Les caprices de Marianne, pièce d'Alfred de Musset, ça vous parle ? Malgré un titre très proche, je veux dire que Les caprices de Marie n'en est pas l'adaptation cinéma. J'ai tenu à regarder ce film de 1970 pour le plaisir supposé de retrouver le réalisateur (Philippe de Broca) et ses acteurs. Oui, autant vous le dire aussi: j'y allais en confiance...
Philippe Noiret, Marthe Keller, Jean-Pierre Marielle, Fernand Gravey et j'en passe: la troupe ici réunie a fière allure et s'en donne à coeur joie. Il faut dire que le scénario n'a rien de mélancolique, qui imagine que la plus jolie fille d'un petit village français aurait des envies d'ailleurs et pourrait les concrétiser grâce à un richissime Américain tout disposé à en faire sa quatrième (ou même cinquième ?) épouse. Or, l'esprit de conquête dudit ressortissant de la bannière étoilée entre évidemment en collision avec les vieux usages franchouillards. D'où un Marielle assez drôle en maire - et père de Marianne - énervé par le comportement sans gêne du grand méchant impérialiste ! Drôle, Noiret l'est également, en amoureux transi et faux indifférent. Leurs pitreries à tous les deux n'atteignent pas les sommets d'humour espérés, les péripéties et les autres personnages restant "sages". Légère déception à l'arrivée, dont je me remettrai sans trop de mal...
Les caprices de Marie
Film franco-italien de Philippe de Broca (1970)
Le réalisateur a fait (beaucoup) mieux ! Cette petite comédie potache reste plaisante, mais peine vraiment à décoller vers quelque chose d'autrement plus drôle. Exemple: si le Philippe Noiret de cette époque vous intéresse, Alexandre le bienheureux (1968) est bien meilleur. Jean-Pierre Marielle, lui, m'amuse davantage dans La valise (1973). Mes trois étoiles et demie sont donc généreuses. Mais je les assume !
Philippe Noiret, Marthe Keller, Jean-Pierre Marielle, Fernand Gravey et j'en passe: la troupe ici réunie a fière allure et s'en donne à coeur joie. Il faut dire que le scénario n'a rien de mélancolique, qui imagine que la plus jolie fille d'un petit village français aurait des envies d'ailleurs et pourrait les concrétiser grâce à un richissime Américain tout disposé à en faire sa quatrième (ou même cinquième ?) épouse. Or, l'esprit de conquête dudit ressortissant de la bannière étoilée entre évidemment en collision avec les vieux usages franchouillards. D'où un Marielle assez drôle en maire - et père de Marianne - énervé par le comportement sans gêne du grand méchant impérialiste ! Drôle, Noiret l'est également, en amoureux transi et faux indifférent. Leurs pitreries à tous les deux n'atteignent pas les sommets d'humour espérés, les péripéties et les autres personnages restant "sages". Légère déception à l'arrivée, dont je me remettrai sans trop de mal...
Les caprices de Marie
Film franco-italien de Philippe de Broca (1970)
Le réalisateur a fait (beaucoup) mieux ! Cette petite comédie potache reste plaisante, mais peine vraiment à décoller vers quelque chose d'autrement plus drôle. Exemple: si le Philippe Noiret de cette époque vous intéresse, Alexandre le bienheureux (1968) est bien meilleur. Jean-Pierre Marielle, lui, m'amuse davantage dans La valise (1973). Mes trois étoiles et demie sont donc généreuses. Mais je les assume !
Oh c'est vieux, je ne m'en souviens plus trop.
RépondreSupprimerJe pense que je n'attendrai pas 52 ans pour l'oublier...
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