Connaissez-vous Albert Spiaggari ? Cet homme aux multiples visages est resté célèbre pour avoir été l'organisateur du "Casse du siècle". C'était à Nice, en juillet 1976: après avoir creusé une longue galerie depuis les égouts de la ville, le malfaiteur et ses quelques complices sortaient de la Société Générale... avec cinquante millions de francs !
Malgré son sens très personnel de la justice et son clair attachement pour l'Algérie française, il semble qu'Albert Spiaggari ait conservé jusqu'à sa mort - en 1989 - une certaine affection dans les coeurs niçois. Le film Sans arme ni haine ni violence témoigne de cet état de fait: acteur et réalisateur, Jean-Paul Rouve dresse un portrait flatteur du truand populaire qui, c'est vrai, n'a jamais tué quiconque dans le cadre de ses activités délictueuses. L'aspect très pittoresque du personnage ressort pleinement, d'autant que d'importantes libertés ont été prises avec le strict cadre biographique, si j'ai bien compris. L'idée du scénario est de rendre le filou attachant et très impliqué dans la construction de sa propre légende. Ainsi, la grande interview qu'il accorde à un supposé journaliste de Paris Match (Gilles Lellouche) apparaît-elle comme une goutte de plus dans un océan de mensonges. Le résultat est là: le voleur en cavale apparaît plutôt sympathique. Appréhendé comme un divertissement, le long-métrage tient la route. C'est très souvent le cas des histoires de braquage portées à l'écran...
Sans arme ni haine ni violence
Film français de Jean-Paul Rouve (2008)
Une note généreuse pour cet opus simple, vite oublié, mais agréable. Franchement, Jean-Paul Rouve m'est apparu ici plus à son avantage que Francis Huster filmé par José Giovanni (Les égouts du paradis). Libre à vous de préférer le diptyque Mesrine, sorti la même année. Pour ma part, je préfère rester encore un moment sur la Côte d'Azur avec Mélodie en sous-sol et La bonne année ! Un brin de nostalgie...
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Je termine avec mes traditionnels liens...
Je vous renvoie ainsi aujourd'hui vers les blogs de Pascale et Laurent.
Malgré son sens très personnel de la justice et son clair attachement pour l'Algérie française, il semble qu'Albert Spiaggari ait conservé jusqu'à sa mort - en 1989 - une certaine affection dans les coeurs niçois. Le film Sans arme ni haine ni violence témoigne de cet état de fait: acteur et réalisateur, Jean-Paul Rouve dresse un portrait flatteur du truand populaire qui, c'est vrai, n'a jamais tué quiconque dans le cadre de ses activités délictueuses. L'aspect très pittoresque du personnage ressort pleinement, d'autant que d'importantes libertés ont été prises avec le strict cadre biographique, si j'ai bien compris. L'idée du scénario est de rendre le filou attachant et très impliqué dans la construction de sa propre légende. Ainsi, la grande interview qu'il accorde à un supposé journaliste de Paris Match (Gilles Lellouche) apparaît-elle comme une goutte de plus dans un océan de mensonges. Le résultat est là: le voleur en cavale apparaît plutôt sympathique. Appréhendé comme un divertissement, le long-métrage tient la route. C'est très souvent le cas des histoires de braquage portées à l'écran...
Sans arme ni haine ni violence
Film français de Jean-Paul Rouve (2008)
Une note généreuse pour cet opus simple, vite oublié, mais agréable. Franchement, Jean-Paul Rouve m'est apparu ici plus à son avantage que Francis Huster filmé par José Giovanni (Les égouts du paradis). Libre à vous de préférer le diptyque Mesrine, sorti la même année. Pour ma part, je préfère rester encore un moment sur la Côte d'Azur avec Mélodie en sous-sol et La bonne année ! Un brin de nostalgie...
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Je termine avec mes traditionnels liens...
Je vous renvoie ainsi aujourd'hui vers les blogs de Pascale et Laurent.
En effet c'était gentillet. Un plaisant moment dans mon souvenir pour un destin assez incroyable. Spaggiari aurait ensuite eu des liens avec la junte militaire chilienne. Le film se concentre sur ses "exploits" français je crois bien.
RépondreSupprimerJ'ai l'impression que Jean-Paul Rouve ne fait presque que des films gentils ou gentillets. Pas toi ?
RépondreSupprimerOui c'est ça, gentillets.
RépondreSupprimerJe l'avais "rencontré" au Festival de Mâcon. Pas très chaleureux ni très sympathique le garçon. Contrairement à José Garcia qui est un amour.
Il a l'air un peu sur sa planète. J'aime bien ces films, cela dit, et en particulier "Quand je serai petit".
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