Neuf films à revoir et sept à découvrir: c'est mon cahier des charges pour finaliser mon intégrale Spielberg. Sans attendre, je suis allé voir son nouvel opus en salles, la semaine de sa sortie. Ready player one s'inscrit dans la tradition ludique de son cinéma: comme il l'a déjà fait plusieurs fois, Tonton Steven nous conduit à sa suite... vers le futur !
Nous débarquons donc à Columbus, la capitale de l'Ohio, en 2045. Toujours plus nombreux, les hommes s'entassent dans des bidonvilles géants, depuis qu'ils ont de cessé de lutter contre les problèmes concrets que pose la réalité. Heureusement pour eux, un petit génie de l'informatique a inventé un nouveau doudou: un univers virtuel baptisé l'Oasis. Ultra-connectée, la population peut dès lors s'évader vers un monde qui n'a qu'une seule limite: celle des imaginations ! Homme banal, le propriétaire de cet espace d'irréalité finit par mourir dans la "vraie vie". Son testament stipule que son immense fortune reviendra au joueur qui trouvera un objet caché au coeur de l'Oasis...
Les geeks dénomment un tel objet un Easter egg (oeuf de Pâques). C'est bel et bien à eux que Ready player one s'adresse en priorité. Pratiquant chevronné et légitime ambassadeur de cette pop culture depuis près de cinquante ans, Steven Spielberg se et nous fait plaisir en poussant le concept à fond les ballons, en multipliant les clins d'oeil aux grands classiques du cinéma de divertissement et des jeux vidéo. Pour peu qu'on accepte d'entrer dans la danse, on se trouve alors pris dans un tourbillon d'images colorées comme peu d'autres réalisateurs sont capables d'en inventer. Le trip a quelque chose d'étourdissant. D'ailleurs, les rares scènes d'exposition ne sont pas les plus réussies...
Derrière cette frénésie, le film nous parle quand même du monde d'aujourd'hui, autour des opportunités nouvelles nées des technologies d'usage collectif, mais aussi des dangers que le non-réel peut induire si nous n'en faisons pas un usage encadré et... disons responsable. Pas question pourtant de nous faire la morale: le long-métrage assume parfaitement ses outrances, ainsi que ses petites faiblesses narratives. Sur écran géant, pas de doute, c'est d'abord un voyage incroyable, comme seule la fiction est encore capable de nous offrir. J'imagine qu'il sera intéressant, dans dix ou vingt ans, de mesurer comment tout cela aura vieilli. À ce jour, je me suis laissé emporter !
L'escapade dure plus de deux heures: autant dire que vous en aurez vraiment pour votre argent ! Soyez sûrs que je peux comprendre ceux d'entre vous que l'idée de monter dans le grand huit ne motive guère. Les autres, de grâce, lancez-vous sur un écran digne de ce nom ! Ready player one est sûrement déjà piraté, sortira un jour prochain sur supports numériques et en VOD, mais reste taillé pour le cinéma. C'est le flambeau qu'un monsieur de 71 ans transmet à la jeunesse triomphante et un spectacle quasi-idéal pour oublier les petits tracas de nos vies quotidiennes. Il m'a donné envie de découvrir le livre ! Constat d'évidence: des blockbusters comme celui-là, j'en redemande.
Ready player one
Film américain de Steven Spielberg (2018)
Deuxième film de l'année pour Spielby... et deuxième belle réussite ! Après Pentagon papers, le virage thématique est négocié avec brio. Formellement, l'opus est dans la même trempe que la claque Avatar et à des années-lumière du pourtant soigné Valérian de Luc Besson. L'avenir nous dira s'il a aussi la capacité de devenir un classique. Possible, à mon avis... même si E.T. me parle et m'émeut davantage.
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Ah ! J'avance dans mon Movie Challenge...
Je coche la catégorie n°13: "Le titre du film comporte un numéro".
Je crois que le film n'a pas fini de faire parler de lui...
Chez mes comparses, Pascale et Strum ont été les premiers à le voir. Depuis, à ma très grande surprise, seule Laura leur a emboîté le pas !
Nous débarquons donc à Columbus, la capitale de l'Ohio, en 2045. Toujours plus nombreux, les hommes s'entassent dans des bidonvilles géants, depuis qu'ils ont de cessé de lutter contre les problèmes concrets que pose la réalité. Heureusement pour eux, un petit génie de l'informatique a inventé un nouveau doudou: un univers virtuel baptisé l'Oasis. Ultra-connectée, la population peut dès lors s'évader vers un monde qui n'a qu'une seule limite: celle des imaginations ! Homme banal, le propriétaire de cet espace d'irréalité finit par mourir dans la "vraie vie". Son testament stipule que son immense fortune reviendra au joueur qui trouvera un objet caché au coeur de l'Oasis...
