Bon... vous n'êtes pas sans savoir que ma cinéphilie emprunte parfois des chemins de traverse, pour vous conduire vers des films présentés comme des oeuvres mineures. Eh bien, ce sera le cas aujourd'hui ! Face à Un génie, deux associés, une cloche, je n'étais pas dupe. Reste que j'ai passé un moment sympa devant ce western spaghetti...
La photo ci-dessus dit presque tout de mes raisons d'aimer ce film objectivement moyen. Sa distribution internationale lui apporte un sel étonnant. Vous les reconnaissez ? Le héros est Terence Hill, le beau cowboy blond aux yeux bleux qui, pour mémoire, est en réalité italien et s'appelle en fait Mario Girotti (pour info, il a 78 ans aujourd'hui). Avec lui, vous retrouverez notre petite Française, Miou-Miou, en fille volage assoiffée d'aventures, et le Québécois Robert Charlebois, connu pour sa carrière musicale, mais qui se promène ici dans le rôle d'un troisième larron un peu crétin, qui n'assume pas ses origines indiennes. Maintenant, si j'ajoute l'Américain Patrick McGoohan comme adversaire et l'Allemand Klaus Kinski iconique en desperado joueur de cartes, vous aurez une petite idée de la nature de l'auberge espagnole que peuvent constituer certains plateaux de tournage ! Mais vous verrez que je n'ai encore rien dit du scénario, les enfants...
Comme son titre le suggère, Un génie, deux associés, une cloche repose sur des personnages de natures diverses et les plans machiavéliques des uns pour rouler les autres dans la farine. L'enjeu reste de nature classique pour un western: une grosse somme d'argent, l'amour d'une jolie fille et quelques terres dites accueillantes ayant appartenu aux Peaux rouges. Tout cela n'a guère d'importance ! L'histoire, de bric et de broc, est plutôt le prétexte à des péripéties improbables, alimentées par les pitreries des divers protagonistes. Adeptes des westerns sérieux, passez votre chemin: vous risqueriez fort d'être déçus (ou énervés) par ce récit déconnant à pleins tubes. Pour ma part, derrière la pochade, je sens pointer un vrai respect pour le genre, ce qui a rendu agréable ma découverte de ce machin. Vous avez le droit de ne pas être d'accord, bien entendu, mais ce ton reste à mon sens unique au monde. OK, j'exagère peut-être un peu...
Un génie, deux associés, une cloche
Film italien de Damiano Damiani (1975)
Il semble que le grand Sergio Leone soit aussi derrière ce film. Pourquoi ? Comment ? Je n'ai pas cherché, désolé. Il est vrai aussi qu'on est loin des pépites du maestro, Le bon, la brute et le truand ou Il était une fois dans l'Ouest. Reste la musique d'Ennio Morricone comme point de ralliement possible. Ma vraie sympathie pour ce style ne peut que m'inciter à vous réorienter vers Mon nom est personne !
La photo ci-dessus dit presque tout de mes raisons d'aimer ce film objectivement moyen. Sa distribution internationale lui apporte un sel étonnant. Vous les reconnaissez ? Le héros est Terence Hill, le beau cowboy blond aux yeux bleux qui, pour mémoire, est en réalité italien et s'appelle en fait Mario Girotti (pour info, il a 78 ans aujourd'hui). Avec lui, vous retrouverez notre petite Française, Miou-Miou, en fille volage assoiffée d'aventures, et le Québécois Robert Charlebois, connu pour sa carrière musicale, mais qui se promène ici dans le rôle d'un troisième larron un peu crétin, qui n'assume pas ses origines indiennes. Maintenant, si j'ajoute l'Américain Patrick McGoohan comme adversaire et l'Allemand Klaus Kinski iconique en desperado joueur de cartes, vous aurez une petite idée de la nature de l'auberge espagnole que peuvent constituer certains plateaux de tournage ! Mais vous verrez que je n'ai encore rien dit du scénario, les enfants...
Comme son titre le suggère, Un génie, deux associés, une cloche repose sur des personnages de natures diverses et les plans machiavéliques des uns pour rouler les autres dans la farine. L'enjeu reste de nature classique pour un western: une grosse somme d'argent, l'amour d'une jolie fille et quelques terres dites accueillantes ayant appartenu aux Peaux rouges. Tout cela n'a guère d'importance ! L'histoire, de bric et de broc, est plutôt le prétexte à des péripéties improbables, alimentées par les pitreries des divers protagonistes. Adeptes des westerns sérieux, passez votre chemin: vous risqueriez fort d'être déçus (ou énervés) par ce récit déconnant à pleins tubes. Pour ma part, derrière la pochade, je sens pointer un vrai respect pour le genre, ce qui a rendu agréable ma découverte de ce machin. Vous avez le droit de ne pas être d'accord, bien entendu, mais ce ton reste à mon sens unique au monde. OK, j'exagère peut-être un peu...
Un génie, deux associés, une cloche
Film italien de Damiano Damiani (1975)
Il semble que le grand Sergio Leone soit aussi derrière ce film. Pourquoi ? Comment ? Je n'ai pas cherché, désolé. Il est vrai aussi qu'on est loin des pépites du maestro, Le bon, la brute et le truand ou Il était une fois dans l'Ouest. Reste la musique d'Ennio Morricone comme point de ralliement possible. Ma vraie sympathie pour ce style ne peut que m'inciter à vous réorienter vers Mon nom est personne !
Je l'ai vu à sa sortie. Je crois que je m'étais amusée.
RépondreSupprimerPar contre dans Mon nom est Personne il y a une scène d'anthologie avec Henry Fonda. Que j'ai bien envie de chercher.
Pour l'enfant qui reste au fond de moi, tout "Mon nom est personne" est une scène d'anthologie !
RépondreSupprimerContent de voir que tu assumes ton plaisir passé devant ce génie, ces associés et cette cloche !
en face 150 fils de pute déchaînés et de l'autre côté, toi seul... pfiou !
RépondreSupprimerEt en fond sonore, l'indépassable...
https://youtu.be/1jgyXWeQJjY
Ah oui, cette scène est vraiment magique. Tu me donnes envie de revoir le film, avec tout ça !
RépondreSupprimerJe garde également un très vif souvenir du duel avec l'échassier... et du train volé...
Tiens, j'ai lu très récemment que "Personne" du titre "Mon nom est Personne" fait référence à un épisode de l’Odyssée d'Homère, celui concernant le cyclope plus exactement.
RépondreSupprimer"Quand Polyphème demande son nom à Ulysse, ce dernier lui répond s'appeler « Personne »"
...
"Plus tard, lorsqu'on lui demande qui l'a rendu aveugle, il ne peut que répondre « Personne » ce qui autorise ses interlocuteurs à abandonner le géant à son triste sort. "
Qui l'eût cru ? Épatante cette référence, pas vrai ?
Excellente anecdote, en effet ! Je connaissais l'histoire du cyclope, mais je n'aurais pas fait le lien.
RépondreSupprimerBon… avec Sergio Leone dans l'arrière-boutique, pas étonnant qu'il y ait quelques références érudites cachées.