-t-il ensuite ? Cela, je vous laisse bien sûr le découvrir seuls. La place d'une autre m'a beaucoup plu parce qu'il accorde une place équivalente à ses deux actrices, Lyna Khoudri et Sabine Azéma. J'apprécie de plus en plus la première et revoir la seconde fait plaisir. J'ai par ailleurs trouvé le cadre historique reconstitué avec soin. Comme je l'ai déjà dit, cette sombre période de l'histoire de France m'intéresse: j'ai trouvé original qu'elle soit abordée sous cet angle. Mais le film, lui, n'a attiré que 52.735 spectateurs en salles. Outche...
La place d'une autre
Film français d'Aurélia Georges (2022)
C'est vrai: comme je l'ai lu après coup, ce n'est certes pas par l'audace de sa mise en scène que ce film se distingue. Reste un scénario intéressant et, ainsi que je le relevais, deux comédiennes inspirées. On peut placer le film un peu au-dessus de J'ai épousé une ombre. Pour reparler d'usurpation, je privilégie Le retour de Martin Guerre. Et, pour renouer avec la guerre de 1914, le récent C'est mon homme.
Ancienne infirmière, l'usurpatrice dérobe les vêtements de la défunte et, en son nom, frappe à la porte d'une maison bourgeoise dans l'idée d'y être engagée par la propriétaire comme demoiselle de compagnie. Sans surprise, elle parvient à ses fins en se présentant comme la fille d'un vieil ami de la famille, s'appuyant sur ce que la vraie Rose Juillet lui avait raconté de son propre parcours. Un stratagème efficace. Qu'arrive-t-il ensuite ? Cela, je vous laisse bien sûr le découvrir seuls. La place d'une autre m'a beaucoup plu parce qu'il accorde une place équivalente à ses deux actrices, Lyna Khoudri et Sabine Azéma. J'apprécie de plus en plus la première et revoir la seconde fait plaisir. J'ai par ailleurs trouvé le cadre historique reconstitué avec soin. Comme je l'ai déjà dit, cette sombre période de l'histoire de France m'intéresse: j'ai trouvé original qu'elle soit abordée sous cet angle. Mais le film, lui, n'a attiré que 52.735 spectateurs en salles. Outche...
La place d'une autre
Film français d'Aurélia Georges (2022)
C'est vrai: comme je l'ai lu après coup, ce n'est certes pas par l'audace de sa mise en scène que ce film se distingue. Reste un scénario intéressant et, ainsi que je le relevais, deux comédiennes inspirées. On peut placer le film un peu au-dessus de J'ai épousé une ombre. Pour reparler d'usurpation, je privilégie Le retour de Martin Guerre. Et, pour renouer avec la guerre de 1914, le récent C'est mon homme.
----------
Un petit lien pour le mot de la fin...
Pascale a raison de vous déconseiller de regarder la bande-annonce.
Un petit lien pour le mot de la fin...
Pascale a raison de vous déconseiller de regarder la bande-annonce.
Les deux actrices sont effectivement formidables et Lyna Khoudri est un véritable caméléon.
RépondreSupprimerJ'ai regretté qu'un 3ème personnage soit si antipathique. Le film aurait été plus subtil si ce personnage était aussi adorable que celui de Lyna.
Cela aurait été un autre film, mais tu as raison: il aurait peut-être été encore meilleur.
RépondreSupprimerTiens, je remonte le film de mes chroniques, et je vois que je n'avais pas répondu...
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé le personnage joué par Maud Wyler, moi. Antipathique, peut-être, mais plutôt désespérée.