Il me semble que Hollywood ne fait plus guère aujourd'hui de films comme Haute voltige, sorti à la veille de l'an 2000. On craignait alors une gigantesque panne informatique liée au changement de millénaire et... il ne s'est rien passé qui tienne de l'apocalypse (tant redoutée). C'était avant le 11-Septembre - un autre temps, pour les États-Unis...
À cette époque, Catherine Zeta-Jones avait tout juste trente ans. Sans que cela étonne quiconque, elle pouvait être la vedette féminine de l'un des derniers opus de Sean Connery, proche des soixante-dix. Associée à son personnage pour voler des objets aussi précieux qu'extrêmement protégés. Une tromperie: le scénario plaçait la belle en mission, mandatée par une compagnie d'assurances soucieuse d'enfin mettre le grappin sur un gentleman cambrioleur assez efficace pour duper toutes les polices du monde (y compris le FBI, of course)...
Qu'ajouter ? Haute voltige est un divertissement pur. Son pouvoir d'attraction repose presque entièrement sur ses deux têtes d'affiche. Elle est très jolie, lui toujours aussi charismatique: l'alchimie opère pour peu que l'on se moque de vraisemblance ou de profondeur narrative. Pour être clair: tout - ou presque - est ultra-prévisible. Kuala Lumpur, dans le décor, apporte même une touche "exotique" que je considère assez typique des films pop corn de cette époque. Replacé dans son contexte, celui-là passe encore. Avis aux amateurs !
Haute voltige
Film américain de Jon Amiel (1999)
J'ai tout dit: débranchez votre cerveau... ou passez votre chemin ! J'insiste: tout cela fleure bon le produit standardisé de l'industrie hollywoodienne florissante, mais reste relativement sympathique. D'aucuns ont fait un parallèle avec La main au collet, un Hitchcock mineur et azuréen, tout à la gloire du duo Grace Kelly / Cary Grant. Perso, je préfère la cambriole en solo (Le voleur) ou trio (Bandits)...
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Et si vous alliez voir ailleurs ?
Je suis assez d'accord avec Benjamin, mais il est plus sévère que moi. Vous verrez: lui trouvait déjà le film dépassé il y a plus de douze ans !
À cette époque, Catherine Zeta-Jones avait tout juste trente ans. Sans que cela étonne quiconque, elle pouvait être la vedette féminine de l'un des derniers opus de Sean Connery, proche des soixante-dix. Associée à son personnage pour voler des objets aussi précieux qu'extrêmement protégés. Une tromperie: le scénario plaçait la belle en mission, mandatée par une compagnie d'assurances soucieuse d'enfin mettre le grappin sur un gentleman cambrioleur assez efficace pour duper toutes les polices du monde (y compris le FBI, of course)...
Qu'ajouter ? Haute voltige est un divertissement pur. Son pouvoir d'attraction repose presque entièrement sur ses deux têtes d'affiche. Elle est très jolie, lui toujours aussi charismatique: l'alchimie opère pour peu que l'on se moque de vraisemblance ou de profondeur narrative. Pour être clair: tout - ou presque - est ultra-prévisible. Kuala Lumpur, dans le décor, apporte même une touche "exotique" que je considère assez typique des films pop corn de cette époque. Replacé dans son contexte, celui-là passe encore. Avis aux amateurs !
Haute voltige
Film américain de Jon Amiel (1999)
J'ai tout dit: débranchez votre cerveau... ou passez votre chemin ! J'insiste: tout cela fleure bon le produit standardisé de l'industrie hollywoodienne florissante, mais reste relativement sympathique. D'aucuns ont fait un parallèle avec La main au collet, un Hitchcock mineur et azuréen, tout à la gloire du duo Grace Kelly / Cary Grant. Perso, je préfère la cambriole en solo (Le voleur) ou trio (Bandits)...
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Et si vous alliez voir ailleurs ?
Je suis assez d'accord avec Benjamin, mais il est plus sévère que moi. Vous verrez: lui trouvait déjà le film dépassé il y a plus de douze ans !
Bonjour Martin K, j'ai fait découvrir le film à mon ami tout récemment. Je l'ai revu avec plaisir. La barbe et les cheveux gris vont très bien à Sean. Bon après-midi.
RépondreSupprimerTu as raison pour Sean. Cela me fait tout drôle de penser que sa carrière était alors presque finie...
RépondreSupprimerJ'aurais peut-être dû le revoir quand il est repassé récemment dans le poste.
RépondreSupprimerJe ne garde QUE le souvenir de la scène où Catherine doit se déplacer dans une pièce piégée. Elle doit se faufiler à travers des faisceaux lumineux qu'elle ne voit pas.
Très vague souvenir sauf que je me souviens avoir pensé que c'était vraiment dommage que Sean termine là dessus.
Sean apparut encore dans "À la rencontre de Forrester" (2001) et "La ligue des gentlemen extraordinaires" (2003). Ses heures de gloire passées étaient déjà loin. Je le retrouverai sans doute avec d'autres films plus intéressants.
RépondreSupprimerLa scène des faisceaux est sans doute la plus emblématique du film. Il est évident qu'elle a été écrite pour souligner la plastique impeccable de Miss Jones. Laquelle s'était fiancée à Michael Douglas au début de la même année 1999. Voilà pour la petite touche people !
Un divertissement un peu passé, oui, le male gaze ne passerait plus aujourd'hui, en tout cas pas de cette façon. Le premier Lara Croft au ciné date de l'année suivante, c'est un peu le même argument, même si les aventures ne répondent pas au même genre.
RépondreSupprimerAprès, n'importe quel film avec Sean Connery est, au pire, toujours sympathique, alors...
Je verrai volontiers le premier Lara Croatie, tout de même, sans être dupe de ses défauts. L'héroïne elle-même annonce la couleur...
RépondreSupprimerQuant à Sean, je suis content de l'avoir revu ici, même s'il a évidemment fait beaucoup mieux. Je me dis qu'il a dû s'amuser... en agréable compagnie.