Les geeks dénomment un tel objet un Easter egg (oeuf de Pâques). C'est bel et bien à eux que Ready player one s'adresse en priorité. Pratiquant chevronné et légitime ambassadeur de cette pop culture depuis près de cinquante ans, Steven Spielberg se et nous fait plaisir en poussant le concept à fond les ballons, en multipliant les clins d'oeil aux grands classiques du cinéma de divertissement et des jeux vidéo. Pour peu qu'on accepte d'entrer dans la danse, on se trouve alors pris dans un tourbillon d'images colorées comme peu d'autres réalisateurs sont capables d'en inventer. Le trip a quelque chose d'étourdissant. D'ailleurs, les rares scènes d'exposition ne sont pas les plus réussies...
Derrière cette frénésie, le film nous parle quand même du monde d'aujourd'hui, autour des opportunités nouvelles nées des technologies d'usage collectif, mais aussi des dangers que le non-réel peut induire si nous n'en faisons pas un usage encadré et... disons responsable. Pas question pourtant de nous faire la morale: le long-métrage assume parfaitement ses outrances, ainsi que ses petites faiblesses narratives. Sur écran géant, pas de doute, c'est d'abord un voyage incroyable, comme seule la fiction est encore capable de nous offrir. J'imagine qu'il sera intéressant, dans dix ou vingt ans, de mesurer comment tout cela aura vieilli. À ce jour, je me suis laissé emporter !
L'escapade dure plus de deux heures: autant dire que vous en aurez vraiment pour votre argent ! Soyez sûrs que je peux comprendre ceux d'entre vous que l'idée de monter dans le grand huit ne motive guère. Les autres, de grâce, lancez-vous sur un écran digne de ce nom ! Ready player one est sûrement déjà piraté, sortira un jour prochain sur supports numériques et en VOD, mais reste taillé pour le cinéma. C'est le flambeau qu'un monsieur de 71 ans transmet à la jeunesse triomphante et un spectacle quasi-idéal pour oublier les petits tracas de nos vies quotidiennes. Il m'a donné envie de découvrir le livre ! Constat d'évidence: des blockbusters comme celui-là, j'en redemande.
Ready player one
Film américain de Steven Spielberg (2018)
Deuxième film de l'année pour Spielby... et deuxième belle réussite ! Après Pentagon papers, le virage thématique est négocié avec brio. Formellement, l'opus est dans la même trempe que la claque Avatar et à des années-lumière du pourtant soigné Valérian de Luc Besson. L'avenir nous dira s'il a aussi la capacité de devenir un classique. Possible, à mon avis... même si E.T. me parle et m'émeut davantage.
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Ah ! J'avance dans mon Movie Challenge...
Je coche la catégorie n°13: "Le titre du film comporte un numéro".
Je crois que le film n'a pas fini de faire parler de lui...
Chez mes comparses, Pascale et Strum ont été les premiers à le voir. Depuis, à ma très grande surprise, seule Laura leur a emboîté le pas !
ça a marché sur moi à fond les manettes ! J'ai adoré. Embarquée j'ai été.
RépondreSupprimerJe n'ai pas aimé Avatar ni Valerian, celui-ci a vraiment quelque chose en plus que les autres n'ont pas, comme Spielberg en somme.
Et la visite dans le film culte, elle est pas merveilleuse ???
Ton emballement fait plaisir à voir. À fond les manettes, c'est le cas de le dire.
RépondreSupprimerLa scène dans le film culte est tout à fait inattendue et franchement jouissive, oui !
Tu n'as pas aimé "Avatar" ? Ah ? Pour moi, c'est LE film pour lequel la 3D se justifiait.
Ah non je n'avais pas aimé.
RépondreSupprimerMa hantise : que la 3D envahisse le monde.
Je l'évite toujours soigneusement puisque c'est encore possible. Pour ce film (naïf et bourrin et BRUYANT) j'avais cédé puisque ça devait revolutionner le monde...
Et puis Sam Worthington quoi :-))
http://www.surlarouteducinema.com/archive/2009/12/17/avatar-de-james-cameron.html
Je comprends tes arguments.
RépondreSupprimerPour le reste, je suis d'accord: moi aussi, j'évite consciencieusement la 3D.
Je ne fais pas partie des enthousiastes - même si la mise en scène de Spielberg reste bonne -, je suis notamment atterrée par le propos final et un scénario que j'ai trouvé vraiment simpliste.
RépondreSupprimerJe ne suis pas sûr que ce soit si facile de mélanger tous ces personnages !
RépondreSupprimerCela dit, je t'accorde que ce n'est pas le scénario le plus abouti de notre ami Steven.
Dis donc, tu as de l'énergie, au beau milieu de la nuit !
Merci pour le lien Martin. Un film plein de contradictions et sur lequel j'ai des réserves mais dont la fin m'a ému en raison de l'auto-portrait que Spielberg fait de lui à travers Halliday (nous montrant sa chambre d'enfant) et de cette idée de retour au réel qui n'est pas artificielle mais au contraire bien amenée par le récit depuis le début (passé la plongée initiale dans l'OASIS le mouvement du film est celui d'un retour en arrière, d'un retour au réel).
RépondreSupprimerTu as raison sur le mouvement du film. À chaud, je ne l'avais pas analysé ainsi.
RépondreSupprimerIl m'est apparu beaucoup plus clair que Spielberg avait mis de lui dans le personnage de Halliday.
En revanche, des contradictions ? Cela ne m'a pas choqué, en fait.